Saroumane se renseigne avant l' assaut [MJ attendu]

Saroumane, après avoir acheté ses troupes, décida d' aller en Lamedon, à la frontière avec Pelargir, afin d' obtenir des informations sur les quelques corsaires qui étaient encore présents. Il demanda à un habitant des environs ce qu' il savait sur les corsaires qui étaient en Pelargir, et si il connaissait un(e) habitant(e) de Pelargir qui avait fui, afin qu' il(elle) puisse lui expliquer la situation intérieure, dont les sentiments de habitants envers l' envahisseur, et leur nombre (aux habitants et corsaires), et leurs traitements. Il attendit la réponse de l' homme.

Maître du Jeu Nombre de messages : 2756 Date d'inscription : 18/10/2008

L'homme était un trappeur. Il vivait dans une cabane faite de rondins de bois, isolée des habitations, à l'orée d'une forêt. Apparemment, il vivait seul et n'avait que très peu de contacts avec le monde autour de lui. Mais il devait au moins savoir ce qui se passait dans son clan et il n'y avait pas de raison qu'il soit dans l'impossibilité de répondre au mage. Il se gratta la barbe en écoutant Saroumane tout en se demandant comment une telle personne avait pu se retrouver en ces lieux. Curunir lui dit qu'il était le conseiller du gouverneur des Fiefs et aux vues des longues robes ostentatoires que portaient l'Istar, le trappeur ne douta pas que ce dernier ait quelques contacts avec la cité de Dol Amroth. Il finit donc par répondre :

"Je sais que Pelargir a été attaqué par des corsaires. Par contre, je ne peux pas vous en dire plus. Je ne me mêle de rien qui se passe dans ce monde, seule cette forêt a un quelconque intérêt à mes yeux. Mais je dois aller vendre des peaux au village de mon clan, à environ deux milles de là. Je peux partir maintenant et vous pouvez m'accompagner si cela ne vous dérange pas."

Curunir acquiesça du chef et après quelques préparations pour le voyage, le trappeur se mit à avancer vers le Nord. Il faisait de grandes enjambées et un chien de chasse le suivait de près. Saroumane était sur ses talons et s'appuyait sur son bâton. Il ne leur fallut pas plus d'une heure pour parvenir au village dont parlait l'homme. Celui-ci se trouvait à la frontière du Lamedon, et une route partait vers Pelargir. Les portes du hameau était fermées et des miliciens armés soient de vouges soit de claymores, regardèrent Saroumane avec suspicion mais le trappeur l'identifia et dit qu'il l'accompagnait.

Le mage ne s'était pas trompé. Il y avait bien des réfugiés dans ce village, leurs vêtements luxueux et cousus de fils d'or contrastant avec l'austérité des hommes des clans de Lamedon. Le trappeur de disait mort et se dirigea ver sune échoppe, sûrement pour vendre des peaux. C'est alors qu'une femme, démunie de tout bien, se jeta aux pieds de Saroumane. Elle tenait les pans de ses robes blanches et l'implorait de l'aider :

"Monseigneur, j'ai été victime de l'attaque des corsaires sur Pelargir. Aidez-moi, je vous en supplie, aidez-moi. Mon mari faisait partie de la milice de la ville et est mort au combat. Comme vous le voyez, je porte son enfant dans mon ventre depuis cinq mois. Je ferais tout ce que vous voudrez pourvu que vous portiez assistance."

La situation sourait à Saroumane aussi bien qu'à la jeune femme...

En effet, Curunir était justement là pour libérer Pélargir, car maintenant, Gandalf l' avait remis dans le droit chemin en lui montrant la véritable raison de son envoi sur la terre du Milieu. Il était ici pour aider les gens libres contre Sauron et ses sbires, pour les protéger, et il devait receuillir des informations sur ces ennemis pour cela.
Le mage répondit donc avec douceur à la femme, la relevant en la prennant par la main en tentant de la réconforter:

"N' ai crainte, je vais t' aider et te sauver. Je m' occuperais personnelement de toi, et tu ne manqueras de rien.
Il se trouve que je suis justement ici pour mettre un terme à l' occupation des pirates, et pour protéger durablement le peuple de Pélargir contre l' ennemi. Cepandant, j' ai besoin de toi pour me renseigner.

Si je sais que les seigneurs corsaires d' Umbar sont repartis avec leurs armées régulières, j' ignore tout de la situation actuelle en Pelargir. Pouvez vous me dire qui dirige actuellement Pelargir, puisque les seigneurs et leurs armés régulières sont repartis? Sont-ce des pirates d' Umbar qui les accompagnait et sont restés ici, ou des brigands avides et sans scrupules, ou les deux se sont-ils alliés? Il me faudrait aussi connaitre le nombre approximatif de ces ennemis, leur points forts et ce que le peuple pense d' eux. Colabore-t-il avec eux, par profit ou cupidité, ou est-il plutôt contre?

Je sais que c' est difficile, mais prennez votre temps, asseyons nous sur ce banc et essayez de me répondre précisément."

Puis le mage s' assit sur le banc, aux côtés de la femme, et attendit la réponse de celle-ci sans la brusquer, mais en tentant de la réconforter. Il regarda aussi si elle était blessée, car, en ce cas, il pourrait tenter de la soigner.

Maître du Jeu Nombre de messages : 2756 Date d'inscription : 18/10/2008

La femme se tenait le ventre. Bien qu'enceinte et derrière le malheur qui ornait son visage, on arrivait encore à discerner une beauté resplendisente. Mais ces jours sombres n'étaient pas pour elle. Cette gondorienne aurait pu avoir bien plus, et elle allait se retrouver seule, avec un enfant, sans personne pour l'assister. Il n'y avait aucun doute qu'elle finirait bien par s'en sortir, aussi désespérée la situation fût-elle en ce moment à ses yeux, mais même si elle retrouvait sa famille et ses amis en Gondor, la vie ne serait plus jamais la même, elle ne connaitrait plus ce qu'elle avait vaicu et ne verrait pas son enfant évoluer dans le monde qu'elle aurait désirer. Pourtant, bien que jeune et sans grande expérience dans la vie, elle était forte et finirait bien par trouver une situation et une condition de vie agréables. Elle n'était pas blessée et pourrait travailler, mais encore une fois, rien ne pourrait faire refleurir ce qui avait été cutlivé avec tant de soin auparavant, ce qui avait été fait puis défait, ce qui avait été édifié puis démoli. Elle écouta les paroles du mage, qui n'usait d'aucune sorcellerie afin d'avoir le témoignage le plus véridique possible de la part de la jeune femme :

"Je ne sais malheureusement pas grand chose de ce qui s'est passé à Pelargir mais je ferait de mon mieux pour vous aider. Un messager passe ici de temps en temps et donne des nouvelles de ce qui se passe. Apparemment, le jeune capitaine Vynean a été vaincu par Daska Poing d'Acier et le seigneur Imrahil est absent. Le gouverneur de la cité de Dol Amroth tente tant bien que mal de le contacter et une colonne de chevaliers à pied et monté est d'après les rumeurs, entrée à Dol Amroth. Pour ce qui est de Pelargir, Dalamyr est bien partit mais il se retrouve à la tête de tout Umbar et ainsi de toute la flotte corsaire. Il est repartit avec tous les vaisseaux qui lui avaient servi à son assaut sur le port ainsi qu'avec d'autres navires gondoriens. Mais la baie de Belfalas est depuis longtemps infestée de pirates de diverses allégeance ou même certaines fois, qui ne répondent qu'à eux-même. Il parait qu'un de ces forbans a pénétré dans Pelargir et s'est allié avec les quelques corsaires qui n'avaient pas désiré repartir en Umbar. Il est tout à fait possible que des brigands dqui courent ces terres les aient aussi rejoints mais cela fait de nombreux jours que je regarde la mer. On peut la voir d'ici, si on monte sur la tour de guet. Et j'y ai vu plusieurs fois passer des vaissaux à coque noire. Je doute que le Mordor s'y soit installé mais Umbar ravitaille sûrement Pelargir. Je ne peux vous aider quant au nombre de guerriers qui s'y trouvent, mais à mon humble avis, Dalamyr n'a pas laissé le port ainsi sans surveillance."

La jeune femme se tut. Elle ne s'était arrêté pendant qu'elle parlait que pour reprendre son souffle et ses pauses n'avaient pas excédé une seconde. Durant tout ce temps où elle avait penser à haute voix plutôt que réciter un discours préparé à l'avance, sa tête était restée baissée, les yeux rivés sur les pointes de ses chaussures fines de velours. Pour la première fois elle leva la tête et regarda dans le syeux Saroumane. Le magicien lui inspirait une confiance sans borne désormais, et elle se sentait reprendre des forces juste en entendant son souffle régulier...

Saroumane était pensif. Les forces contre lesquelles il se battait semblait plus importantes qu' il ne l' avait initialement pensé. Il réfléchit un court instant, puis parla, parfois plus pour lui-même que pour la femme:
"Je pense pouvoir arriver à rétablir l' ordre en Pelargir dès que possible, mais je crains que cela ne soit plus long et laborieux que prévu. L' ennui étant que je n' ai actuellement pu lever que 2000 hommes. Il me faut donc réussir à entrer en contact avec ces chevaliers, et les convaincre de m' accompagner, si je veux accroître mes chances, tout en recrutant d' avantage d' hommes.
Connaissez vous la ville de Pelargir? Il serait utile de savoir si une attaque a plus de chances de réussir par la terre ou la mer. Il me faudrait aussi savoir si le peuple serait près à se soulever et prendre les armes contre les corsaires occupants pour m' aider dans ma tâche, ce qui simplifirait beaucoup les choses."

Maître du Jeu Nombre de messages : 2756 Date d'inscription : 18/10/2008

Alors que Saroumane réfléchissait, la jeune femme se rendit compte que le vieillard n'était peut être pas un homme d'action. Mais il avait quelque chose que de nombreux capitaines et généraux ne possédaient pas et ce quelque chose, elle n'arrivait pas à bien le discerner :

"Les guerriers de Dol Amroth valent sûrement de nombreux corsaires monseigneur. Sachez qu'ici en Lamedon, Angbor le Brave arme son peuple. J'ignore s'il quittera sa forteresse pour venir en aide à Pelargir, mais il ne fait aucun doute qu'il vous aidera. J'aimerais tant aller dans cette ville, de là je pourrais contacter Dol Amroth. Allons-y ensemble je vous prie monseigneur et vous pourrez vous entretenir avec le chef de tous les clans de Lamedon. Pour ce qui est du peuple, ceux restés en Pelargir vous aideront sans conteste. En ce qui concerne l'assaut de la ville, le port a souffert de l'attaque corsaire mais c'est le point fort de Pelargir. Il nous faudrait une flotte phénoménale pour en venir à bout. Attaquer les murailles par la terre serait bien plus judicieux à mon avis."

Saroumane regarda avec gratitude la femme, plus pour son courage, qu' il trouvait extraordinaire, que pour les informations précieuses qu' elle venait de lui donner. Mais bien sûr, le mage était conscient des importantes informations, qu' elle lui avait donné. Il les trouvait de bon augure, présageant de sérieuses chances de victoire, surtout avec l' aide de la population.
La plupart du temps, les généraux ne prennait pas le temps d' interroger la population et de receuillir des informations avant l' assaut, mais Saroumane pensait qu' il sagissait là d' une grave erreur de négliger un point important: la préparation.
Il répondit donc d' une voix remplie d' espoir:
"Je vous accompagnerai. Et je ferrai même mieux que cela: je vais vous louer un moyen de transport le plus confortable possible, étant donné qu' il vaut mieux éviter le cheval pour vous et votre enfant. Une calèche, par exemple. Une fois à Lamedon, je parlerais de vous à Angbor, afin qu' il vous donne un logement de qualité et que vous ne manquiez de rien.
Bien entendu, je m' occuperais, aussitôt cela fait, de Pelargir. Et je pense avoir de bonnes chances. Si vous le voudrez, vous pourrez alors revoir Pelargir."

Et Saroumane s' occupa des préparatifs de retour à Lamedon. Il loua une calèche, où il attellerait son cheval et qu' il conduirait, et prévu des vivres et de l' eau. Puis il alla chercher la femme et se mit en route vers la ville...

Maître du Jeu Nombre de messages : 2756 Date d'inscription : 18/10/2008

La calèche n'avait rien à coûter à Saroumane qui en guise de paiement avait prodigué quelques soins au loueur de tels moyens de transports assez peu répandus en Gondor. Le voyage ne fut pas long et le magicien blanc mit pied à terre devant les portes de la citadelle. Des fanions bleu étaient accrochés sur les remparts. La légère brise fraiche qui venait du Sud ne faisait que les agiter. Aux-dessus de l'immense porte double se trouvait un étendard lourd en velours. Des gardes étaient postés en cet endroit et quand Saroumane se présenta, ils le laissèrent passer sans demander quoi que ce soit d'autre. Il leur demanda de les mener devant Angbor, le seigneur de Lamedon, et de trouver un logement pour la jeune femme qui l'accompagnait. Celle-ci eut à peine le temps de remercier une fois de plus le sorcier comme ce dernier s'éclipsait.

Bien que tout le sud du Gondor en crise, les villageois qui logeaient de manière permanente dans la ville ne semblaient que très peu touchés par ce qui se passait en-dehors de ces murs. Mais parmi les foules on distingait nombres de réfugiers et beaucoup d'habitants s'affairaient à leur venir en aide bien qu'ils ignoraient à peu près tout de la situation extérieure. Des bruits couraient quant à la prise de Pelargir mais la plupart des habitants semblaient n'y prêter qu'une toute petite attention. Comment pourraient-ils comprendre réellement les véritables victimes de ces agissements affreux qui avaient eu lieu à quelques miles au sud.

Le donjon s'élevait au plein centre de la cité tel une pique taillée à même la montagne. Là, hommes et femmes allaient vite et on semblait prendre plus au sérieux les demandes des autres fiefs en danger. Saroumane vit même un capitaine entraîner ses hommes au maniement de la longue épée à deux mains si caractéristique des guerriers des clans de Lamedon. Une majorité de ces derniers étaient très jeunes et n'avaient jamais connu la guerre. Leur baptême du feu serait synonime de grande victoire, ou au contraitre d'humiliante défaite pour le royaume du Gondor tout entier. Déjà un des principaux ports avait été pris en peu de temps, combien en resterait-il pour que le Lamedon soit touché de plein fouet ?

La salle dans laquelle pénétra l'Istar était froide. De lourdes peaux d'ours en ornaient les murs. Un visage austère et fier lui faisait face. Angbor le Brave regardait avec attention le nouveau-venu. Une longue barbe grisonnante ornait son torse, symbole de sagesse pour ce peuple vivant près des Montagnes Blanches. Les secondes suivantes furent plongées dans un silence total avant que le seigneur de Lamedon daigne parler :

"J'ai ouïe dire de votre nouvelle fonction Saroumane. Je ne me réjouis pas de votre poste de conseiller mais je ne vous connais pas encore assez pour vous dévaloriser. Dites-moi rapidement ce que vous attendez de moi, je suis très occupé en cette période de crise pour le Gondor et l'Intendant Denethor ne semble pas se soucier des problèmes qui ont lieu dans le sud du royaume à sa charge."

Saroumane, qui avait auparavant envoyé un courrier chercher ses troupes et en enrôler de nouvelles à Dol Amroth, répondit:
"Salut, puissant seigneur Angbor. Je serais bref, car notre temps nous est compté et précieux à tout les deux. Je viens en votre citée afin de quémander votre aide dans le but de délivrer Pelargir des corsaires. Le temps presse, et il faut agir vite. J' aurais besoin d' hommes, et de machines de sièges, si possible. Les effectifs ennemis sont inconnus, mais ne devraient pas être trop pléthoriques après le départ des seigneurs d' Umbar. Et le peuple voudra nous aider. Chaque heure, des corsaires d' Umbar peuvent vouloir s' installer dans le Pelargir, et l' esclavage des habitants est plus dur à supporter pour eux.
Il faut intervenir, et j' aimerai avoir votre soutient. Je dispose déjà de plus de 2000 hommes, et ai l' intention d' en recruter plus. Que pouvez vous faire?"

Maître du Jeu Nombre de messages : 2756 Date d'inscription : 18/10/2008

Angbor ne parut pas décontenancé par les dires de Saroumane. En effet, il était déjà bien au courant de la situation et semblait s'être pencher dessus bien avant l'arrivée du Magicien Blanc. Le chef des clans ne tarda pas à répondre :

"Je me fais vieux et cela fait bien longtemps que je ne suis allé me battre. Je compte me rendre à Pelargir dans les sept prochains jours. J'y irais personnellement, Coronir m'ayant déjà prêté main forte. Mais je ne pourrais rassembler beaucoup de guerriers je le crains. Actuellement, je peux y mettre trois centaines d'hommes."

"Très bien, si vous partez dans quelques jours, je serais à vos côtés. Comptez alors sur environ 1000 guerriers de Dol Amroth, qui sont en fait des cavaliers puissants en armure lourde, à peu près autant d' hommes d' armes, qu' on dit fins combattants de pied, et sur 1000 rangers des fiefs pour la puissance de feu. Il y aura aussi des machines de siège de fer et de bois, mais en nombre très limité, je le crains. Je vous revoie dans quelques jours pour l' assaut.

Autre chose: il y a ici une femme enceinte dont j' ai promi de m' occuper. Donnez lui s' il vous plaît l' hospitalité dans votre château. Elle a traversé de dures épreuves. Merci encore pour tout"

Sur ce, le mage se retira et alla recruter et s' occuper des divers préparatifs avant l' assaut. En passant, il vérifia qu' Angbor avait pris des dispositions pour la femme, puis alla vacquer à ses occupations. Il la reverrait plus tard, quand il aurait repris le Pelargir, espérait-il.

Le trajet avait pris plusieurs jours, mais ils arrivaient à temps. Après être passés par Pelargir et contournés de loin Dol Amroth, ils avaient remontés le Ringlo et atteint les hautes terres. Discrétion avait été leur devise durant le voyage. Mais comment cacher ces voiles noires dans des terres verdoyantes ?
L'annonce de leur arrivée fut rapide et tous les hommes se préparèrent au combat. Mais,...Il n'y en avait qu'un seul ?
Il s'arrêta et Daska sauta de celui-ci. On fit descendre un autre homme :Vynean des Fiefs.
Le chef corsaire cria avec ses mains en porte-voix :
"_ Seul les fous ne changent pas d'avis, Sorcier. Reprenez Vynean d'Umbar, en échange d'une trêve momentanée."
"Vous n'aviez tout de même pas la prétention d'affronter l'Umbar avec ce vieillard et ces quelques hommes ? Folie, Saroumane. Vous n'avez donc rien appris. Je vous offres Vynean, que vous désiriez tant, et un moment de répit pour que vous vous prépariez. De toute façon, même si Pelargir est reprise, ce n'est qu'une question de temps avant qu'elle nous reviennent de droit. Réfléchissez Saroumane. "

Saroumane sourit en entendant la voix de Daska. Il se retourna et lui parla, utilisant la puissance magique de sa voix pour occuper Daska [Confusion]:
"Bonjour, Daska. Tu n' aurais pas dû venir seul. C' était une grosse erreur, si tu veux mon avis. Je n' ai qu' a appeler la garde et tu es pris, et je libère Vynean dans la foulée, aussi facilement que ça. Mais, heureusement pour toi, je ne le ferrais pas. Quand à renoncer à mon projet, c' est impossible, je le crains..."

Il tourna en disant autour de Daska, pour se trouver derrière lui. Mais lorsqu' il arrêta de parler un moment, celui-ci se retourna. Le mage finit donc sa tirade:
"Ha, Daska, Daska, Daska... Tu es seul, moi aussi, bien que j' ai tout les avantages pour moi. Nous sommes dans un endroit désert, hors de vue de la ville, et proche de ton bateau. Mais pour y revenir, tu devras m' affronter. Tu n' as pas le choix. Tu ne peux fuir, je t' en empêcherais facilement. Outre le fait que je sois entre toi et ton bâteau, il y aussi le fait que je suis maître en attraction, et qu' a la rigueur, je pourrais te faire tomber de cheval d' un impact. J' ai aussi un cheval meilleur que le tien. Tu n' as donc aucun autre choix. Mais pense un peu: si tu gagnes, je ne serais plus en mesure de réaliser mes projets. Si tu perds, tu seras mon prisonnier, et Vynean sera libéré. Tu n' as pas le choix. Je suis le seul obstacle entre toi et le bateau. Bats moi, et tu pourras fuir. Daska aurait-il peur de m' affronter? Ce n' est qu' un lâche. Le duel se déroulera comme dans un tournoi. Nous courrons montés, et auront droit à toutes les armes que nous possédons actuellement. Je ne te laisse pas le choix. Si tu ne m' attaque pas, moi, je t' attaquerai. Le gagnant aura tous les droits sur le perdant. Prépares toi ici même. Le combat commence dans 5 minutes."

Sur ce, Saroumane monta sur son cheval gris et se prépara au combat.

[MJ attendu.]
Rappel des capacités et équipements de Saroumane pour aider le MJ:
Magie: NV:4, 90/100. Sorts: Attraction (2), Trait de feu (1), Impact (1), Confusion (1), Guérison (1).
Combat: NV: 2, 60/100, aucune compétence particulière.
Défense: 210 PV:100
Armes: Bâton de magicien (à 2 mains): 120 att, 10 rési; épée courte peu voyante (120 att, 10 rési, à une main).
Monture: Puissant et endurant cheval gris.

Maître du Jeu Nombre de messages : 2756 Date d'inscription : 18/10/2008

Si Daska n'a pas répondu avant minuit, Saroumane attaquera automatiquement...

Maître du Jeu Nombre de messages : 2756 Date d'inscription : 18/10/2008

Saroumane, tu peux agir.

Saroumane se lança à l' attaque. Sur son cheval, meilleur que celui de son adversaire, il avait plus de chances de le vaincre. Il commença par jeter un sort d' impact sur Daska, afin de le jeter à bas de sa monture.
Que le sort ait fonctionné (ce qui lui parut plus que probable) ou non, le mage enchaîna directement en fonçant sur Daska en tentant de le frapper au passage de son bâton, qu' il tenait à deux mains. La charge sur son cheval lui donnait ainsi plus d' effiacité, de puissance et de rapidité que si il était à pied. Qu' il ait touché le corsaire ou non, Curunir continua et s' éloigna de Daska, puis se fit volter sa monture afin d' être prêt à mener une nouvelle chagre si besoin.
De plus, il restait ainsi assez éloigné de Daska, ce qui lui donnait un avantage, vu qu' il maîtrisait les arcanes magiques.

Maître du Jeu Nombre de messages : 2756 Date d'inscription : 18/10/2008

Saroumane :

35 PV; 00 déf

Daska :

60 PV; 00 déf

Le sort fut lancé avec une grande puissance et même si Saroumane était plus doué dans la confusion, l'impact était surpuissant et toucha Daska de plein fouet (perd 20 PV). Mais ce dernier s'accrocha au pomeau de sa selle et ne tomba pas. Il n'eut pas le temps d'utiliser son arbalète comme le magicien fonçait sur lui. Mais le coup fut arrêté par la monture qui se cabra en arrière. Poing d'Acier leva WoDao mais il était trop tard. Pourtant, il parvint à prendre son arbalète et tira un carreau dans la direction de Saroumane mais elle s'enraya et explosa dans les mains de Daska (perd 1 rés). Mais le carreau partit tout de même et fit paniquer le cheval de Saroumane qui fit tomber à terre. La monture courait dans tous les sens et les pouvoirs de Saroumane seraient en mesure de la calmer mais cela lui prendrait du temps malheureusement et le laisserait vulnérable...

Daska vient de perdre son arbalète pour toujours. Saroumane n'a plus de cheval mais il peut tenter de le récupérer. Je rappelle que le cheval apporte une protection à son cavalier et que donc Saroumane sera plus vulnérable aux coups. Mais sa magie peut l'aider. Je lance un dé. De 1 à 3, Daska commence. De 4 à 6, c'est Saroumane. Le dé donne 1, c'est à Daska de jouer !

Cela était mal partit pour le corsaire, très mal même. Cependant, il ne comptait pas se laisser prendre comme çà. La première attaque venait d'échouer, mais il devait continuer. Sans arbalète, il courut au devant de son adversaire et se mit en position de combat. Il prépara un coup en se jetant sur Saroumane, mais, à la dernière minute, frappa de flanc pour esquiver la parade du bâton ou de l'épée du magicien..

Maître du Jeu Nombre de messages : 2756 Date d'inscription : 18/10/2008

La charge avait été puissante, Saroumane ne bénéficiant plus de la protection de son cheval. WoDao trancha de longs pants de la robe du mage blanc (perd 160 déf) et l'impact de la monture l'avait rendu quelque peu groggy (perd 5 PV). Il en fallait cependant plus pour en venir à bout d'un puissant Maïa venu d'Aman. Curunir utilisa son bâton à deux mains pour faire tomber Poing D'Acier, ce qui marcha. Daska se retrouva sur le dos (perd 5 PV) et se releva rapidement. Il prit alors son épée à deux mains et asséna un coup frontal au mage en même temps que ce dernier tentait un coup d'estoc avec sa lame. Mais Wodao s'abîma quelques peu comme Saroumane parait le coup de son bâton (perd 1 rés). Saroumane ne fit qu'endommager la cuirasse légère de Daska (perd 60 déf). Cependant, la suite des combats risquait d'être plus sanglante...

Récapitulatif mis à jouer. Les deux adversaires sont au corps à corps. Je lance un dé : 1-3, Daska, 4-6, Saroumane. Le dé donne 2, c'est à Daska de jouer.

Maintenant que les adversaires se trouvaient face à face, Daska se mit à faire des pas chassés en tournant autour de son adversaire, dans l'espoir de se retrouver dans son dos, ne serais-ce qu'un instant, et ce pour porter une estocade sur un endroit faible comme la nuque.

Maître du Jeu Nombre de messages : 2756 Date d'inscription : 18/10/2008

A priori, Daska l'emportait facilement sur Saroumane ayant une plus grande maîtrise des armes et de l'escrime, même si le bâton du sorcier s'était plusieurs fois révélé très puissant. Seulement, la magie était l'appanage de Curunir et ce dernier l'utiliserait sûrement. [Notez que comme je ne suis que MJ, Saroumane n'utilisera que des sorts strictement offensifs dans mes posts, ce sera à lui préciser ses autres sorts quand il postera Wink

.] Les deux adversaires se faisaient face et tournaient sur un point central de leur corps. Cela ne dura pas plus de trois secondes, mais les combattants étaient tellement concentrés qu'ils trouvèrent ce court laps de temps égal à une éternité. Tout à coup, Poing d'Acier se fendit pour atteindre le mage par derrière mais les robes du sorcier le protégèrent une fois de plus (perd 80 déf). Seulement, il ne restait à Saroumane plus que de vulgaires oripeaux, qui ne pourraient en aucun amortir des coups. Le mage ne s'était pourtant pas laisser impressioner et une langue de flammes se matérialisa à l'extrèmité de son bâton avant de fondre sur Daska, ce qui eut des conséquences assez dévastatrices (perd 20 déf et 10 PV). L'homme d'Umbar sentit que son heure était proche, il lui faudrait venir à bout de ce sorcier avant de mourir. Il leva WoDao et frappa de taille (perd 40 PV). Le sang ne s'arrêtait pas de couler et rougissait les robes d'ordinaires blanches de Saroumane (perd 5 PV).

Le combat semble tourner à l'avantage de Daska mais Saroumane a plus d'un tour dans son sac. Je lance à nouveau un dé, de 1 à 3, Daska poste, de 4 à 6, c'est à Saroumane. Vu que Daska a jouer deux fois d'affilé, Saroumane a plus de chances de prendr el'initiative, le dé peut donc être relancé. Le résultat final est cependant de 3, à Daska de poster !

Il était temps d'en finir. Daska rassembla ses dernières forces et se mit à enchainer une série de coup, dont l'ensemble se devait d'atteindre une vitesse presque surnaturelle, ne laissant aucun répit à l'ennemi et à sa première erreur, le frapper à mort...

Maître du Jeu Nombre de messages : 2756 Date d'inscription : 18/10/2008

WoDao fendait l'air. Alors que le coup mortel s'approchait, Saroumane leva son bâton (les deux armes perdent 1 rés). Daska regarda d'un oeil terrifié son faucheur s'envoler en éclats. En un cir de rage, il fondit sur Saroumane, le frappant d'un coup de poing à la mâchoire, de l'autre au flanc (perd 30 PV). Le mage n'avait pas le temps de canaliser ses sorts et frappa de sa courte épée le corsaire mais le manqua.

Récapitulatifs mis à jour. Je précise que d'après les premiers jets de dé, Daska avait gagné mais vu que son épée était détruite, j'ai relancé les dés comme s'il se battait à coups de poing ce qui a en quelque sorte sauvé Saroumane. Je lance une fois de plus un dé. De 1 à 3, c'ets à Daska de poster, de 4 à 6, c'est à Saroumane. Vu que Curunir a moins de 50 PV, ses coups seront deux fois moins puissants pour représenter sa fatigue. Le dé donne 1 une fois de plus (le troisième de ce round). A Daska de jouer alors.

WoDao venait de se briser. Mais il ne devait en aucun cas lâcher prise. La fatigue se faisait sentir, mais Daska profitait encore d'un léger avantage face à son adversaire. Lorsque la courte épée du magicien se tendit pour le frapper, Daska ouvrit son bras pour laisser passer la lame en-dessous, et referma ensuite, emprisonnant ainsi le bras de Saroumane, et assena un uppercut à celui-ci, tout en remontant son genoux pour cogner le ventre du Sorcier.

Maître du Jeu Nombre de messages : 2756 Date d'inscription : 18/10/2008

L'enchaîenement rapide brisa le nez du mage (perd 20 PV). Mais Daska sentait le anque de son épée quand Saroumane parvint à se fendre mais la courte lame dévia. Le sorcier roula à terre, son épée frappant de plein fouet une pierre (perd 1 rés). Daska sauta sur Saroumane (perd 5 PV), alors que ce dernier donna un puissant coup de pied entre les jambes de Daska (perd 10 PV). Le combat prenait de sproportions étranges et il devenait d eplus en plus dur aux deux adversaires de gagner...

Récapitulatif mis à jour. Désolé du résultat, les dés n'ont pas été très favorables et ont fait de petits nombres. J'en relance un. De 1 à 3, Daska poste, de 4 à 6, c'est Saroumane. De nouveau le dé donne 3. A Daska de re-re-re-re-poster.

» L'assaut des nains (Manwë attendu)
» L'assaut d'Adrix...
» L'assaut de Dol Guldur
» Eveil... avant le départ
» Accident...[MJ attendu]