L'assaut de Dol Guldur

Folle de rage en voyant Gildor se relevait, j'envoyais en sa direction une sorte de décharge foudroyante, tel un trait de feu sans la matière elle même. Etant l'une des mages elfes les plus puissantes de notre temps, je savais qu'il ne pouvait résister. Et, comme pourr m'assurer que Gildor allait être mis hors d'état de nuir, j'ordonnais à la Garde de se saisir de lui, tandis qu'il titubait encore sous le coup de l'épée qu'il avait reçu. Il ne pouvait pas échapper à ma magie, ni aux Uruks encore très nombreux et surtout, ivres de colère contre le pauvre petit maréchal. J'intimais l'ordre à la Garde d'expédier Gildor aux cachots les plus hautement sécurisés, de toutes façons, l'elfe devait être exténué -il n'était pas divin, à priori- de plus, il avait été touché par un uruk, il n'allait pas tenir bien longtemps.
Bien sûr, si cela ne tenait qu'à moi, il aurait déjà laissais s'envoler son dernier soupir. Autrement dit, il serait mort. Je n'avais jamais ressenti telle colère. je me sentais barbare, animée d'une rage animale, me je me retenais -bien qu'avec peine- de tuer Gildor de mes propres mains. Non, ce choix revenait à Morkar, en attendant je laissais les Uruks faire leur travail. Ils se battaient avec vivacité, motivés par la rage de vaincre, mais pas de tuer, le seigneur elfe.
Si Gildor était habile au combat, je ne pouvais le nier, il ne pouvait résisiter à une partie de la Gare de Dol Guldur, Ma garde. Cela tiendrait du miracle, et de toutes façons, ma magie allait l'assomer, au mieux.

Mais en ces instants, le sort de Gildor me passait complètement au dessus de la tête. Je voulait qu'il vive juste pour Morkar, mais s'il mourrait... Alors je ne pourrais être que folle de joie. Après tout, c'était indirectement de sa faute si Morkar était blessé. Non, d'accord, c'était surtout de la mienne... Cette seule pensée m'arracha un gémissement, je m'en voulais atrocement. Immédiatement, je pivotai vers Morkar, toujours adossé au mur. Sa vision me secoua de l'intérieur, je le voyais blessé, meurtie, ses cheveux noirs et emmêlés masquant magnifique visage, immobile, silencieux.
Et je ne savais ce que représentait ce silence, mais il me fit trembler de la tête aux pieds. Ses moments de silence, je les appréhendais toujours, mais là, encore plus. je savais que c'était entièrement de Ma faute si Morkar souffrait. A cause de Moi, de ma bêtise, de ma hâte... Je men voulais à un point indicible, meurtrie au plus profond de moi-même. Et je savais que cette blessure intérieur infligée par moi-même était bien pire que tous les mals physiques du Monde.
Je ne savais décrire ce que je ressentais en voyant Morkar dans cet état, c'était peut-être trop fort pour être exprimable par des mots.

Je me haïssais, et s'il se mettait à faire de même, je ne lui en voudrais pas. Il avait faillit perdre la vie à cause de moi, moi qui étais sensée l'aider. Il devait lui aussi m'en vouloir à un point inimaginable. Et s'il en était ainsi, je ne pouvais pas lui en vouloir. Je ne savais pas ce que représenter son silence, mais j'en avais une peur monstrueuse. Je redoutais sa réaction, et la discussion que nous allions avoir, une fois Gildor aux cachots? Je m'attendais au pire: Qu'il me haïsse lui aussi. L'idée pouvait paraître absurde, mais le fait qu'il m'ai repoussé et préférer un mur contre lequel s'appuyer m'avait fait mal à un point impossible. Jamais il n' m'avait repoussé. Je me remis à mordre ma lèvre inférieur avec frénésie, osant à peine regarder Morkar, et encore moins m'approcher.
Il me sembla très étrange, blessé et rayonant à la fois. J'aurais tout donné pour voir son visage, masqué par son rideau de cheveux d'un noir profond...
Sur la lèvre, je sentis une perle de sang coulait, résultat de mon angoisse. Je détournais la tête, baissant les yeux...

A Morkar de poster ^^

Adossé au mur de pierre de Dol Guldur, Morkar respirait profondément : de longues et interminables vagues de douleur le submergaient, se propageant dans chaque recoin de son corps. Non, à vrai dire, se ressenti ne rendait pas compte de la juste vérité.
Il reprit sa respiration, haletant sans pouvoir se calmer, sous l'effet de la torture physique et mentale qui le déchirait en deux. Il avait l'impression que tout son être était sorti de lui, ne lui laissant que son enveloppe charnelle pour seule existence. C'était insoutenable : la brûlure intense était aussi un froid glacial, et la souffrance qu'il éprouvait n'avait d'égale que la peur qu'il éprouvait à l'idée de disparaître, hors de portée de l'élue de son coeur...


Terrifié intérieurement, il tenta de se mouvoir un tant soit peu, mais aucun de ses muscles ne daignait lui obéir. L'idée d'une paralysie totale l'effleura, mais dans le même temps, il songeait à ses blessures physiques : son sang d'Ainur continuait de suinter de ses blessures au torse, au dos et aux avants-bras. Il devait avoir reçu un autre mauvais coup aux côtes, car un goût très prononcé de sang lui emplissait la bouche. Ouvrant péniblement les yeux l'espace d'un instant, il entrevit son aimée qui avait l'air de s'inquiéter pour lui à un point fou. Morkar tenta de se composer un sourire, mais une masse de plomb aurait aussi bien pu l'écraser, qu'il n'aurait pas mieux pu bouger. Epuisé, éreinté, blessé, crachant son propre sang, le seigneur consort de Dol Guldur tenta de nouveau, en vain, de se redresser, mais il ne parvint qu'à s'essoufler.


Il sentit soudain une sorte de pouvoir l'emplir : sa nature semi-divine, qui l'autorisait à gouverner Arda, se manifestait à présent pour lui rendre ses forces. Il sentit le contrôle de ses membres lui revenir peu à peu, et il put bientôt se redresser et tenter de se lever... ce qui se solda par un lamentable échec. Deux Uruks-Haï s'approchèrent, et le soulevèrent assez rudement du sol, le portant chacun par un bras.
Pendu aux épaules de ses deux créatures, Morkar parvint à articuler quelques mots à l'intention d'Helenna, avant de retomber dans une semi-inconscience :

"Fais-le mettre au cachot... Je statuerais plus tard sur son sort, mais veille à ce qu'il... ne s'échappe pas..."

Je m'étais battu avec vérocité contre les ourouk-hai, mais ils étaient bien trop nombreux. Mais Helenna va payer pour cette lâcheté.

Assis au fond du cachot, encore tout en armure mais sans arme, et le regard vide... Soudain une idée me vain, alors que je regardai mon Cor magique. j'avais gagné cette artefact magique dans un lieu maléfique, il avait apartenu à plusieurs elfes avant moi et il avait le pouvoir, une fois souffler dedans, de permettre au porteur de faire entendre son son à celui ou à ceux qu'il désirait.
Je l'avais déjà utilisé aupraravant, et non loin de Dol Guldur, alors que j'étais entouré d'araignée.
Je pris alors le Cor entre mes mains et soufflai dedans, souhaitant que tout les elfes l'entende. Je ne pouvais pas transmettre de phrase, certe, mais ayant disparu dans Dol Guldur, mes allié devaient bien se douté qu'il s'était passé quelque chose...

(Bon c'est pas un truc inventé en derrière minute l'histoire de mon Cor, je l'avais déjà décidé en faisait la quête pour l'avoir )

Je répond au plus vite.

[Juste en passant, ça va pas marcher ton truc du cor Gildor, désolé. Mais par contre, on considère qu'un autre joueur pourra tenter de te libérer (s'il arrive jusqu'aux cachots), tu ne peux pas te libérer toi-même avec tes soldats. Vu que Gildor et Morkar ne puvent rien faire de très concret pour le moment, ils ne sont pas obligés de poster et peuvent attendre le début de la bataille. Je préciserai quand Morkar pourra agir de nouveau.]

-Installez-le ici.Ordonnai-je d'un ton cassant aux deux gardes Uruks en indiquant l'un des deux canapés de cuir.

Aussitôt, les deux rudes guerriers soulevèrent un peu plus Morkar, le portant d'un pas ferme jusqu'au divan noir. Je suivais les gardes des yeux, tapotant mes bras du bout de mes fins doigts, continuant de me mordiller la lèvre, sourcils froncés. Sous mon regard menaçant, les Uruks firent attention à ne pas jeter littéralement mon aimé sur le divan, ils firent de leur mieux pour ne pas le brutaliser. Une fois Morkar déposer sur le sofa, j'ordonnais aux soldats de disposer et de monter la garde devant la porte, ils s'éxecutèrent en silence. Une fois les imposants gardes partis, je m'approchais de Morkar.
Je m'assis près de lui en silence, ne sachant que faire, que dire. Je ne comprenais pas le mal qui affligeait à ce point mon amoureux. Il semblait ne plus être maître de lui-même, comme écrasé par une force incommensurable. Mais son combat avec l'Aigle ne pouvait l'avoir blessé à ce point. Ce pouvait-il qu'il y est autre chose? Je n'arrivais pas à comprendre ce qui arrivait à Morkar, et cela m'inssuportais.
Les yeux de mon aimé étaient clos et une goutte de sueur perlait sur son front, je l'essuyais de bout de sa cape avant de me mettre à jouer distraitement avec l'une de ses mèches de cheveux noirs. Je soupirais, désespérée en constatant que Morkar semblait toujours dans une espèce de léthargie. Je ne pouvais rien faire pour lui, visiblement, lui seul pouvait se sortir de son impasse.

Bien entendu, j'aurais tout donné pour l'aider mais je savais que c'était impossible. Et que pouvais-je faire sans Lui? Je ne savais que faire. Que voudrait Morkar? Je réfléchis tout en continuant à jouer avec les merveilleux cheveux de mon adoré. A sa place, qu'aurais-je fait? En contemplant le beau visage crispé de celui qui faisait battre mon coeur, je compris
ce qu'il me restait à faire: Préparer nos immenses armées. Mais quitter mon amoureux m'arracha le coeur, le laissait seul me déchirait. Je ne pouvais le laisser. En même temps, ma présence pouvait-elle être un poids pour Morkar, vu son état actuel? Peut-être devait-il être seul, peut-être en avait-il... besoin. Certes, je ne pouvais comprendre ce qui se passait en lui, mais je pouvais comprendre le fait qu'il ai besoin d'être seul. Car outre ses blessures physiques, il y avait autre chose.
Alors, je me levais souplement, m'apprêtant à laisser Morkar seul. Avant de sortir, j'entrelaçais mes doigts dans les siens, l'embrassais doucement et lui caressais la joue, ne pouvant m'empêchais de partir sans lui laisser le moindre signe de mon regret.
Puis, je m'éclipsais. Je disparus dans les entrailles de notre immense forteresse, préparant la bataille à venir.


Désolée pour la longuer, j'ai peu de temps. Ce week-end, je suis pas sûre d'être là, une chance sur deux ^^

[Maïwen, je t'ai MP à propos de ton poste ]

Alors que je déterminais avec les capitaines le plan de combat, nous entendîmes des rugissements furieux. Levant les sourcisl, j'odronnais négligemment à un orque d'aller voir à la fenêtre ce qui se passer. Sans attandre l'analyse de l'affreux guerrier, je continuais à énumérer les ordres, interdictions et autres avertissements. Les capitaines semblaient particulièrement féroces, je ne pus que m'en réjouir, moi même étant dans un état de férocité avancé.
Quelques instants plus tard, le garde orque revint au pas de course. Toutes les têtes se tournèrent vers son horrible figure. Ses grands yeux roulèrent dans ses orbites, il semblait terriblement excité, les Uruks autour de moi échangèrent des regards qui en disait long sur leur agacement. Finalement, le mieux bâtit d'entre eux, Dretz, S'avança vers l'orque verdâtre et cracha:
"-Eh bien, vermine, racontes à notre Maîtresse ce que tu as vu!
-Oui... Siffla l'orque, dévoué. Maîtresse, ce sont les elfes. Il semble qu'ils est compris que leur meneur est au cachots... L'une d'eux est très remontée, elle veut vous parler, Maîtresse.
-Très bien. Tu dis qu'ils sont inquiets pour leur seigneurs... Allons confirmer leur crainte. Restez ici.

Sur ce, je pivotais sur mes talons, m'éloignant de la table circulaire autour de laquelle nous étions réunis. L'idée que les elfes nous demande des comptes me révoltait à un point indicible. Et pourtant, j'allais leur répondre bien gentiment. Ces lâches, ces maudits elfes qui attaquaient en groupe sans raison... Ils allaient vraiment payer leur insolence. Et surtout, ils allaient tous payer pour ce qu'avait subit, et ce que subissait morkar, car dans l'absolu, c'était entièrement de leur faute! Et rien que pour cela, ils ne méritaient rien de mieux que la mort, tous!
Rémontée au plus haut point, je me pecnhais à la fenêtre et regarder avec dédain les elfes, en bas. Ils étaient rassemblés devant les douves, le pont levis n'étant pas abaissé.
Je contemplais les troupes ennemies avec mépris, je me doutais bien que là n'étaient pas tous leur soldats? J'en avais vu bien plus, tout à l'heure.

Exaspérée, je lançais à Maïwen de ma voix mélodieuse:
"-Je n'ai rien à déclarer, sinon que vous allez tous payer extrêmement cher ce qui est arrivé entre ces murs.

Alors, je me retirais, et après avoir distribuer les derniers ordres aux capitaines. Enfin, la forteresse était enfin prête; Araignée géantes, Ombres ailées, Uruks-Haï, orques, chevaucheurs, toutes ces atrocités par milliers... Et si seulement, pour les elfes, il n'y avait eu que cela... Une chose était certaine, les elfes allaient payé le fait de Nous avoir fait du Mal...

[On fait quoi, maintenant, Manwë? =D]

[Je créé un nouveau post pour la bataille. Morkar m'a demandé s'il pouvait être transporté aux cachots pour discuter avec Gildor, je fais donc aussi un autre post pour ceci.]