L'assaut de Dol Guldur

Après avoir franchit les montagnes par des sentiers connus des elfes et d'avoir traversée une partie de la forêt Noir. J'arrivai, au côté de Maïwen, dans les territoires proches de Dol Guldur, des territoires hostiles...
L'armée n'était plus bien en rang mais avançait discrétement dans la forêt en tirailleur. Le type de combat que nous devions adopter était simple et évident: l'ambuscade.
Je regardai en l'air car une ombre venait de passer à côté de moi et j'entendit un cri d'aigle.
Il avait repéré des ennemis non loin de nous, des araignées et des orques accompagnée de quelque trolls apparement.
Je regardai Maïwen.

"Un petit groupe d'ennemi s'approche de nous." dis-je en prenant une flèche dans mon carquoi et la posant sur mon arc.

Un mj pourrait-il s'occuper de la bataille?

Bon, me revoilà. Je suis désolé de ne pas me connecter plus souvent mais le temps me manque. Je donne donc seulement les règles d'arbitrage.

Vous pouvez commencer par des parlementations. Dans ce cas, chaue joueur présent peut poster jusqu'à ce que la bataille commence. Quand ce sera le cas, seul les généraux dont des troupes sont impliquées dans la bataille peuvent poster. Donc, au début, Morkar et Helenna ne pourront rien dire.

La bataille est divisée en plusieurs tours. A chaque tour, tout le monde peut poster UNE SEULE FOIS. Je vous conseille de ne pas vous limiter à une seule action mais de parler de toutes vos troupes en action.

Chaque camp peut prévoir un plan de bataille qu'il m'enverra par MP. Ce n'est pas obligatoire mais ça me permet de prévoir vos actions à l'avance.

Maintenant, à vous !!!

[Bon, je commence par les parlementations. Franchement, je n'ai pas envie d'en venir aux mains. Et puis, je ne suis pas là ce week, je prend donc les devants. N'hésitez pas à poster en disantq ue cela se passe avant mon poste. Pardonnez les erreurs et les maladresses, je rédige à la va-vite, j'ai peu de temps.]

Dretz aparut dans l'encadrement de la porte, l'air trimpohant. Visiblement, il avait remplis la mission que je lui avais confié: S'occuper des bombes, des résevres de fumigènes et des catapultes. Parfait. Enfin, je pouvais souffler, soulagée d'un poid terrible: L'idée d'être attaqués et vulnérables. Heureusement, à présent, même en cas d'attaques je n'aurais pas à m'inquiéter. Nos armées étaient devenues immenses, nos défences optimales. J'allais enfin pouvoir profiter de Notre terre, à moi et à Morkar.
Car Dol Guldur était à nous. Nous possédions cette fortresse et ses alentours. En matière matérielle, cela me suffisait emplement. Une place-forte, je ne demandais rien de plus. De toutes façons, tout était à nous. Ciel, océans, montagnes, nous pouvions aller partout, cela nous appartenais. A présent, nous avions une maison, un endroit où se reposer: calme et serein. J'étais bien mieux ici qu'en Angmar, pour plusieurs raisons qui m'étaient personnelles.

Dont l'une des principales: Nous n'avions tuer aucune âme qui vive pour s'emparer de la citadelle. Gundal et les elfes d'Eregion avaient fuit, étaient rentré chez eux. Ma conscience n'était pas tâchée, au contraire, je savais que j'avais sauvé la vie de Gundal et des siens. Personnelement. J'avais peut-être fait une bêtise et montrer trop de pitié pour les elfes. Peut-être cela allait-il me revenir dessus, nous revenir dessus. Et en ce cas... Je m'en voudrais pour toujours. Je m'en voudrais d'avoir sauvé les vies qui voudraient nous nuir, alors que nous les avions laissé filer. Les elfes, surtout ceux d'Eregion, nous devaient quelque chose, nous ne les avions pas massacrer. Quel beau présent...
Rassérénée, je fis signe à l'Uruk que j'avais envoyer préparer les défences de filer. J'étais satisfaite, calmée, tout irait bien.
La nuit tombait, le temps était passé très, très lentement. En même temps, passer la journée à tourner en rond en attendant d'être bien certaine qu'on ne risque rien dans l'immédiat n'a rien de très divertissant. Mais à présent, j'étais bien sûre que personne ne passerait.

Enchantée, je sortis donc de mes appartements et regagnais ceux de ma moitié d'un pas sautillant. J'allais pouvoir lui annoncer que nous allions enfin pouvoir nous poser un peu avant de repartir à l'aventure. Du repos ne serait pas de trop, entre les divers évènements, dont le décès de ma soeur et de mon père adoptif, nous n'avions eut le temps de rien. Etant donné que je courrais de droite à gauche en permanence, lui de même, nous nous appercevions seulement, ce qui devenais plus que frustrant.
Je pénétrais dans les appartements de Morkar, sans prendre la peine de toquer à la porte. de toutes façons, c'était inutile, comme je le pensais: il n'était même pas là. Cela ne me dérangea nullement, je m'installais près du balcon fortifié et fixer le ciel masqué de nuage qui s'assombrissait encore. Tout était calme. Les orques étaient loins de ma vue, ils s'agitaient dans les souterains. Etant donné la pression monstrueuse que je leur avais mis, ils se tenaient prêts à n'importe quelle attaque. C'était parfait. Voilà, c'était le mot: parfait.

Soudainement, mes réfexions furent interrompues par le bruit de battemens d'ailes. Très reconnaissable. Je tournais la tête tandis que Morkar pénétrait par le balcon, près de moi. Je me levais à une vitesse folle et enrouler mes bras autour de son cou en une fraction de seconde. Un peu sauvage, certes, mais j'étais tellement heureuse de le voir arriver si vite, comme s'il avait sentie ma présence. Notre relation était la plus forte qu'il soit. La preuve: Il me localisait sans même que je le prévienne par télépathie ou appel. Quelle étrange fusion, tout de même. Ne lui laissant pas le temps de placer un mot, je fis d'une voix enjouée en dessinant les contours des tatouages sur son torse du bout de mes doigts froids:

"J'ai enfin finis de consolider les défences. J'ai fais placé des pièges, tout est prêt en cas d'attaque. Donc, il n'est plus le temps de se hâter à consolider Dol Guldur. Nous avons toute l'Eternité, rien que l'Eternité et...

Je n'eus pas le temps de finir ma phrase, dommage. Car j'avais cru entendre du bruit.Je redressais la tête et mis sur le pointe des pieds, regardant à l'horizon. Immédiatement, mes yeux me sorirent de la tête et mes pensées devinrent plus féroce qu'un Warg enragé. Loin, trop loin pour qu'elle soit à porté de tire se tenait une immense armée. Immense. Nom d'un chien! Ils approchaient. Folle de rage, je déroulais mes bras et me décoller de Morkar, les lèvres retroussées lorsque je vis les bannières elfes des armées. Les elfes nous attaquaient, sans aucun doute. Quels espèces de sales petits... Aaah, mes pensées se perdirent dans ma rage soudaine. Comment osaient-ils briser NOTRE moment?! Maudits soi-ils. Ils allaient me le payer. Et d'abord, que fabriquaient-ils ici? Ne savaient-ils pas que nous étions un territoire Neutre? Les chacals... Vouloir nous attaquer, nous... Ces idiots se trompaient d'ennemi!
A mes côtés, Morkar restait impassible, mais je sentias bien qu'il était aussi venimeux que moi, en ces instants. Comment pouvait-il garder un calme aussi implacable? Sagesse, peut-être. Tandis que je bondissais intérieurement de fureur, les elfes avançaient. Et dès, qu'ils furent à porté de voix je me dressais sur mes pieds, me dressant, plus menacante qu'un ouragan malgré ma petite taille. Ils allaient voir à qui ils avaient affaire!
Donc, je les interpellaient, avant que Morkar ne me traîne à l'abris. je m'adressais surtout à Gildor d'Imladris, le meneur, comme toujours. Mes yeux avaient zoomés sur lui, au premier rang. En tous cas, je devais au moins leur reconnaître qu'ils avaient été très discrets:

"Que fais-tu, Gildor d'Imladris ? Que faites-vous tous ici? Ne savez-vous pas que cette forteresse n'est pas celle du Grand-Oeil mais la Nôtre? Savez-vous au moins à qui vous vous attaquez, elfes ?! J'en doute. Vous devriez cesser de rester cloîtrer chez vous car il se passe des choses, au dehors. Par exemple, vous devriez savoir que ne n'étions ni vos alliés ni vos ennemis. Que nous n'étions pas vos ennemis. Cela peut changer.
Vous n'avez tous pas la moindre idée de ceux à qui vous avez affaire. Pourtant, vous savez qui je suis et qui il est, non ? Apparemment, non. Vous ne savez pas ce que vous faites, vous pensez attaquer le Mal, vous avez tord. Si vous aviez réfléchit, vous auriez su qu'un suppôt de Sauron n'aurait pas laisser Gundal D'Eregion et son armée quitter les lieux avant qu'il y ai massacre ? ET SELON VOUS, SERAIS-JE DU CÔTE DE CEUX QUI ONT TUE MA SOEUR ET MON PERE? Finis-je par hurler, leur présence était si injuriante et cruelle.

Je perdais mon calme, ivre de fureur que Morkar me ceintura la taille. Bon sang! Les voir là, à nous attaquer, alors qu'ils n'avaient aucun motif... Si seulement ils étaient un peu sensés, ils sed outeraient bien que je ne me rangerais pas avec ceux qui ont tué deux de mes proches. Ma soeur jumelles, en plus! Révoltant, insultant, intolérable... Et comment osaient-ils ? Je les haïssaient. Mais comment avais-je manifester une affection pour ces êtres sans logiques, cruels et qui me rendait malheureuse? Pourquoi Diable avais-je donc empêcher Morkar de les tuer? Ah oui, parce qu'Il m'avait fait peur et que j'avais eu pitié de Gundal et des autres.
Ils ne comprenaient rien. Je bouillais de rage, et par bonheur Morkar me garder contre lui. Il devait sentir les battements saccadés de mon coeur sous ses mains. Je posais cependant une main rassurante sur la sienne, je ne voulais pas qu'il attaque les elfes en face. Et non pas parce que j'aimais ce peuple repoussant, de mon point de vue en ces instants, mais pare que je l'aimais lui. Il était hors de question qu'il s'expose. Hors de question. Ce problème était le miens, je me sentais directement visée. J'avais l'impression que les elfes étaient là juste pour me rappeler qu'Idrial se serrait trouver dans leur rangs, face à moi. Contre moi. Et aussi pou s'en prendre à mon amoureux, ce qui était monstrueux. J'étais hors de Moi. Mais n'était-ce pas un peu normal? N'était-ce pas normal pour moi, moi Helenna ? Comment les elfes était-ils capable de se retourner contre moi ? Mystère. Tout ce que je savais, c'était que seul les bras de Mon Démonon m'empêchait de me transformer en furie. Jamais je n'avais renssti autant de haine. Jamais.

Alors que le petit groupe d'orques fut décimé en moins de deux sans aucune perte(oui on oublie ca), l'armée elfe avançait vers la forteresse de Dol Guldur, puis ils s'arrêtèrent à une distance assez grande.
Je talonnai mon cheval qui avança droit devant puis je m'arrêtai. Une femme inconnue me parlait de haut de la forteresse, et j'écoutai.
Mais cela ne me semblait pas très cohérent, pour moi Dol Guldur a toujours été une forteresse maléfique, une prison avec des tas de salle de torture, et elle a même été le repaire de Sauron Le Nécromencien il y a longtemps.
Je pris ma respiration et dit à haute voix pour que la femme l'entende:

"Je n'ai pas vraiment l'intention de parlementer, nous venons assiègé Dol Guldur qui est et a toujours été pour moi une forteresse du Mal."

Puis j'attendis une réponse même si pour moi, ma décision était pris: nous allions assiègé Dol Guldur.

Au dires de Gildor, je me mis à me débattre comme une diablesse dans les bras de ma Moitié. Je me souvenais très vaguement, lors de mon enfance en Lorien, de Gildor d'Imladris. Je l'avais toujours détesté pour une raison bien simple: Il ne comprennait jamais rien. Pour lui, c'était soit tout blanc, soit tout noir, un peu comme Idrial. Sauf que voilà, cette vision était parfaitement stupide et enfantine. Il restait ancré dans ses petits préjugés, mijotant dans ses idée de sauver le monde. S'il pensait sauver des prisonnier de Dol Guldur, il se trompait lourdement: A ma connaissance, nous n'avions toucher à aucun elfe.
D'abbord, il inventait complètement, deuxièmement, il semblait ne pas avoir l'intention de parlementer. S'il avait cru de serait-ce qu'une fraction de seconde que je pensais à parlementer avec lui et son immonde petite armée elfique, il était vraiment naïf. Car je n'avais pas l'intention de parlementer. Car en plus d'être venu troubler mon bonheur et me rappeler bien des choses , ils n'avaient aucune raisons de le faire. Donc, je risquais de perdre mon hâvre de paix pour les élucubrations de tout un tas de pacifistes.

Non mais vraiment! Je me sentais bien, tout à l'heure, j'étais la femme la plus heureuse du monde lorsuqe j'admirais la Lune dont j'étais si proche en attendant mon amoureux! Et voilà, cette bande de traîtres se retourner contre moi. Alors que je n'avais rien fait, et Morkar non plus. En plus, j'étais la soeur d'Idrial, ex leadeuse et la fille adoptive de Galadriel et Celeborn. Que diraient mon père et ma soeur s'ils les voyaient ainsi, voulant ma peau?!
Dire qu'il n'y a pas si longtemps, je dissudais Morkar de tuer des elfes d'Eregion. Nom d'une pipe, comment avais-je pu être aussi stupide? Il n'aurait pas dut m'écouter, cela nous aurait éviter le pseudo-siège des armées elfiques.
Là, je bouillais vraiment de rage, prête à exploser. Je haïssais les elfes. je haïssais également le Bien et ses petits principes de preux chevaliers contre les ...Méchants. Méchants, Gentils... Cela, c'était bien un principe du Bien, tiens!
Et ce principe, je le trouvais enfantin, naïf et surtout borné. Qui a part un elfe pourrait bien dire: "De toutes façons, avant c'était une forteresse du Mal, alors qu'importe qui l'occupe à présent, nous considèrons que c'est la même chose!" Quelle ironie...
Mais, ne laissant pas le temps à mon Adoré de répondre, je répliquais d'une voix réfigérante:

"Allons bon, parlementer avec Vous? Jamais au grand Jamais ! Il est inutile de parler avec des elfes se disant sage, alors qu'ils sont abolument absurdes! Vous êtes tellement limités que vous restez sur vos avis dépassés sans connaître ce qu'il en ait à présent! Vous vivez dans le Passé, c'est votre problème. Alors, Gildor d'Imladris, si tu veux assieger, à ta guise, assièges. Mais si tu réfléchissais un peu, tu saurais que jamais je ne me rangerais avec les armées du Mal, je te rapelles Idrial fut tuée de leur main. De toutes façons, je pense t'avoir cerné, depuis le temps que nous nous connaissais: Tu as toujours était un soit-disant meneur sans coeur bien décidé à faire régner la Paix en Terre du Milieu.
Hélas, c'est toi qui vient troubler la paix que nous voulions, en nous installant ici. Et dis-toi bien que ceux qui perdront la vie durant le siège seront mort par ta faute et pas pour une victoire sur l'Ennemi. Mais c'est ta conscience, après tout. Toujours est-il qu'ils ne seront pas morts pour la Liberté mais pour... pourquoi, exactement? Pour de vieilles rancoeurs? Bonne idée.
Après, si c'est seulement pour jouer au vaillant soldat, va jouer ailleurs et contre tes véritables ennemis. Penses bien que si nous étions hostiles, nous aurions put attaquer Mirkwood, il y a un moment. Nous aurions également pu tuer les soldats d'Eregion qui se trouver ici avant nous et Gundal avec.

Sur ce, je vous laisses préparer votre siège. A bientôt.

Sur ce, je priais avec douceur Morkar par la pensée de me lâcher. Il le fit. Et sur ce,Je rentrais dans Dol Guldur, distibuant ordres et regards haineux au passage.


PS= Morkar, tu peux poster pour parler avec Gildor si tu veux, tout comme les autres. Ah oui, Gildor, ne prends pas tourt ce que je dis pour toi. C'est Helenna, pas moi ^^ (enfn si, un peu quand même)

Morkar lâcha doucement Helenna, qui, furieuse qu'elle était alors, s'en fut dans ses appartements, hors de vue des elfes. Morkar, lui, n'avait pas encore été vu des elfes en contrebas : toujours dans l'ombre du pilier, il réfléchissait. Sa forteresse puvait soutenir pareil siège, sans nul doute... d'autant plus qu'il pourrait recevoir de son frère des renforts en cas de besoin urgent. Indécis, Morkar parla calmement, et sa voix grave résonna aux oreilles de tous les elfes présents, sans qu'ils voient pour autant leur interlocuteur :

"Nous verrons cela, Gildor d'Imladris. Je viens à votre rencontre pour me voir exposer les différentes raisons de votre attaque contre ma forteresse."


Puis, reculant, Morkar se mit à parcourir les couloirs de Dol Guldur, descendant sa forteresse, alors que le silence tombait sur l'armée elfe. Des tambours, lents et sourds, martelèrent l'air de leur son grave et mesuré. Malgré lui, Gildor jeta un regard rapide autour de lui, à la limite de l'inquiétude. Les battements de tambour s'intensifièrent, et Morkar n'avait toujours pas paru aux portes de la forteresse.

Au plus profond de sa tour, alors qu'il descendait quatre à quatre les escaliers sinueux qui le mènerait à la porte, Morkar se concentra. En tant qu'Ainur, il avait la capacité de changer à volonté de forme, bien que cela lui coûta un certain effort. Il fit le silence dans son esprit, et, calmement, se remémora l'apparence de Gildor, qu'il avait observé du haut de la tour. Tous les détails qu'il pouvait retenir de l'elfe qui menait l'armée investirent son crâne, et, y ajoutant sa touche personnelle, il incanta, murmurant quelques anciens mots de pouvoir.

Les cornes de son front s'effacèrent, se rétractant pour laisser place à un front et un visage d'elfe. Ses griffes disparurent elles aussi, et sa peau vira de nouveau à la couleur pâle des elfes. Sa taille diminua quelques peu, il pedit quelques dix centimètres. Alors commença la vraie transformation...

Il modela son visage, et son corps dans son entier, afin de devenir l'exacte copie de ce qu'il avait vu de Gildor. Mais, dans le même temps, il modifia certains détails, afin d'être à présent un elfe de même port, même stature, même démarche que le général de Fondcombe. Mais il ajouta une personnalisation : sa chevelure devint noire comme le jais, pour aller avec le manteau qu'il portait désormais. Ses traits de visage changèret quelques peu, eux aussi, puis, tout fut prêt.

Les tambours résonnèrent encore plusieurs fois, puis se turent. Les grandes portes de fer s'ouvrirent, et une silouhette elfique en sortit : Morkar était là. A une centaine de mètres de Gildor, il observait. Puis, avançant de quelques vingt mètres, il parla de nouveau d'une voix calme, assurée :

"Que disions-nous ? Ah, il me semble que nous discutions des raisons d'assaut de Dol Guldur."

Calme, Morkar observa Gildor, qui se tenait, indécis, devant lui.

"Vos renseignements doivent dater quelques peu. Dol Guldur n'est plus un sanctuaire maléfique : la preuve, l'OEil n'est pas ici, ce qu'il n'aurait manqué de faire si j'avais été son laquais.

Mais je suis certain que vous devez avoir envie d'en parler, Gildor d'Eregion. On dit le plus grand bien de vous, dans toute la Terre du Milieu...

Ne voulez-vous pas venir discuter avec moi, en ami, afin que je vous fasse comprendre vos erreurs passées ? Ne désirez-vous pas monter sur votre Grand Aigle, et me rejoindre au sommet de ma Tour, dans mes appartements ? Je suis certain qu'Elrond lui-même ignore tout de mon cas..."

Quand je vis la silouette approchée au loin, cela ne me parut pas anormal, il venait pour parlementer, et je n'était pas contre après ce que m'ait dit Helenna, Dol Guldur a peut-être changer...
Mais quand la silouette fut assez plus pour bien la distinguer, je commençais à me poser des questions, cette personne m'est étrangement familière: ma même démarche, les mêmes cheveux, le même vis... !!! le même visage??!! je n'en croyais pas mes yeux, c'était moi!!
Mon cheval le regarda s'approché puis tourna et leva la tête vers moi d'un regard déboussoler.
Mais après, je me souvins avoir entendu que certaine personnes avait le don de métamorphose, et puis aucun double de moi n'existait!
Je tentai alors cette phrase:

"Pourquoi ne me montrez-vous pas votre vrai visage, Seigneur de Dol Guldur?"

Puis j'attendis que la sorte de "moi" ait fin ide parler avant de répondre.

"Gildor, d'Imladris." repris-je en marquant bien le "d'Imladris"

"Et bien, vu que apparement il y a eu du changement à Dol guldur je veux bien parlement.

Je sliffa un grand coup, le son résonna plusieurs fois avant de s'éteindre. Puis, je vis mon Aigle Géant au loin avant d'attérir à côté de moi.
Je descendis de mon cheval pour monter l'aigle.

"Je vous attends"

Je talonnai mon aigle qui s'envola vers la plus haute tour de Dol Guldur.
Il vola très haut et j'observai le paysage, le ciel était brumeux. Ensuite il se posa sur un balcon de la tour, je descendis et attendis la venue du... de "moi"...

D'un geste, Morkar appela à lui un immense corbeau noir de la forêt de Dol Guldur. Lestement, il lui sauta sur le dos, et, d'une impulsion mentale, lui intima l'ordre de suivre l'aigle de Gildor dans les cieux. Le vent fouettait le visage de l'Ainur déchu tandis qu'il chevauchait sa sinistre monture, debout sur son dos. Morkar respira profondément l'air que la brise lui offrait, mais revint bien vite à ses occupations. Rejoignant Gildor au sommet de la tour, il lui fit signe de se poser sur la plateforme de fer, entourée de crocs de métal, qui culminait, au sommet de la forteresse. Là, Morkar mit pied à tere, imité par le général elfe. Ils restèrent silencieux un moment, à quelques centimètres de l'abîme, à observer la forêt. Morkar, légèrement en retrait, hésita à pousser Gildor dans le vide, estimant que cela mettrait peut-être fin à ses ennuis. Mais il n'en fit rien, songeant que l'elfe évoquait chez lui des souvenirs qu'il ne se souvenait pas avoir vécu. Intrigué, le démon observa encore le jeune elfe, qui, au bord du gouffre, les cheveux dans le vent, se dressait fièrement, détaillant la forêt alentours. Ce jeune elfe musculeux lui appelait quelqu'un... mais il ne se souvenait plus qui. Levant la mainvers le dos de Gildor, il la posa sur son épaule. L'autre se etourna, interrogateur, et Morkar ne put s'empêcher d'admirer son sang-froid : il était si sûr de lui qu'il ne craignait pas qu'on attente à ses jours. Cet elfe devait vraiment être exceptionnel, mais il ne se souvenait plus de qui il lui rappelait...


"Laissons nos armes sur ce sommet, en signe de trêve et de négociations."


Et, sortant doucement ses deux Lames d'Onyx de son manteau noir, il les posa délicatement sur le sommet plat de la tour sur laquelle ils se tenaient. Se relevant, il observa Gildor d'un air ambigü, puis, lentement, remonta sur son corbeau, et descendit de la tour, dessinant des arabesques dans le ciel. Derrière lui, Gildor suivit, sans armes lui non plus, sur son aigle géant. Arrivé à une petite fenêtre, Morkar entra, et renvoya son corbeau. Gildor fit de même l'instant d'après, et, alors que Morkar retrouvait ses appartements, l'elfe observa les lieux. Dans la pièce où ils se trouvaient, la seule lumière provenait de l'unique fenêtre, par aquelle ils venaient d'entrer, derrière eux. Les murs de la pièce étaient couverts de gravures datant de l'époque du Grand Nécromancien : elles dépeignaient l'a transformation d'elfes en orques, et leur domination sur des esclaves provenant de tous les Peuples Libres de la Terre du Milieu. Lorsqu'il les détailla du regard, Gildor ne put réprimer un frisson d'appréhension, qui courut le long de son échine à la manière de quelque insidieux serpent. Détournant le regard, il s'occupa d'observer le mobilier. Deux canapés de cuir sombre entouraient une table basse en fer noir. Elle aussi était ornementée de scènes de désolation, d'un réalisme surprenant. Malgré la répugnance qu'il éprouvait pour ces ouvrages, Gildor se devait de reconnaître qu'ils avaient été façonnés de main de maître...

Morkar le poussa doucement en avant. Le contact de cette main si pareille à la sienne sur son dos fit sortir Gildor de son immobilité momentanée, et il avança de quelques pas. Gildor vit alors Morkarprendre place sur l'un des divans, celui qui se trouvait dos à la fenêtre. L'Ainur déchu à l'apparence d'elfe s'y allongea d'une manière détendue, et, la main dans la paume, observa le général elfe avec insistance, le priant de faire de même, et d'aller prendre place sur le second canapé, face au seigneur de Dol Guldur. La lumière qui émanait de la fenêtre, derrière Morkar, le parait d'une espèce de halo lumineux, et c'est avec décontraction que le démon attendit que Gildor se mette à l'aise.

Je survolais les escaliers tortueux de la Tour en jurant pour Moi seule. Descendant les marches à une vitesse folle, mon immense rideau de cheveux noir clauquant contre mon dos dénudé au gré du courant d'air traversant les esclaiers en colimaçon. Mes bottes cliquetaient sur les marches de pierre grises, preuve que je tapais fortement des pieds à chauqe marche.
Mais malgré le fait que mes bruit de pas résonne avec focrce, on aurait put croire que je volais littéralement au dessus des escaliers, de par mon incroyable vitesse et mon long voile de cheveux volants en tous sens autour de mon visage diaphane.
On dit que l'Amour donne des ailes, ce qui expliquerait ma rapidité. Sauf que cette fois-ci, ce n'était pas ma folle passion pour Morkar qui me donnait cette dextérité hors normes mais la Haine. Une colère que je parvenais à maîtriser car je savais que j'allais bientôt pouvoir exprimer toute ma fureur, envers Gildor d'Imladris. Haïr quelque'un à ce point était-il possible? Mes sentiments ne venaient-ils pas une fois de plus de trangrécer les loies de la nature ? Mes ressentis semblaient toujours multipliés. J'aimais à la folie, inconcevablement, je détestais aussi à un point prodigieux. Et les intentions pacifistes de Morkar me passaient au deçu de la tête, cela m'importais peu.

J'avais pu, Car j'avais coompris que Morkar souhaitait parlementer. Moi pas. Mais c'était son opinion, il faisait ce qu'il souhaitait, comme toujours. Du haut du Donjon, un epace près du ciel, mon hâvre de paix où j'aimais aller pour réfléchir, ou juste écouter ou encore regarder, j'avais pu suivre dans yeux les allées et venues de Morkar et Gildor. J'avais aussi put voir que ma Moitié s'était changé en Gildor d'Imladris, je le trouvais nettement moins attirant -physiquement- ainsi déguisé. Voir mon amant dans la peua de mon ennemi, cela n'était vraiment pas passé.
J'arrivaisz donc devant la porte dans appartements de Morkar, bien décidée à avoir mon mot à dire. On avait beau appeler Morkar "Maître", j'étais la "Maîtresse", j'avais donc parfaitement le droit de me joindre au général elfe et à mon aimé.
J'entrais sans frapper, comme toujours. Une expression franchement hostile et revêche sur le visage. Ayant troqué mon minuscule bustier de peau noir pour un corselet de métal noir et ayant ceinturer mon épée à mon flanc, j'avais l'air encore moins aimable que tout à l'heure. Mes yeux charbonneux en disaient également long sur ce que je pensais des évènement.

Lorsque je pénétrais dans la vste pièce, je découvris Morkar, affalé sur l'un de ses canapés de cuir, son air détendu et sa mine "Gildorienne" me laissaient de marbre. Gildor était encore debout, près d'un sofa, lui aussi. Cette scène "amicale" m'arracha un grognement. C'était vraiement stupide d'inviter Gildor dans les appartements de ma Moitié. Je m'en vexer presque. La seule idée de voir ce traître de Gildor s'asseoir sur le canapé sur lequel je m'étais tant de fois étendue me dégoûter passablement. Plus jamais je ne poserais un doigt sur le divan de cuir après le passage de ce maudit Gildor.
Mais, faisant pour le moment fi de mes constatations et remarques, je m'avançais dans la pièce de mon habituelle démarche féline. Morkar-Gildor prenant toute la place sur le premier siège et le véritable Gildor allant prnedre place sur l'autre, je m'assis donc en équilibre sur l'accoudoir du canapé de Morkar, mettant ainsi une certaine distance en son corp gildorien et Moi. Malgré ses cheveux, qu'il avait gardé noirs, je n'avais pas l'impression d'être -visuellement- près de Mon Démon. Il ressemblait tellement parfaitement à notre Charmant Hôte, que cela me troubla. Pourtant, je le sentais toujours pareil, mais ses manières à lui et son apparence de Démon me manquait vraiment. Je n'étais pas superficielle du tout, j'aimais seulement le voir tel qu'il était, puisque je l'aimais pour ce qu'il était. Voilà pourquoi le voir sous forme elfique me désarmée parfois. Là, j'étais carrément perturbée, me sentant Seule ainsi entourée de deux êtres physiquement semblables. De plus, j'abhorrais le modèle.

Je n'avais même pas fait attention à la réaction des deux "elfes" en entrant dans la pièce. Que ma présence les gênent ou pas, cela m'étais parfaitement égal. J'avais tout à fait le droit de me trouver ici, en temps que Maîtresse de Dol Guldur s'entend, pas en temps que bien-aimée de Morkar. Je ne savais pas vraiment si j'avais envie de participer à la conversation, je voulais seulement être là. Pour surveiller mon amoureux, quelque part, et aussi pour avoir tout le loisir de dévisager Gildor avec haine durtant tout le temps que durerait l'entretien. Au final, je me moquais de ce que les hommes allaient dire. Sauf qu'il y avait marchandage, auquel cas je m'opposerais férocement à cette option. Je ne voulais rien devoir ou donner aux elfes. C'était soit la guerre, soit la "paix" -officielle-, pas entre les deux.


[Post rédigé en quatrième vitesse, désolée.]

J'avais enfin fini d'observé le meublier, pendant un court instant aucun de nous deux ne parlait.
Puis j'entendis des pats montés les marches d'escalier à grande vitesse, la porte s'ouvrit ensuite, dévoilant une personne. Je la reconnus tout de suite, c'était Helenna, celle qui m'avait parlé de tout en haut du donjon.
Je l'observais un bref instant, j'examinais mon ennemie de plus près, et j'en conclu qu'elle n'avait absolument rien d'attirant pour une personne qui prenait tout le monde de très haut.
Je tournai alors la tête vers Morkar, j'ignorait Helenna, qui me regardait avec ses yeux de serpents venimeux. Je me fichais totalement de ce qu'elle allait dire, d'autant plus que je le devinais très bien: " ah on est gentil, tu es méchant." Pourquoi usé de son ouï si fine pour entendre une telle morale? Complètement idiot!
Je peux enfin observer la vrai forme du Seigneur de Dol Guldur, qui prit la parole pour me demander ce que je savais de Dol Guldur.
Je me grattai le menton et lui répondit:

"Et bien, parlons calmement. Je connais Arda depuis sa création, ou du moins pas très longtemps après, je connais donc les racines de chaque peuple. Et depuis la construction de Dol Guldur jusqu'à aujourd'hui, j'ai toujours vu des orques, des araignées, des trolls, je sais reconnaître les Serviteurs de Sauron. Et même des ourouks-hai! Des créatures créés par la main de Saroumane de lui même après sa trahison.

J'ai pendant longtemps habité dans la forêt Noir, et je me souviens particulièrement de la grande bataille contre le Nécromien à Dol Guldur, qui est à présent Sauron si ce lâche n'avait pas réussi à s'enfuir.
Pendant très longtemps nous avons combattu des créatures terribles provenant de Dol Guldur dans la forêt Noir, et beaucoup de mes amis en sont morts...
Voilà ce que je sais Dol Guldur.

J'attendis ensuite une réponse sur l'origine de Morkar, savoir comment il est venu à Dol Guldur.
Mais j'étais également curieux de savoir ce qu'il savait de nous, alors je lui demandai:

"Et vous Seigneur de Dol Guldur, que savez-vous de nous?"

J'avais écouté son récit très attentivement. Il est vrai que d'après ses dires, il n'avaient pas grands choses de bien méchants.
Je sentis soudain quelque chose dans mon esprit, une sorte de bras qui s'enfonçait pour y extirpé quelque chose.
Je n'aimais pas que l'on fouille dans mon esprit, j'entrouvris alors la bouche et mordis l'air. La tentacule mistérieuse se replia sur elle même avant de s'enfuir comme un animal blessé.
Je me frottai le menton, le récit du Seigneur de Dol Guldur avait l'air vrai, mais quelque chose ne collait pas.

"Seigneur de Dol Guldur, que font des orques, créatures de Sauron, et des ourouk-hai, créations de Saroumane, Tout les deux plus maléfique l'un que l'autre, ici à Dol Guldur. Ca n'a rien de bien gentil un ourouk-hai, et encore moins un orques! Seuls les ennemis des peuples libres ont comme armée des légions constitués d'orques, alors comment pouvez-vous me dire que vous êtes neutre?"

Je me penchai en avant, mettant les coudes sur les genoux, et fixant Morkar droit dans les yeux.

Morkar replia son tentacule mental, grimaçant intérieurement : cet elfe n'était pas dénué de pouvoir ! Gardant sa façade de bonne humeur, l'Ainur déchu écouta attentivement la remarque de son interlocuteur, et se dut de reconnaître qu'il y avait du bien fondé dans sa remarque. Indécis, il fit mine de rassembler ses esprits, avant de poursuivre d'un ton affable :

"Les Uruks-Haï ne sont pas l'apanage de Saroumane, Gildor d'Imladris. Ils furent créés par Sauron, au début du Troisième Age ; tous ceux de mon peuple savent cela."


Cet intermède lui avait permi de formuler une réponse adaptée à la situation :

"Les elfes seraient-ils venus habiter cette tour ? Non. Les humains ? J'y songe, mais dans l'immédiat, le seul moyen était de canaliser l'énergie destructrice des engeances de Morghot, avant de pouvoir les détruire..."


Morkar soupira intérieurement : il s'en était sorti de justesse. Gildr accusa le coup, cherchant une faille dans le raisonnement de l'elfe face à lui. La seule intuition lui murmurait de ne pas faire confiance aux dires de cet Ainur à qui il parlait. Le démon poussa son avantage, tentant de détourner la conversation :

"Il paraît pourtant que les elfes respectent les décisions de ceux qui leurs sont supérieurs..."

[Ce post n'est pas improvisé, Manwë est au courant]

Après avoir rapidement lancer un simple sort de silence, histoire de ne pas faire un bruit monstre en montant les marches, je pivotais et monter de nouveau les premières marches de pierre, suivie de près par les Uruks. Nous avancions rapidement, et sans un bruit. Pourtant, j'avais ordonné aux affreuses créatures de s'équiper de leur plus redoutables amres. Ce n'était pas tous les jours qu'on enlevait un prince elfe ! Ainsi, les Uruks-Haï avaient revêtu leur tenue de combat, bien que le combat en question s'annonce bien rapide.
Mais tant mieux! J'avais finis par perdre patience en voyant les elfes campaient plus loin. Leur présence m'inssuportais tout bonnement, vivement que toute cette histoire soit terminée. Rien que le fait de savoir les elfes à nos portes me rendait malade, leur seule vision me faisais enrager.
Donc, l'idée de Morkar était la bonne, même si je refusais en ce moment d'admettre que mon aimé avait peut-être eu la bonne attitude. Quoique, je ne m'étais pas non plus mal comporter. J'étais restée plus ou moins calme, bien qu'en ce moment même je sente mon sang battre dans mes tampes. J'avais réussis à me contenir! Pourtant, je n'avais pas l'habitude de subir en silence. Mais au final, j'avais bien fait de laisser agir Morkar, il était peut-être mieux placé que moi pour gérer la situation actuelle, étant donné mon caractère volcanique, parfois.
De plus, il avait bien réussit son coup, la véritable requête de tout à l'heure était parfaitement dissimulée. Si je ne le connaissait pas, je n'aurais pas compris les réels désirs de Mon Démon. Or, comme je connaissais le regard qu'il m'avait lancé par coeur, j'avais compris le sous-entendu. Un simple regard et nous nous comprenions. N'était-ce pas merveilleux?!
Un joli sourire en coin se dessina sur mon visage à la beauté irréelle. J'affichais ce sourire lorsque je savais que j'allais être satisfaite. Et j'étais bien certaine que tout aller se dérouler comme prévus. De toutes façons, Gildor ne pouvait pas m'échapper. A moi, personnellement. Car je le détestais Personnelement. Je ne saurais expliquer pourquoi mais sa seule vue me mettait hors de moi. Il m'était totalement antipathique. Je ne pouvais pas le supporter. Et je haïssais, de toutes façons, tous ceux qui tenter de nous faire du mal, à moi et à Morkar. Cela pouvait paraître logique, mais pour moi, c'était plus que da la Haine. Bien plus...

Mes réflexions m'occupairent l'esprit jusqu'à ce que moi et notre garde personnelle arrivâmes devant la porte des appartement de Morkar. Là, la garde entière dégeina en silence et comme un seul homme leurs armes acérées. Je vérifiais rapidement que personne ne manquait à l'appel et que les Urkus étaient prêts à se déverser dans la salle tels une immense vague d'eau grisâtre. Tous ne semblaient qu'attendre que j'ouvre la porte pour bondir sur Gildor. Bien sûr, ils avaient ordre ne pas le tuer. Seulement de l'assomer au cas où le maréchal se montrerait vraiement réticent.
Ne pouvant plus attendre, je mis un grand coup de pied dans la porte. Aussitôt, les Uruks s'engoufrairent dans la salle. Le nombre de gardes était grand. J'avais peut-être un peu abusé. Quoique, avec Gildor, mieux valait être prudents. Les Uruks se déployèrent donc dans toute la pièce, certains bloquants la sortie, d'autre s'approchant pour se saisir de Gildor.
Tandis qu'à mon tour, j'entrais en contemplant Gildor avec un regard empoisonné.

Morkar se redressa à demi : que faisait son aimée ? Il n'avaient pas clairement convenu de cette action !

"Helenna ?"


Puis l'Ainur bondit sur ses pieds : si son aimée tentait quelque chose contre son invité, il était trop tard pour réparer les dégâts, et il devait s'y joindre aussi, car rien ne servirait de nier leur antipathie. Le siège de Dol Guldur aurait lieu à coup sûr, si Gildor s'échappait... alors que s'il restait ici...

Morkar bondit derrière son canapé, et, face à Gildor, lui bloqua l'accès à la seule fenêtre. Il était hors de quesion qu'il puisse fuir, Helenna et Morkar s'explqueraient plus tard sur ce sujet. Faisant barrage de son corps à Gildor, il fut bientôt rejoint par un Uruk, armé d'une épée.


Se concentrant, il forma en esprit un puissant sort de Paralysie à l'encontre du général elfe, et, dans un instant de sérénité passagère, le lança, tentant de réduire la marge de manoeuvre de Gildor...

Bon, Gildor a posté avant ma réponse à son MP. C'est pas très grave mais j'ai supprimé les messages précédents. Tu peux tenter de faire ça Gildor, mais ça causera ta mort, à toi de voir.

(Je pense avoir réfléchi^^ Sinon désolé pour avoir posté avant ta réponse.
Bon j'ai pas envie de refaire mon petit rp donc je fais directement mon action sans les petits détails)

Voyant la salle se remplir d'ourouk-hai commandés par la lâche, traitre et déloyal serpent d'Helenna, et que Morkar me bloquait l'accès à la seul fenêtre. Je m'élançai d'une vitesse incroyable vers Morkar, lançant une invocation des racines derrière moi sur le planché pour bloquer l'avance des ourouk-hai. J'étais maintenant tout prêt de Morkar, je donnai un violent coup de pied entre les jambes du futur-pauvre ourouk-hai pour ensuite envoyé tout mon corps sur Morkar pour tenter de le faire passer par la fenêtre, alors que des crocs et un bec assérés avaient brisé la vitre et tiraient maintenant Morkar vers le vide. Le but n'était pas de le tué, sinon J'étais perdu, il fallait à tout prix que mon aigle puisse s'emparé de Morkar, entre ses grandes griffes, pour l'emmener aux camps des elfes. Il fallait quelqu'un contre qui m'échanger...

Morkar se sentit tiré en arrière, de puissantes serres lui labourant les flancs. Il sentit son prpre sang imprégner lentement sa tunique sombre, la teintant d'une douce chaleur en même temps que de larges tâches sombres. Mais Morkar, loin de s'abîmer dans la douleur, sentait au contraire naître en lui un sentiment qu'il n'avait plus éprouvé depuis plus d'un âge de ce monde.


La colère, la haine. On lui donnait bien des noms : ce ressenti trahissant le mécontentement... Oui, il l'épouvait à présent très nettement. Alors même qu'un aigle aussi gros que lui l'emportait en arrière, dans les airs, Morkar vit s'éloigner la fenêtre de la Tour. Un regard sous ses pieds lui confirma son impression : on le portait dans les airs !


Serrant les dents, l'Ainur déchu ressentit soudain en un instant la douleur causée par ses blessures : de longs sillons sanguinolents couraient maintenant sur tout son dos et ses épaules. Sa rage fut toute aussi soudaine que violente : alors, son caractère d'Ainur, semi-divin, se révéla ; sa colère enfla comme un torrent à l'irrésistible force, sbmergeant tout sur son chemin...


Il écarta les bras, soudainement : sa force exceptionnelle, tenue de Valinor, lui permit d'écarter les serres de l'aigle qui l'assaillait. Se retournant, il fut bientôt dos au vide, face aux griffes de la créature : celle-ci redoubla d'efforts, lui labourant à de nombreuses reprises la poitrine, y traçant de profondes et sanglantes blessures. Puis l'aigle referma ses serres sur les épaules de Morkar, le saisissant de nouveau avant qu'il ne puisse chuter.


La fureur de Morkar fut semblable à un cataclysme ravageant soudainement une terre d'ordinaire calme et paisible. Des griffes lui poussèrent à nouveau a bout des doigts, et il les enfonça dans le corps de l'aigle au-dessus de lui. Alors que ses doigts devenaient vraiment griffus, il fixa un regard brûlant de haine dans celui de son agresseur, tentant de le Paralyser, sans même y penser. Puis, la colère prenant le dessus, l'être au corps de jeune elfe blessé se défendit ardemment, griffant violemment l'aigle.
Puis, les dents serrées sous l'effet de la douleur que lui causaient ses blessures sanguinolentes, Morkar enserra de ses bras les fragiles ailes du rapace, les tenant à en briser leurs faibles os... ou du moins à empêcher l'aigle de voler plus loin.