L'assaut des nains (Manwë attendu)

[Ceci est à la fois un siège normal et notre quête de seconde artefact, à moi et à Arnthor qui y participera aussi]

Voici deux semaines, un visiteur entra dans la forteresse naine des Montagnes Bleues et demanda à parler au seigneur Boldor Barbepierre. Il se présenta comme Arnthor, le héraut de Namo; et demanda à Boldor d'attaquer Carn Dûm. Le roi nain; retrouvant son vieil ami; n'hésita pas et rassembla ses troupes ainsi ses ses machines de guerre avant de marcher sur la forteresse de Carn Dûm, le héraut de Namo à ses côtés.

Le matin se levait sur l'Angmar, et Carn Dûm était assiégée. Boldor avait ordonné que le bélier, protégé par ses troupes, avance lentement vers les murailles ennemies, tandis que les catapultes et les archers bombardaient les remparts, offrant ainsi une couverture fournie...

Boldor et Arnthor observaient, du haut de leur colline de commandement, le déroulement des événements, supervisant l'assaut...

[Ce sera une manière aussi de relancer l'Angmar aux mains du Bien ^^.]

Alors que les deux commandants observaient le champ de bataille, Arnthor aperçut un aigle approcher de leur position. Comprenant qui était cet aigle, Arnthor tendit le bras et aussitot l'oiseau vint s'y poser. Puis soudain, l'Aigle grandit pour finalement retrouver son apparence humaine, il s'agissait d'Arzaabald, un Ainur également.

Arzaabald salua son frère Arnthor puis Boldor Barbepierre qui n'en revenait toujours pas de cette transformation si soudaine. Le nouveau venu leur adressa alors la parole :

"Bonjour à vous mes amis. Je viens vous prêter main-forte durant ce siège qui s'amorce. Je n'ai certes pas d'armée mais j'espère que mes talents de combat vous aideront."

Sur ce, Arzaabald se métamorphosa à nouveau en un animal, non pas un Aigle mais cette fois-ci en un Ours gigantesque digne des Beornides du Val d'Anduin. Sa fourrure brune était épaisse, sa force était décuplée et ses yeux toujours aussi bleus regardaient Arnthor et Boldor sans la moindre agressivité.

L'Ainur attendait à présent le début de la bataille aux côtés des deux commandants...

"Salut à nouveau, Arzaabald de Valinor. Mais rassure-toi, nous n'aurons besoin d'autre armée que celle des nains pour triompher... L'Angmar va tomber, et ton aide est la bienvenue."

Arnthor avait parlé de sa voix grave et posée, fixant de ses yeux gris l'Ainur face à lui. Puis son visage se durcit, et, alors qu'Arzaabald se métamorphosait, il ajouta, fixant sa bague Aren intensément :

"Aujourd'hui, l'Angmar passe en jugement, ainsi que ses dirigeants. Et la sentence de mon maître est déjà prononcée, mon frère. Cette terre doit revenir aux mains du Bien. Elle servira de nouveau Valinor, et sera un havre de sécurité une fois que je m'y serai installé."

Levant son anneau devant lui, Arnthor le fixa et son regard se voila. Enfin, il ajouta, semblant se remémorer nombre de souvenirs, et sa voix était grave, et investie d'une puissance comme peu en Terre du Milieu en possédait :

"Aujourd'hui, Carn Dûm tombera... Une étoile naîtra de ses cendres, pour rejoindre celui qui depuis toujours l'a attendue..."

Son regard redevint clair, et il fixa durement les remparts face à lui, murmura :

"Eterne est ici..."

Enfin, son regard se porta sur Arzaabald, qui, transformé en gigantesque ours, le fixait d'un air serein. Arnthor le dévisagea un moment, puis, inclinant la tête, porta la main à Aren. Une lueur bleue l'enveloppa bientôt, et sa silouhette sembla se dissoudre, comme disparaît celle d'une personne qui s'éloignerait dans un brouillard épais. Puis, une ombre toute autre semba se former. L'intense lueur diminua progressivement, révélant la nouvelle apparence d'Arnthor : de sa gueule saillaient des crocs effilés, une épaisse fourrure grise le recouvrait, et une lueur bleue brûlait au fond de ses yeux.

D'un commun accord, les deux enfants de Valinor firent face à l'armée de Carn Dûm. En ce jour, l'Angmar perdrait ses meilleures troupes. Le lendemain, Carn Dûm tomberait. Telle était la volonté des maîtres de Valinor...

Maître du Jeu Nombre de messages : 2756 Date d'inscription : 18/10/2008

Voilà des millénaires que les Valar n'avaient envoyés leurs hérauts en ces terres. Désormais, deux Ainur autres que les Istari, où d'autre Maïar détournés de la lumière du pays d'Aman, marchaient au côté du peuple d'Aülë pou triompher de ce qui fût la gloire d'antan du premier lieutenent de Sauron lui même. Nombreux sont ces noms, Premier des Neuf, Roi-Sorcier,... Désormais il siège en Minas Morgul, à la frontière entre Gondor et Mordor, mais son royaume d'antan n'est plus. Certes, il causa la perte de la resplendissante mais malheureusement éphémère Arnor, ne laissant qu'une poignée des descendants de la puissante Numénor éparpillés dans la nature. Carn Dûm, impavide, comme un seul bloc, semblait fixait du regard les stoïques nains qui marchaient d'un pas commun. Leur seigneur, Boldor, se trouvait accompagné de deux Ainur, et la victoire serait grande.

Les machines de siège se positionnèrent en arrière pendant que les guerriers des Montagnes Bleues formaient leurs rangs. Les yeux perçants d'Arzaabald virent que derrière les murs de cette forteresse oubliée s'organisait une armée. Déjà, des archers en livrée noire, portant des armures d'écailles polies, s'étaient postés sur les courtines. Mais les armures naines se riraient de ces vulgaires tiges de bois auxquelles des pointes de fer avaient été données...

Je vous laisse poster. Notez que si vous ne le désirez pas pour le moment, Arzaabald et Arnthor peuvent ne pas poster mais Boldor le doit pour faire agir son armée. Il a aussi la possibilité de déléguer des troupes aux deux Ainur. A vous !

Boldor ouvrit de grands yeux en voyant l'aigle se changer en Maïar, puis il reprit une expression grave, sourit néenmoins en saluant Arzaabald en ces termes :

"Bienvenue parmi nous, mon ami. Ton aide nous sera précieuse pour prendre cette forteresse. "

Puis le seigneur nain des Montagnes Bleues se s'apuiya sur son arme, le Marteau du Destin, un vieil artefact qu'il tenait de ses ancêtres, et il annonça à ses deux compagnons :

"Si cela ne vous gêne pas, je souhaiterais confier le commandement de certaines troupes à chacun de vous deux.

A Arnthor, je confirais mes 1 300 archers, afin que tu utilise ton arc. Et à toi, Arzaabald, je te confirais mes 1 000 Chevaucheurs de Poney, pour que tu puisse entrer en force dans la forteresse après la destruction de la porte. Êtes-vous d'accord avec moi ?"

Boldor observait tout particulièrement Arzaabald, et lorsque ce dernier se changea en ours, il ouvrit à nouveau de grands yeux, avant de se recomposer une attitude plus digne d'un seigneur nain comme lui. Pendant ce temps, ses troupes continuaient de suivre ses ordres, ses archers et machines de guerre tirant sur les guerriers sur les murailles et sur les murailles elles-mêmes. Quand aux guerriers et aux autres troupes de Boldor, ils continuaient d'avancer vers les portes, transportant avec eux le bélier...

[Arnthor, si j'ai bien compris tu t'es transformé en loup ? ou en une bestiole du genre ?^^]

Le grand ours brun observa soudain le roi Boldor et ses yeux scintillants, renvoyant la lumière de Laurelin et Telperion, les deux arbres d'Aman, il fit comprendre instinctivement comprendre au nain qu'il était d'accord avec son plan. Arzaabald attendrait l'ouverture de la porte et chargerait en tête des cavaliers nains réduisant tout ennemi en pièces détachées.

Arzaabald s'approcha du haut de la colline où ils se trouvaient et lança un rugissement puissant et terrifiant pour apeurer les forces ennemies. Le Maia s'avança alors en courant sur ses quatre pattes et en poussant quelques grognements d'exaltation.
Un instant, il se retourna comme pour savoir si son ami allait le suivre.

La bataille débutait enfin.

[Tout à fait, j'ai malheureusement omis de le préciser ^^]

Mais Arnthor, voyant qu'on lui assignait des troupes de tir, décida soudainement que l'apparence d'un loup géant n'était pas très appropriée. Le processus se refit donc dans le sens inverse, l'Ainur retrouvant son apparence courante : celle d'un homme grisonnant au regard empreint de sagesse. Il eut un regard d'excuse à l'intention d'Arzaabald, pour se faire pardonner de ne pas l'accompagner au combat comme ils le désiraient tous deux.

Puis, préparant son arc, il expliqua la méthode de tir aux tireurs nains : lui décocherait une flèche vers un point du champ de bataille, flèche qu'il envelopperait magiquement d'un boule de feu afin de la rendre bien visible. Alors, les nains ouvriraient le feu sur la zone désignée.

Un dernier regard au nain Boldor et à son ami Arzaabald, et Arnthor fut prêt. La bataille pour Angmar pouvait commencer.

Maître du Jeu Nombre de messages : 2756 Date d'inscription : 18/10/2008

Les nains se mirent en marche. Boldor les menait au centre, et Arzaabald se tenait non loin, lui aussi irait se battre au contact des hommes sombres de Carn Dûm. La bataille commença quand Arnthor décocha sa flèche qui explosa à un endroit précis de la muraille. Les archers se mirent à tirer dans cette direction alors que les servants des catapultes faisaient décrire des arcs de cercle aux boulets qu'ils tiraient. Au début, les catapultes ne firent que peu de dommages, mais quand ils eurent de bonnes estimation, plusieurs boulets s'écrasèrent sur les courtines, envoyant à la mort des centaines d'archers humains.

Les flèches des hommes au coeur sombre ricochaient sur les armures naines, aussi solides que de l'airain. Mais, ça et là, plusieurs trous se voyaient dans la ligne de bataille. Pourtant, inébranlables et stoïques, les fiers guerriers ne cessaient de progresser vers les murs jusqu'à ce qu'un boulet écrasa pratiquement totalement un pan de muraille. Des pierres volèrent en tous sens. Boldor profita de cette brèche pour lancer l'assaut. Les corps à corps furent rapidement remportés par les nains qui repoussèrent leurs ennemis. Arzaabald, à la tête de plusieurs guerriers, alla s'emparer du chemin de ronde pendant que Boldor continuait sa percée. Arnthor fit avancer les archers sous son commandement pour les mener sur une colline plus en avant, où ils possédaient une meilleure ligne de vue.

Le plus étrange était cependant qu'aucun humain ne fuyait. Ils semblaient être pris dans un élan de rage et stoppèrent l'avancée naine vers le bastion. Il faudrait user de tactiques plus complexes pour en venir à bout, où se jeter dans une guerre d'usure...

Boldor et ses troupes avançaient lentement mais sûrement vers les murailles, transportant avec eux le bélier. Le seigneur nain serrait son marteau avec force, déterminé à re-prendre la forteresse et l'angmar tout entier pour son ami Arnthor. Une grande tristesse se lisait sur ses yeux alors qu'ils sontemplait les cadavres nains qui, bien que rares, n'étaient pas inexistants. Sa trustesse se mua bientôt en rage de vaincre, et Boldor Barbepierre, Seigneur des Montagnes Bleues, atteint les portes avec ses troupes et son bélier.

Heureusement, les naines n'eurent pas à utiliser leur arme de siège en raison de la large faille qu'avaient provoquées les catapultes. Boldor et se vtroupes pénétrèrent ainsi dans la forteresse, et fauchèrent tout humain assez ou pour se mettre en travers de leur chemin, c'est à dire toute la garnison...

Arzaabald et les guerriers l'ayant suivi étaient parvenus sur le mur d'enceinte de Carn Dûm. L'Ainur sous sa forme d'Ours balayait tous les hommes corrompus assez fous pour se mettre sur sa route. D'un coup de griffe, ses assaillants chutaient du haut des remparts ou s'écroulaient au sol, morts.

Alors que son détachement de soldats avait sécurisait le rempart, Arzaabald aperçut Boldor Barbepierre combattre avec ses Nains dans la cour principale, les défenseurs ne laissaient aucun pouce de terrain aux Nains. Du haut du mur, le hérault d'Oromë poussa un cri terrible essayant ainsi de déstabiliser les forces ennemies.

Après l'intimidation, venait l'action et d'un signe de museau Arzaabald invita les guerriers autour de lui à le suivre dans l'enceinte pour venir en aide à Boldor et sa garde avant qu'il ne soit trop tard.

Maître du Jeu Nombre de messages : 2756 Date d'inscription : 18/10/2008

[Arnthor n'a pas posté mais je répond quand même pour noter la progression de la bataille.]

La discipline et la dextérité des nains à la hache faisait contraste avec la furie et la force brute des hommes d'Angmar. La garnison n'était pas conséquente et déjà plus de la moitié des guerriers en tenue rouge et noir étaient tombés raides morts. Boldor et Arzaabald jouaient respectivement du marteau et des griffes pour venir à bout de cette horde de soldats qui perdait de plus en plus de son nombre et de sa conséquence à chaque nouvelle vague d'assaut. Lors des derniers combats, les hommes préférèrent se rendre que de mourir et Boldor décida de leur laisser la vie sauve en les obligeant de jeter leurs armes à ses pieds.

La bataille était terminée et le roi nain et les deux Ainur se retrouvèrent. Ils passèrent sans difficulté la porte du bastion et débouchèrent dans un palais souterrain. Tout à coup, ils comprirent que ce lieu n'était pas encore purifié, et qu'un mal y régnait. Carn Dûm respirait encore du souffle du Roi-Sorcier et de ses spectres...

PROFILS MIS A JOUR

Les nains n'ont connu que peu de pertes et chaque personnage gagne de l'expérience. Seulement, Carn Dûm n'est pas totalement conquis. Il faudra la purifier totalement. Une armée ne servirait à rien et si les joueurs décident de pénétrer dans le bastion puis le palais, il faudra le faire avec le minimum de troupes. Bien entendu, vous pouvez quitter les lieux imméditament et laisser la forteresse dans cet état.

[Je pense que tous seront d'accord pour continuer Wink

]

Arnthor plissa les paupières : cet endroit empestait le mal à plein nez... Il aurait été sage de ne pas s'y aventurer, mais leur objectif -délivrer l'Angmar- n'était pas encore atteint. Il leur faudrait triompher de chaque ennemi jusqu'au dernier des spectres de Carn Dûm pour en être débarassé.

"Cette bataille est une première victoire, mais il va falloir s'aventurer plus avant dans ces tunnels... Qui m'y accompagnera ?"

Dans ce qu'ils pouvaient voir des souterrains, une étrange brume spectrale semblait se déplacer, comme attendant de les engloutir. Arnthor se tut alors, sentant comme une présence dans ces sous-sols... Comme une entité depuis longtemps oubliée... Arzaabald la sentait aussi, et sa réaction était même : Méfiance, Prudence. Un mal ancien était à l'oeuvre ici et il n'était pas bon de le sous-estimer... Mais autre chose dans ces tunnels frappa Arnthor, et l'Ainur resta là, éberlué, à observer la brume se replier sur elle-même avant de s'étendre de nouveau, comme sous le souffle d'un vent inexistant.

"Il y a... quelque chose..."

Il s'avança, s'arrêta à la lisière des brumes, et, là, se retourna pour échanger un regard avec son compagnon de Valinor, et parut à Arzaabald comme en quête de soutien. Mais cela ne dura qu'un instant, car Arnthor se retourna de nouveau vers le brouillard surnaturel.

"Elle m'appelle..."

Il hésita un instant, puis murmura, dans un souffle à peine audible :

"Eterne..."

Il inspira profondément avant de se retourner et de dire, comme se parlant à lui même :

"Est-ce là l'endroit que le Maître avait choisi pour toi ?"

Alors, un voile sembla se lever de ses yeux, et ils retrouvèrent leur éclat. Il se retourna vers ses compagnons, l'air de rien, et demanda :

"Qui est avec moi ?"

J'éclairçirai encore mon histoire plus tard dans l'aventure.

Boldor et ses troupes étaient entrése en force dans la forteresse et avaient exterminé les défenseurs. C'était une grande victoire pour le peuple nain, mais Boldor savait que pour libérer le pays, cela ne suffirait pas. Le palais souterrain qui s'étendait à ses pieds empestait la malveillance, et Boldor hésitait. Si il pénétrait dans le bâtiment aux côtés d'Arnthor, son ami depuis longtemps, ils ne pourraient être accompagnés que par quelques soldats, et personne ne pourrait donner les ordres à l'armée naine si une attaque surprise se produisait. Malgré touts ces risques, le seigneur nain du Belegost répondit :

"Je t'accompagnerai, Arnthor, mon vieil ami. Et toi, Arzaabald ? Viendras-tu ?"

Puis Boldor se tourna vers ses lieutenants, et posa sa question :

"Cinq de vous viendront avec moi. Qui d'entre vous se sent assez brave pour m'accompagner dans cet antre ?"

Tous levèrent la main, et Boldor ordonna à cinq d'entre eux de venir et se se poster derière lui, les armes à la mains, prêts à défendre la vie de leur seigneur au prix de la leur.

Redevenant un temps sous sa forme humaine, Arzaabald se mit à la gauche d'Arnthor et lui fit un hochement de tête comme pour acquiecer. L'Ainur lui sourit et les deux amis se comprirent aussitôt. Tous les deux ainsi que Boldor et cinq de ses gardes s'avancèrent donc dans le sombre tunnel mais c'est alors que les deux Ainur ressentirent une présence familière derrière eux...

Maître du Jeu Nombre de messages : 2756 Date d'inscription : 18/10/2008

[Vu qu'Arzaabald ne peut plus venir souvent sur le fofo, je pense qu'on peut imaginer qu'il suit les autres et les aideras de la meilleure des manières. J'attends le post d'Estralya avant de vous faire entrer dans le tunnel et de commencer les pérépéties. Ensuite, il ne sera plus nécessaire que tous postent pour aller plus vite Wink

]

C'est plutôt agacée que nous arrivâmes à l'entrée d'un sombre tunnel. Mes yeux violets cherchèrent un rien de lumière mais rien ne se profiler. Mon amie émit une sorte de gloussement et s'avança dans le couloir, éclairant les parois de son éclatante lueur bleu. Je souris. Pour une fois, me dis-je, être un véritable soleil bleu avait du bon. Le temps que je revienne à le réalité, Laliarha avait déjà beaucoup avançait et m'admirait d'un oeil pressant. Je lui emboîtais le pas et arrivai à sa hauteur en une petite seconde. L'animal me toisa avec dépit, elle préférait se mettre en avant. Nous fîmes quelques pas et je vis Laliarha remuait imperceptiblement son museau bleuté, comme à l'affût. Elle se rapprocha de moi, vaguement tremblante. Tiens, quel étrange comportement. Elle qui se croyait toujours si supérieur aux autres. Je réprimai un sourire, inutile de la vexée, pas maintenant.
Soudain, mes yeux violets s'agrandirent, comme ceux d'un chat dans l'obscurité. En effet, j'avais aperçu de vagues silhouette à peine un peu plus loin. Je jetai un rapide regard à mon amie, elle se pressait contre ma robe bleutée. Levant un sourcil, je me demandai bien ce que la biche avait bien pût pouvoir sentir pour être ainsi terrifiée. Nous nous approchâmes des silhouette et je différenciai malgré la distance, des silhouette hautes et...très basses...Des nains! M'empêchai de rire devint plus difficile qu'avant: Laliarha avait-elle peur des nains et de leur tranchantes haches? Elle m'avais entendu mentalement et me foudroya du regard. Ignorant la biche bleu , je filai en silence sur le sol. Folle de joie de retrouver les miens, qui qu'ils soit. Soulagée, surtout... Je n'avais jamais rencontré, en Arda, d'êtres semblables à moi, venant de Valinor.

En un rien de temps, nous nous retrouvâmes juste derrière la petite troupe devant nous. Laliarha, trébucha et vint se ranger derrière moi, dissimulée par mon long rideau de cheveux bleus. A ce niveau, juste derrière eux, il était aisé de savoir qu'Ailée ne se trouvait pas avec eux. Passablement dépitée, je soupirai vaguement et attendis qu'ils se retournent.
Ils semblaient m'avoir également sentie puisque deux hommes se tournèrent vers moi. Je les reconnu aussitôt, bien que je ne soit pas certaine de les avoir déjà rencontrée: Arnthor et Arzaabald. Je n'aurai jamais pensait être aussi heureuse en voyant des gens et finalement, j'étais tout simplement folle de joie. Sous réfléchir, je bondis et sauter aux cous des Ainurs, oubliant toute formalité. Laliarha me contempla d'un regard suppliant tandis que je restais accrochée aux envoyés. Je sentais la peur de mon amie croître tandis qu'elle regardait les haches naines, si bien que je finis par redescendre de mon perchoir pour la retrouver et saluer les nains du Belegost.

Mon amie bleu se détendît légèrement en me voyant près d'elle. Elle se cachait derrière ma chevelure bleu avec réserve, elle n'avait pas confiance en les nains, moi, si. Légèrement gênée de mon emportement, je me présentai aux nains de Boldor et au roi lui-même:

-Je suis Estrelya, héraut de Manwë. Je suis heureuse de vous connaître Boldor des Montagnes Bleus. Pardonnez mon emportement, Votre Majesté. Mais.. Que faites-vous ici, tous?

Boldor ne pu réprimer un sourire amusé en voiyant la Maïa se jeter aux cous d'Arzaabald et d'Arnthor. Un instant, il repensa à sa jeunesse, voilà fort longtemps, où il n'était pas plus mûr ou plus réfléchit qu'Estrelya. *Quelle jeunesse* se dit-il, souriant à nouveau. Puis le seigneur nain avisa la biche bleue qui trottait aux côtés d'Estrlya, et il fronça les sourcils, n'ayant jamais vu tel animal. Il se tourna ensuite vers la femme et lui répondit d'un ton aimable et bourru :

"Je suis également enchanté de faire votre connaissance, Estrelya, et votre comprtement n'est en aucun cas gênant. Nous nous apprêtions, Arnthor, Arzaabald t moi, à débarasser une fois pour toute la région des créatures de Sauron. Voulez-vous vous joindre à nous ?"

Maître du Jeu Nombre de messages : 2756 Date d'inscription : 18/10/2008

[Vu que tout le monde attends, je lance le RP. Ensuite, je ferais le récapitulatif chaque fois qu'un ou plusieurs membres aient posté mais je n'attendrai pas tout le monde.]

Estrelya acquiesça du chef. Boldor eut aussi un hochement de tête et il s'empara de sa hache naine. Les quatres héros pénétrèrent ainsi dans le donjon à moitié souterrain de Carn Dûm. Ils cherchaient à expulser toute menace de ces terres, mais ce serait une tâche bien dure. Un air vicié reposait depuis des siècles dans ces catacombes. Des charmes de protection mystique y avaient été maintes fois prononcés par le Roi-Sorcier lui-même mais sans sa présence, ils n'avaient aucun effet et le passage ne fut en rien bloqué aux quatre purificateurs.

Les couloirs étaient étroits et humides. Les Ainurs faisaient planer une aura de lumière sur tout le groupe, ce qui effraya quelque peu Boldor au début. Il pensa qu'il aurait du prendre peut être un nain avec lui et se trouver entouré de trois êtres à l'énergie magique pure ne lui était guère familier.

C'est alors qu'un hurlement se fit entendre. Un fantôme apparut alors sous les yeux des explorateurs. Le revenant ne cessait d'hurler, ce qui avait pour pouvoir de dématérialiser les armes dirigées contre lui. Comment allaient donc réagir les quatre comparses ?

Arnthor était déterminé à retrouver Eterne, son épée, que son maître en Valinor avait dôté de pensée. Namo avait aussi logé dans cette arme quatre Maïars, ou du moins leurs ombres terrestres, qui se transcrivaient comme quatre silouhettes lumineuses aux côtés d'Arnthor...

Déterminé à retrouver ce temps passé, l'Ainur du Jugement s'avança, levant sa bague devant lui, et prononçant quelques mots en Ancien Langage de la Terre Blanche, sommant le spectre de siparaître dans la langue des maîtres du monde :

"Ecoute-moi, esprit d'un temps oublié, et entend mes paroles : l'heure est venue à laquelle les Maîtres de Valinor ont envoyés leur émissaires en cette terre. Je t'accorde maintenant le repos au nom de Namo, mon maître, le Seigneur du Jugement : va, et trouve la paix..."

Puis, lorsqu'il cessa de parler, il ferma les yeux, et une lueur bleutée émana de sa bague. La saphir qui y était enchâssé brilla d'un éclat surnaturel, et une boule de feu aux reflets indigos en jallit pour aller heurter le spectre face à eux...

L'Ainur eut un grand sourire lorsqu'il vit apparaitre Estrelya en compagnie de son amie, il l'accueillit tendrement dans ses bras. Il ne l'avait pas vu depuis trop longtemps. Mais bien vite, la gravité de la situation rattrappa le Maia et il put voir son ami Arnthor incanter puis faire disparaitre le Spectre en face d'eux.

Arzaabald ne fit rien, il laissait faire Arnthor et ne bougerait que si son ami était en mauvaise posture. Ses yeux clairs et purs observaient la scène avec attention et comme pour se rendre plus fort, il serra la main d'Estrelya avec rigueur tout en attendant un éventuel danger. Il était prêt à agir au cas où...

Je restai également immobile aux côtés d'Arzaabald et du roi nain. Apparemment, Arnthor avait perdu quelque chose auquel il tenait. Je n'avais aucune idée de ce que cela pouvait bien être. Je l'aiderai, bien entendu. Il était mon frère de Valinor, je devais pas conséquent toujours l'aider, bien que Laliarha ne semblait pas être du même avis. En effet, mon amie était nerveuse et restait coller à moi. Elle jetait parfois un regard furtif aux nains. Déprimée par sa peur qui me touchait, je le lui insufflais une vague de calme. La jeune biche sembla se calmer et reprit lentement son habituelle air fier et supérieur. Je souris discrètement en voyant qu'elle s'approchait de seigneur nain du Belegost, imperceptiblement.

Après que mon amie me rouvris ses pensées, ce qui révélait sa confiance, je m'intéressais avec appréhension au spectre qui était apparût devant Arnthor. Mais, lorsque je vis la bague bleu d'Arnthor, je me désintéressée au spectre devant nous. Quelle étrange bague... Laliarha avait détecté mon intérêt et contempler, elle aussi, la bague du héraut de Namo. La biche changea de côté et vint se poster auprès de Arnthor. Comme toujours, la vue du monstre me laissa de glace, nullement impressionnée. Cependant, par pur prudence, je me préparais en touchant rapidement, du bout des doigts, le saphir ornant mon collier. Confiante, je laissai Arnthor agir seul. il n'avait pas besoin de nous, pour l'instant. Soudain, je sentis la main d'Arzaabald s'emparait de la mienne, je souris à l'Ainur, heureuse de le revoir, moi aussi. Laliarha, néanmoins n'eut pas l'air ravis du tout. Elle recula et arriva à ma hauteur, adressant un regard haineux à Arzaabald.
Je ne fis cependant pas beaucoup attention au saut d'humeur de Laliarha, qui était jalouse comme cela devrait être interdit. Malgré moi, je m'y habituai...

Maître du Jeu Nombre de messages : 2756 Date d'inscription : 18/10/2008

La magie pure des Valar qui sortait d'Arnthor suffit à destabiliser l'esprit qui se mit à errer sans but dans les couloirs. L'Ainur parvint aussi à l'ensorceler et à s'emparer de son esprit quelques instants. Le spectre regarda Arnthor et parla en ces termes :

"Je ne vous veux aucun mal. J'exaucerai un de vos voeux mais un seul après quoi je disparaitrais. Sachez que je suis attaché à ce lieu contre mon grès et dès que je ne serais plus, d'autres spectres seront allertés de votre présence en cex lieux. Sinon, laissez-moi errer ainsi, comme une pauvre âme que je suis, et je serais donc condamner à ne jamais trouver le repos éternel auqeul j'aspire depuis si longtemps."

Arnthor avait toujours les yeux fermés, mais connaissait déjà la réponse : pour que le mal disparaisse de cet endroit, il leur fallait exterminer chaque spectre, et monstruosités de cet antre du malheur.

Rouvrant les yeux, le vieil Ainur jeta un regard à ses compagnons, qui connaissaient déjà sa réponse, et affermirent leurs prises sur leurs armes. Enfin, Arnthor se retourna vers le spectre, et parla dans la Langue de Valinor :

"Qu'il en soit ainsi. Au nom de Nàmo, le Grand Juge d'Arda, je te libère de cet enveloppe spectrale..."

Tendant la main, sa bague Aren s'illumina soudain :

"Va maintenant en paix, tout en sachant que ce lieu sera purifié derrière toi..."

Maître du Jeu Nombre de messages : 2756 Date d'inscription : 18/10/2008

Un large sourire se dessina sur les lèvres du spectre. C'était un regard franc et honnête qui se posait sur Arnthor, il était clair qu'il n'y avait pas d'entourloupe dans ce que disait cette âme en peine. Sa voix si dénuée de vie, si pathétique, résonna une fois de plus dans ces couloirs :

"Je ne serai libérée qu'après avoir aidé des personnes en quête de purification de ces lieux. Dites-moi ce que vous voulez et je le ferrai, sans ça je ne puis être libérée."

Arnthor réfléchit rapidement : il n'avait aucun besoin urgent dans l'immédiat, mieux valait donc parer à leur orientation, afin que leur quête puisse se terminer :

"Dis-moi dans ce cas où siège le Mal en ces lieux, et comment nous pourrons nous y rendre ?"

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