La Pierre flamboyante (Artéfact de Maïwen)

Cela faisait des jours et des jours que Maïwen chevauchait sans relâche. Elle se reposait à peine, et son cheval était épuisé. Heureusement, elle arrivait à sa destination. Elle arrêta sa monture et contempla la ville qui se dressait devant elle.

Annuminas. La Maïa se rappelait l'épque ou c'était encore une magnifique cité, aux tours grandioses et éclatante. Aujourd"hui, il n'en restait que des ruines. Où était donc passée la splendeur de l'Arnor ? Maïwen poussa un soupir. Elle sortit ses notes de sa poche et la carte qu'elle avait dessiné. Apparemment, la pierre se trouvait dans les catacombes de la ville. Cela lui compliquait un peu la tâche. Mais qu'importe ! Elle finirait bien pas trouver.

Maïwen avança dans les ruines. Elle reconnut les squelettes de quelques bâtiments et se mit à espérer qu'un jour des hommes reviendraient et recontruiraient Annuminas. Mais elle divaguait... elle devait se concentrer sur sa quête. Un détail attira l'attention de la Maïa : au somment d'une grande arche, on avait gravé un symbole. Elle avait vu ce glyphe dans le livre de la bibliothèque de Fondcombe. Maïwen sourit : elle était sur une piste. Elle franchit l'arche.

Le chemin qu'elle emprunta menait dans les sous-sols de la ville. Maïwen avança quelques mètres avant de se retouver devant une porte fermée, qui avait apparemment survécu à la ruine. La Maïa examina la serrure et tenta de la crocheter. Comme elle n'y arrivait pas, elle opta pour une solution plus simple : elle défonça simplement la porte.

Elle découvrit un tunnel sombre, plein de toiles d'araignées et de poussière. Maïwen choisit de se transformer en félin afin de mieux voir dans le noir. Grâce à ses noveaux yeux, elle distinguait de nombreux détails dans les murs, le sol... C'est ainsi qu'elle remarqua les araignées géantes qui affluaient vers elle. Maïwen prit immédiatement sa forme humain, prête à combattre les gardiens du trésor...

Petit texte se situant juste avant que Maïwen parte. La Pierre flamboyante (Artéfact de Maïwen) Icon_biggrin

Gildor regardait l'Héritière d'Imladris sortire de la cour par la porte. Soudain, il lui vaint une idée, il descendit rapidemehnt par les escaliers tenant un objet dans sa main.

"Maïwen, attendez."

Il courut vers elle et lui tendit le Cor des Bois, objet enchanté que Gildor avait trouvé il y a bien longtemps.

"Maïwen, prenez mon Cor pour la durée de votre voyage, il est enchanté. Vous n'avez soufflé dedans et pensez à la personne à qui vous voulez qu'elle entende le son, et cette personne l'entendera où qu'elle soit.
Il m'a sauvé la vie autrefois, lorsque j'étais un Héritier encore arogant et Elrond Roi de Fondcombe, j'ai soufflé dedans et le seigneur d'Imladris est venu à mon secours.
Prenez-le, si vous êtes en mauvaise posture, utilisez-le. Je n'hésiterais pas à venir avec des renforts.
Ah! Ce Cor détient aussi le pouvoir de l'invocation des racines"

Après cela, Gildor repartit dans ses apartenants...

Maïwen accepta le cor avec gratitude et offrit un sourire plein de reconnaissance à Gildor. Elle le regarda droit dans les yeux et parla en toute sincérité.

"Merci, Gildor. Je n'oublierai pas tout ce que vous avez fait pour moi. Je vous serai éternellement redevable. Vous êtes vraiment un grand souverain. Merci encore."

Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas parlé de cette façon à quelqu'un, ni autant admiré quelqu'un. Elle salua respectueusement son souverain, toujours souriante. Puis elle quitta la pièce, le coeur plus léger. Elle savait qu'elle n'était pas seule.

Au MJ de poster.

Maître du Jeu Nombre de messages : 903 Date d'inscription : 21/10/2008

[A la rescousse! Désolé du retard.]
Maïwen vit les araignées, au nombre d' une vingtaine, fondre sur elle, mais la Maia n' était pas sans ressources. Elle eu donc l' initiative sur elles, bien qu' elle savait n' avoir aucune chance au combat contre vingt de ces monstres.
Il lui faudrait rapidement trouver un stratagème si elle voulait vivre.

Les yeux perçants de la Maïa examinèrent ses ennemis. Ils étaient une vingtaine, trop nombreux pour qu'elle remporte seule la victoire. Elle allait devoir ruser ou appeler des renforts. Maïwen posa la main sur le cor que Gildor lui avait donné. Non. Elle ne l'appellerait qu'en dernier recourt. Elle était forte et bien équipée. Cette quête était l'occasion de faire ses preuves.

Aussitôt, la Maïa banda son arc et tira autant de flèches qu'elle put. Quand les araignées furent trop près, Maïwen dégaina ses deux épées et recula précipitamment vers la sortie. Ces créatures n'aimaient certainement pas la lumière, et Maïwen espérait ainsi prendre l'avantage sur elles.

La Maïa sortit enfin du tunnel. La lumière du soleil l'éblouit. Elle battit des paupières, reprit très vite ses esprits : les araignées arrivaient déjà vers elle. Maïwen plissa les yeux et compta les bêtes.

[Au mj de décider combien il en reste]

Maître du Jeu Nombre de messages : 903 Date d'inscription : 21/10/2008

Quand Maïwen sortit de la caverne, elle put voir qu' il en restait au moins 30. En effet, d' autres araignées étaient sorties de leur trous et elles venaient de plus en plus nombreuses. Maïwen tua les trois plus proches araignées de grands coups de ses lames, repoussant momentanément les autres à l' entrée de la caverne, mais quatre autres arrivaient déjà. Combattre par des méthodes traditionnelles ne la mènerait à rien, sinon à faire l' objet d' une curée pour les monstres qu' elle affrontait.
C' est alors qu' elle vit qu' un arbre était sur l' entrée de la grotte. Elle eu de la chance, il était instable, mais si il tombait, toute l' entrée de la grotte s' effondrerait, et elle pourrait ensuite dégager le passage... Mais les monstres rattaquaient déjà.

Maïwen se dépêcha de s'écarter des monstres. Elle rengaina ses épées et grimpa dans l'arbre. Aussitôt, celui-ci vacilla. La Maïa s'y appuya de tout son poid, espérant le faire tomber. Mais l'arbre ne bougeait hélas pas assez. Elle descendit et écarta quelques pierres à son pied, libérant ainsi le passage. Des araignées commençaient à sortir de la caverne. Elle allait devoir se dépêcher.

Maïwen se plaça derrière l'arbre. Elle se cala entre un rocher et le tronc et poussa ses jambes en avant de toutes ses forces. Cette fois, l'arbre bougea. La Maïa poussa encore. Elle entendit des pierres tomber. Puis soudain, l'arbre s'effondra, entrainant avec lui des roches. L'entrée de la caverne s'écroula également, écrasant au passage de nombreuses araignées.

Maïwen ne prit pas le temps de réfléchir davantage : elle banda aussitôt son arc et tira sur les monstres qu'il restait. Comme elle se trouvait en hauteur, elle avait un avantage sur eux.

Maître du Jeu Nombre de messages : 2756 Date d'inscription : 18/10/2008

Seules deux araignées étaient sorties de la grotte et Maïwen n'eut aucun mal à les tuer. Deux flèches partirent de son arc et achevèrent un de ce smonstres alors que le dernier était coupé en deux d'un simple revers de lame. La désolation d'Arnor n'avait jamais dû être aussi grande, aussi affreuse, pour que de telles créatures foulent les anciennes catacombes où reposaient roi et seigneurs de jadis, d'anciens descendants de la puissante Numenor qui s'étaient alliés aux elfes pour vaincre l'Ennemi. La Maïa se mit à déplacer des pierres peu lourdes et arriva enfin à voir l'entrée du tunnel. Une puanteur se dégagea des catacombes comme le soleil y entrait. Des hurlements stridents se faisaient entendre : de nombreuses araignées n'ataient pas mortes. Sans plus hésiter, Maïwen se jetta dedans et tua un de ces animaux. Du venin gisait sur le sol, mêlé du sang rouge pourpre des araignées géantes.

Maïwen avança. Cette-fois-ci, elle ne serait plus couverte par la lumière du soleil car elle s'enfonçait dans les tunnels jusqu'à arrivait dans une salle immense. Au centre, un gisant était écliré par une ancienne aura de puissance. C'était là où se trouvait l'autel consacré à Elendil, que Valnaril avait édifié. Mais des créatures plus anciennes et plus répugnantes que les araignées géantes hantaient ces lieux. Des ombres visqueuses se matérialisaient partout, sauf dans un faible rayon autour du gisant, qui semblait protégé par une lumière blanche mystique...

Maïwen avançait prudemment, son épée levée. Elle se évita les ombres avec souplesse et se plaça sous le rayon de lumière : les créatures n'oseraient pas l'attaquer là-bas. Elle examina le gîsant, à la fois émerveillée et effrayée par tant de puissance. Peut-être que la Pierre se trouvait là, sur ou dans l'autel ? La Maïa devait-elle prendre le risque de chercher alors que les ombres la guettaient ? Mais si elle découvrait la Pierre, elle n'aurait qu'à l'utiliser pour vaincre ses ennemis et s'enfuir...

Lentement, Maïwen s'agenouilla devant l'autel. Son épée toujours en main, elle ferma les yeux un bref instant et posa son front sur la pierre. Elle entendait le bruit que faisaiant les ombres quand elles se déplaçaient et l'encerclaient. Elle devait vite trouver cet Pierre magique, car ses ennemis ne resteraient pas éloignés indéfiniment. Et elle-même ne pouvait pas rester tout le temps dans la lumière...

La Maïa ressentit soudain quelque chose d'anormal. Elle avait l'impression qu'un coeur battait quelque part... où ? Dans l'autel ? Elle tendit la main. Ses doigts rencontrèrent la pierre, mais, contrairement à ce à quoi elle s'attendait, elle était brûlante... La Pierre était là...

Maître du Jeu Nombre de messages : 2756 Date d'inscription : 18/10/2008

Maïwen ne s'attendait pas à une telle manifestation et si tôt. Elle n'avait pas du tout tort, la pierre flamboyante qu'elle recherchait tant se trouvait ici. Passant sa main sur tout l'autel, puis sur les pieds du gisant, la Maïa se rendit compte que toute la sculpture était l'artefact. Elle passa à gauche du tombeau et toucha le coeur de la statue. La sensation de chaleur y était encore plus vive, encore plus flamboyante. Il fallait qu'elle détache une partie de la pierre pour l'emporter avec elle, transporter le gisant étant impossible. C'est ainsi que Maïwen arriva à dérobe run éclat de la statue alors que la lumière devenait faiblrade et perdait de ses vertus magiques. Quand elle se fut dissipée (très rapidement, il faut l'avouer), une ombre fonça sur Maïwen. Cette dernière tenta d'utiliser le pouvoir renfermé dans la pierre flamboyante mais la chaleur avait totalement disparu. Ce n'était ni plus ni moins qu'un vulgaire éclat de marbre mais la Maïa n'était pas duppe. Il fallait qu'elle fasse regagner ses pouvoirs à la pierre. Comment était la question mais Maïwen ne féléchissait plus : la première ombre était déjà sur elle...

L'ombre frôla Maïwen qui s'était jetée sur le côté à la dernière seconde. Elle roula sur le sol et se redressa d'un bond, arme au poing. Déjà l'ombre attaquait de nouveau ; mais cette fois, la Maïa était prête. Elle se baissa et leva son épée, ignorant si elle allait blesser son adversaire immatériel ou non... Elle n'eut pas le temps de voir les effets de son attaque : d'autres ombres l'entouraient, avides et furieuses. Maïwen se mit à courir. Elle fit le tour de la salle, s'assurant qu'il n'y avait plus rien d'intéressant à l'intérieur, puis fonça vers la sorties. Les créatures les suivaient, horriblement proches...

Frappant presque au hasard, Maïwen dégageait le chemin devant elle. Elle ignorait si les ombres s'éloignaient à la vue de son épée ou si elles étaient réellement blessées. Soudain, la lumière du jour apparut devant elle. Le coeur rempli d'espoir, Maïwen s'élança vers l'avant...

Maître du Jeu Nombre de messages : 2756 Date d'inscription : 18/10/2008

Un faible faisceau de lumière toucha Maïwen et toutà coup, la pierre, qu'elle tenait dans sa main gauche, se mit à chauffer. Les ombres poussèrent des hurlements de douleur ou de rage alors qu'elles se consumaient peu à peu. Mais cela leur fit redoubler leur assaut. La Maïa levant bien haut la pierre flamboyante se prépara à les recevoir, l'épée au poing. Elle savait que c'était la pierre qui effrayait vraiment les ombres, mais elle son bras droit était guidé par l'énergie de cet artefact et ses coups d'épée devenaient donc encore plus puissants. Le combat ne fut que de courtes durées car les ombres finirent par se dématérialiser. Maïwen s eprécipita vers la sortie de la grotte et regarda la pierre flamboyante. Sa main était rouge à force d el'avoir tenu et serrée, mais elle était heureuse de savori cet artefact entre ses doigts et pas entre ceux de l'Ennemi...

[Dis-moi quelle compétence tu veux gagner et je mets ton profil à jour Wink

]

[Trait de feu évidemment i Very Happy

]

Enfin, Maïwen déboucha à la lumière. Les ombres ne la suivaient plus. Elle était libre et sauvée. Et surtout, elle avait la Pierre, qui avait déjà fait une belle démonstration de ses pouvoirs ! Ravie, la Maïa siffla son cheval et l'enfourcha avec joie. Elle avait hâte de montrer la gemme à Gildor et de s'en servir contre ses ennemis. L'Elfe serait fier d'elle : elle méritait bien d'être Héritière. Pour une fois, Maïwen avait vraiment l'impression d'avoir réussi quelque chose de bien. Un énorme sourire sur le visage, elle partit au galop pour Fondcombe...

Maître du Jeu Nombre de messages : 2756 Date d'inscription : 18/10/2008

PROFIL MIS A JOUR

» La bannière rouge de l'Oeil [Quête d'artefact : MJ attendu]
» Observations... (Manwë attendu, Début de ma quête pour mon second artefact)
» Il y a Longtemps qu'Elle Dort (Suite de ma quête pour mon second artefact et réveil de Serenya, Manwë attendut)