La bataille du Val Périlleux [Attaque sur Eregion].

Voyant tout cela , le maréchal d' Eregion prit rapidement une décision. Montant sur son cheval, il se prépara à mener une charge de ces troupes d' élite et de ces cavaliers et chars elfiques. Il hésita alors.... Il pouvait donner la charge, certes, et ainsi, probablement mener le mal à la victoire. Mais il ne voyait plus aucune raison de le faire... Le gobelin était tombé dans un piège... D' un côté, il voulait profanner les corps des morts, ce que lui, elfe de sang et par dessus homme d' honneur, ne permettait pas... Mais si il voulait défendre au mieu l' Eregion contre ceux qui l' avait banni, il devait charger, ety massacrer sans pitié jusqu' au dernier ses ennemis. Ce qui, vu la masse et la qualité des monstres et cavaliers du mal et la pente du terrain qui leur donnerait un élan, était très faisable, même facile. Les elfes avaient aussi ressucité leurs 2 seigneurs tombés au combat, mais ils n' étaient plus les mêmes.
De toutes façons, il n' avait pas de rancune particulière contre Celeborn ou Idrial, qu' il considérait tous deux, Celeborn le premier, en souvenir de son très long affrontement contre lui au tournoi et au vu de ses actions dans la bataille, comme des puissants guerriers, et des adversaires loyaux et courageux.
Mais il aurait encore plus déloyal d' abandonner un allié au combat...
Il donna l' ordre formel à ses troupes de rester en haut du Val, loin des troupes ennemies, prêtes à intervenir sur son ordre seulement. Si il mourrait, leur dit-il, que les troupes continuent le combat sous les ordres de Khazûl, puis agissent à leur guise, qu' ils décident de se séparer, de rester sous les ordres du nazgul, ou encore de former une compagnie errante.
Puis, il descendit seul sur son cheval elfique noir la vallée. Et il cria très fort, montant pour cela sur les remparts du mur en passant derrières les lignes du mal, puis en continuant sa marche, de manière à ce que tous puissent l' entendre (il avait laissé son cheval à un endroit reculé du mur, car un cheval ne peut monter des escaliers):

-Moi, Govik, maréchal légitime d' Eregion et il y a peu de Rhûn, demande l' arrêt des combats, et lance un défi à qui osera le relever, qu' il soit simple soldat, capitaine, roi ou général. Si je gagne, vous repartirez sans autres combats, en emportant tous vos morts sans profannation, de toutes façons, il y peu de chances pour que vous l' emportiez, et la vie du vaincu m' appartiendra. Cela cesserait le combat sans morts en plus. Si je perds, alors ma vie sera entre vos mains, et vous pourrez faire ce que vous voudrez, continuer le combat si vous le désirez, partir,....

Bien entendu, comme aucun d' entre vous ne commande toute l' armée, si je suis soigné et mon équipement remis en état entre les combats, je peux en relever plusieur de suite. QUI DONC SERA ASSEZ COURAGEUX?

En disant cela, il balayait du regard toute l' armée ennemie. Regardant avec insistance tous les chefs, pour qui il avait de l' estime, et ses yeux brillèrent de colère lorsqu' il vit Gundal et Aleanne, ceux qui l' avaient banni, après qu' il ai remporté son duel sur l' ex-reine.

L' elfe réfléchit un instant, puis répondit:
-Ainsi, vous reconnaissez vos fautes envers moi.... Bien. Alors, commençons enfin à faire ce qui doit être fait... Il est trop tard pour parler et de toutes façons, j' ai agi comme je le pensais juste... Comme je le pensais... Battons nous néanmoins.

Puis, se tournant vers les gobelins et autres troupes au combat, il leur donna l' ordre formel d' arrêter de se battre le temps du combat singulier, et de respecter ses ordres.
Puis, il descendit face à Aleanne, sous le regard très anxieux de Gundal. Le combat allait commencer.

[Attendons Manwë pour savoir qui frappera en premier et arbitrer.]

[Le défi sera régi par les régles habituelles de duel, donc au lancer de dé suivant les caractéristiques d'armes et d'armures. Le récapitulatif des PV et de la Défense sera mis à jour à chaque nouvelle réponse du MJ.]

Govik :

20 PV; 210 déf

Epée solide (-1 rés)


Aleanne :

25 PV; 90 déf

Pensez à dire comment vous vous battez, si vous utiliser votre arme à deux mains par exemple ce qui fait des dégâts accrus, si vous utiliser votre arme de mêlée et un bouclier, ce quin vous rend plus difficile à blesser,... Vu que vous êtes tous deux des elfes, aucun n'a l'ascendant sur l'autre, un jet de dé est donc effectué. De 1 à 3, Govik commence le combat, de 4 à 6, c'est Aleanne. Le dé donne 3, c'est donc à Govik de poster, la riposte d'Aleanne sera automatiquement effectuée par le MJ.

Le maréchal se prépara mentalement et physiquement au combat en se détendant et en se concentrant uniquement sur son équilibre et sa prochaine adversaire.
Il était bien concentré et commença à amorcer son mouvement en premier. Il entreprit son attaque favorite: une attaque simultanée de ses deux épées. Une fonçait vers la tête, tandis que l' autre cherchait le ventre de son adversaire.

Govik était rapide et efficace, mais, en soldat vieux et expérimenté qu' il était, il entrevit aussi la possibilité que son attaque rate, donc prudent et prêt à parer une riposte si il y avait lieu, restant aussi prêt à démontrer qu' il était maître d' armes [Maître d' armes] et maîtrisait aussi l' art utile de la parade [Parade].

Govik se montra donc agressif et brutal: il frappa le plus fort possible de ses deux épées vers son adversaire, espérant la blesser assez puissamment pour lui faire gagner ce combat. Il tentait le tout pour le tout dans cette attaque frontale, faisant fi de ses blessures, pourtant assez graves.

Le premier coup d'épée fut paré avec promptitude par Aleanne mais le second l'atteignit au flanc (perd 50 déf). Le choc fut plutôt douloureux pour l'ancienne reine d'Eregion (perd 5 PV). Devant cela, Govik retenta une attaque frontale qui eut raison d'Aleanne (perd 50 PV). Le corps de l'elfe ensanglantée s'écroula au sol. Aleanne était morte, la bataille allait reprendre...

PROFIL MIS A JOUR

Le maréchal avait de nouveau vaincu, bien que très "amoché". Il grogna de satisfaction en voyant son adversaire de toujours s' effondrer à ses pieds, lâchant l' épée qui avait transpercée Aleanne, afin qu' elle reste dans la blessure. En voyant ce spectacle, Gundal crut que son cœur s' était arrêté. Il hurla de douleur en tombant à genoux sur le sol et en pleurant, se traînant plutôt misérablement vers le corps tombé de celle qu' il aimait.
Govik, quand à lui Négligeant ses propres blessures au prix d' efforts douloureux, il s' approcha résolument et rapidement de celle qu' il avait vaincu deux fois maintenant. Il avait l' esprit parfaitement clair et savait que chaque instant comptait. Devant le corps d' Aleanne, il dit rapidement mais très distinctement à Gildor et les autres seigneur:

"Je lui laisse la vie. Allez vite chercher vos guérisseurs les plus avertis, chaque seconde compte."

Pendant ce temps, Govik s' activa, avec des gestes précis, il arracha plusieurs larges bandes de tissu de la robe de son adversaire, sans ce soucier de la pudeur, et en enroula une autour de la blessure causée par son épée toujours dans le corps de l' elfe. Enlever cette épée maintenant aurait causé sa mort en créant une hémorragie. Mais, fort de son expérience il le savait, et avait épargné l' elfe sans connaissance en ne retirant pas sa lame. Puis, il entreprit d' entourer la blessure à la tête de l' elfe de la même manière. Bien qu' elle ne saigne plus, il fallait toujours mieux en faire trop que pas assez.

Puis, il approcha sa tête de celle de l' elfe, de manière à ce que nul ne puisse l' entendre si il parlait à l' elfe, lui donna une légère gifle qui lui fit reprendre conscience quelques très brefs instants, bien qu' elle fut trop faible pour parler ou bouger. Il se pencha sur sa chevelure noire répandue autour de sa tête sur le sol, ramassa l' épée d' Aleanne, et, avec elle, coupa une mèche de cheveux de celle-ci, comme trophée. Elle retomba dans l' inconscience quelques secondes plus tard, tandis que le maréchal se relevait.
Les guérisseurs et mages étaient là, et se précipitèrent pour soigner Aleanne. Govik se releva difficilement, rengaina dans son fourreau l' épée qui n' était pas dans le corps d' Aleanne, et passa dans sa ceinture la mèche et l' épée d' Aleanne, dont il avait pris aussi le fourreau.
Les guérisseurs agirent, puis il récupéra sa deuxième épée, la rengaina et s' éloigna vers son camp d' une marche droite. Il tituba un peu sur les derniers mètres, puis remonta sur son cheval, lui donna l' ordre de remonter le Val vers le gros des troupes du mal, et s' évanoui sur sa monture, qui le ramenait vers le gros des troupes du mal, ou il espérait trouver un guérisseur compétent, puis, plus tard, réparer son équipement.

Gundal n' en crut pas ses yeux. Aleanne vivrai. Il pleura un bon moment en restant près du corps blessé de celle qui avait son cœur, puis il l' accompagna jusqu' a la tente ou la menaient les guérisseurs, à l' arrière des combats, et veilla sur son sommeil.

[Je met les profils à jour avec Oromë. Aleanne perd son épée [et une mèche de cheveux] au profit de Govik, sa robe est déchirée, mais elle est sauvée avec 1 PV, et transportée à l' arrière des combats, Govik se retire derrière les lignes du mal en haut du Val Périlleux.]

[C'est au mal de poster pour la reprise des combats.]

[Euh, on ne pourrait pas plutôt faire retraite, nous? C'est juste une proposition... Ce serait mieux, je pense...]

[Je laisse aux autres joueurs du Bien le soin de s'exprimer. Comme je joue Radagast et Celeborn, je me prononce et me déclare comme étant du même avis qu'Aleanne.]

[Et bien, je suis pour la retraite aussi.]