Le conseil des attaquants d' Eregion

Ici, sur les murailles prises par le bien au début de la bataille, se tiendra un conseil pour décider de ce qu' ils feront après de telles pertes au cours de la première journée de combats, et la mort d' Idrial et de Celeborn.

Gundal avait perdu la totalité de son armée, ainsi que son aimée, Aleanne. Mais il donna néanmoins son avis au conseil, dans la tente de commandement, assis aux côtés d' Aleanne, il se leva et parla:
"Puissants seigneurs elfes qui avez répondu à notre appel. Beaucoup d' entre nous sont morts ici. Beaucoup trop. En plus des regrettés soldats et capitaines, sont aussi tombés au champ d' honneur des seigneurs elfes. Tous de Lorien, hélas. Souvenons nous à jamais de ces morts, ces amis, si loyaux, au point qu' ils on perdu la vie pour moi et ma moitié.
Ce courage a-t-il été inutile, face à la lâchetée et la barbarerie des troupes ennemies? C' est à nous de décider de ce que nous allons faire. Continuer bravement le combat? Certes, cette option est la plus courageuse, mais elle est aussi extrêment risquée et même téméraire.
L' ennemi est plus nombreux que nous, il dispose d' environ 30000 hommes, plus toute sa cavalerie et monstres presque intacts, et de nombreux mages. Il a aussi encore deux positions stratégiques avant de tomber: le Val Périlleux, qui a vu tomber tant de nos hommes et amis, et la forteresse d' Ost-In-Edhil.
Je n' ai pas d' avis sur ce que l' on doit faire, mais puis vous dire qu' il sera dur de choisir une décision et de s' y tenir, que se sot partir avec cette deuxième défaite sur le dos, ou rester et probablement mourir.

Décidons donc ensemble de nos actions, et tenons nous y,car nous devons agir ensemble, sinon, nous seront dispersés, donc faibles."
Puis l' elfe se rassit auprès de celle qu' il aimait, et attendit que quelqu' un prenne la parole.

MJ, y-t-il moyen de faire en sorte que se sujet soit ouvert qu'aux attaquants pour ainsi parler de notre stratégie et faire quelques pièges et ruses à nos ennemis?
Mais si il n'y a pas moyen, c'est pas grave, on se débrouillera.

[Non, je ne crois pas qu' il y en ai un simple, du moins je n' en connais pas de simple et rapide, dsl, il faudra se débrouiller sans.]

(Je poste en même temps pour Ailée et Aleanne, mes deux moi même.)

*Aleanne*

L'ex reine d'Eregion, si elle n'avait rien dit, ne souhaitait rien dire. Pour elle, tout était de sa faute, fardeau terrible. Elle avait vu mourir la jeune Idrial et reconnu le corps du vaillant Celeborn et ces deux là parmi les milliers de compagnons qu'elle avait vu s'effondraient durant l'explosion et la première charge. Pour la jeune elfe qu'était Aleanne, pourtant assez téméraire de nature, il leur était impossible de remporter la victoire. Et à quel prix?

Pour elle, si ils reprenaient Eregion, en plus de tout devoir reconstruire, les armées elfiques auraient durant la bataille était massacrées et les elfes se trouveraient sans défense et donc une proie facile aux nuées d'attaquants dont semblaient disposer les généraux du Mal...

*Ah, si je n'avais pas renvoyé ce stupide Govik, au moins nous n'en serions pas là...* Avais pensé la jeune Aleanne.

Hélas, c'était vrai... Seulement, Govik avait à son tour choisit son camp. Et parfois Aleanne s'était bien dit qu'elle s'était elle même emportée et l'avait poussé à bout. Oh, on ne pouvait pas dire qu'elle avait changé. Peut-être... Simplement grandit.

Posant sa tête sur l'épaule de Gundal, la jeune elfe lui attrapa le menton et lui chuchota:

-Viens par ici, s'il te plait, je voudrais te parler...

Aleanne se leva, salua les Seigneur Elfes et partit à une dizaine de mètres d'eux. En effet, elle voulait parler, seule, à sa moitié...

*Ailée*

Rien n'allait plus, j'en étais certaine. Les visages fermés qu'avaient les Seigneurs autour de moi exprimaient la gravité de la situation. Pour moi, nos meilleurs mages étaient perdus: Idrial et Celeborn, seul nous rester Galadriel,moi et Radagast. oui, la magie est l'une des rares choses que je comprend dans la vie.

L'ennemi, quand à lui n'était pas rusé mais pervers. "Se battre avec bravoure pour ses frères et ses sœurs" ne semblait visiblement pas être une expression connue de l'autre côté des murailles. Nous devions nous méfier d'eux, plus que ce nous avions pensé. La supériorité numérique n'avait pas suffit, mais cela, je m'en doutais. Ils n'avaient envie que d'en finir avec les Puissants Seigneurs Elfes et Mages ici présents.

D'ailleurs, je me demandais pourquoi l'on m'avais demandé dans la tente des commandants. Je n'étais arrivée dans le camps des elfes que depuis peu, très peu de temps. Et pas vraiment de mon plein gré qui plus est. Pourtant, j'avais la vague impression d'avoir enfin, après des siècles d'errance, trouver ma place, auprès des elfes. Instinctivement, je lançais un regard appuyé à Gildor d'Imladris. Ne me permettant de sonder l'esprit de celui qui m'avait sauvé de ma détresse, je détournais les yeux et remarquais que Gundal se lever Il commença à parler, dans un discoure qui semblait réaliste, bien que loin de mon pessimisme apparent.

Je le regardais vaguement s'en retourner près d'une jeune elfe nommée Aleanne qui semblait véritablement ailleurs et abattue. Néanmoins, la petite lueur qui brillait dans ses yeux me fit deviner, sans avoir à "pénétrait son esprit", qu'elle avait peut-être une idée. Puis ils s'éclipsèrent.

Les yeux dans le Vague, comme toujours, car croiser les regards me donner toujours envie d'en connaître plus sur la personne... J'attendis que l'un de ces illustres commandants prenne la parole. Je ne pensais pas avoir mon mot à dire. Et, de toutes façons, je déteste "m'exposer"... Sans même savoir qui je suis, c'est vraiment déstabilisant.

Gildor, lui, était aussi abattu par le grand nombre de perte de leur camp. Ils avaient réussi à prendre le mur, la premiere défense d'Eregion, mais au fond de lui, se n'était pas une victoire qu'ils avaient gagné. Qu'est-ce qu'il avait gagné au fond? La premier partie de la bataille et le mur, mais a par cela, ils avaient perdu leur amis et des puissants seigneurs, Idrial et le seigneur Celeborn.
Gildor prit alors la parole et dit:

"Seigneurs, générals, conseillés, héritiers,
Nous avons perdu énormément de nos amis dans cette bataille et une autre nous attend, mais nous pouvons toujours sonner la retraite, épargnant ainsi de nombreuse vies.
Mais nous pouvons aussi écouter notre courage, la grande valeu des elfes!
Si nous reprenons le combat, je conseil vivement de ne pas foncer tête baisser mais réalisé un plan d'attaque.

Nous pouvons encore tout gagné! Mais nous pouvons aussi tout perdre.

Je vous laisse la parole à présent."

(Oui, au fait c'est vrai que c'était l'idée de Gildor... )

Devant moi s'étendaient les corps sans vies d'Idrial et de son seigneurs. Je n'avais pas envisager que les voir dans cet état me désarçonnée au plus haut point. Après tout, je n'avais aucune idée de l'incantation à exécuter... Certes, lorsque je soignais, il y a bien des âges, les premières victimes du Mal, les incantations venaient toutes seules. Je n'avais même pas à y pensé. Et cette fois-ci? Même s'ils étaient dans mon champs de vision, je n'avais réelement aucune idée de comment procéder. Et si je m'étais trompée? et si mes pouvoirs se limiter à soigner les blessures, graves, certes, et pas à rendre la vie à ceux qui l'ont perdus.

Je savais que Gildor, Galadriel, Radagast et leurs mages ainsi que ceux de nos défunts amis, ne tarderais pas à me rejoindre sous la tente. Instinctivement, je m'avançais vers nos amis. Ils semblaient sereins. Celeborn, dont la mort n'avait nullement affecté sa majesté et sa beauté, et Idrial, qui n'avait rien perdu non plus de sa beauté et de son allure plus douce qu'un alizé, semblaient être loin. Où? Nul ne le savait.

Si quelqu'un était passé par ici, il aurait put penser que les deux elfes dormaient. J'aurais aimer être cette personne. Passante, ne connaissant pas la vérité. Innocente, ne risquant pas de décevoir des êtres dont l'espoir grandissait à mesure qu'ils approchaient.

J'étais arrivée à leur hauteur et regardait tour à tour leurs visage dont la beauté me frappa, jamais je n'avais vu telle beauté. Je ne les avaient aperçus seulement quelques fois, depuis les nuages. Je m'accroupis près d'eux et attrapais leurs mains blanches et froides, une fois de plus, l'idée qu'ils puissent être morts me foudroya. Les elfes étaient parvenue à effacer toutes traces, toutes blessures. Mais je savais que ce qui me restait à faire serais plus difficile que toutes les blessures que j'avais guérie réunis. Peut-être étais-ce même dangereux pour moi... Tant pis. Je me moquais éperdument du fait que leur rendre la vie allait certainement me vider de mon énergie pour quelques heures, ou même quelques jours. Je me moquais également du fait qu'encaisser les pouvoirs des autres pouvait me faire perdre connaissance, du temps que Celeborn et son héritière revenaient parmi nous.

Soudain, j'entendis des bruits de pas dehors. Je lâchais les mains du Seigneur de Lorien et d'Idrial et reculais jusqu'à me trouver à quelques mètres d'eux. Je fis volte-face et regardais entrer les mages et seigneurs autour de moi. Mon regard se fit plus triste que jamais. Je me retournais de nouveau vers Idrial et Celeborn.Si je ne parvenais pas à les sauver, je retournais à Mon Point de Départ, c'est à dire l'Ignorance Totale et les elfes n'auraient alors plus qu'une mince chance de reconquérir l'Eregion. Mais cette chance serait-elle vraiment plus mince que elle que nous avions initialement? Dans mon esprit plus que jamais embrumé et triste, non.

Tandis que les plus puissants mages, à savoir Radagast et Galadriel se postaient devant les autres, j'entendis des pas approchant encore. Je fis de nouveau volte-face, faisant voler ma chevelure derrière moi. Je regardais Gildor qui me dit:

-Voilà, nous sommes prêt.

Je l'écoutais puis me tournais de nouveau vers les corps inanimés des Seigneurs morts. Moi, je ne me sentais pas prête, j'étais complètement perdue. Ne faisant aucun signe à Gildor ni à personne d'autre, je m'avançais devant les autres de quelques pas.

Là, je ne bougeais plus, rien ne pouvait laisser penser que je n'était pas une statue. Je fixais les corps d'Idrial et Celeborn de mes yeux verts feuillage et tentais de vider entièrement mon esprit. Mes doutes, ma peur, mes pensées s'envolèrent. A présent une seule et unique chose était importante: La Vie d'Idrial et de Celeborn. Alors, je sentis un vent très étrange venu de tout les côtés. Vent qui aurait put passer pour un alizé si il n'était pas si lourd lorsque il heurtait ma peau. Chargé d'une énergie déjà folle, je sentis le vent s'intensifiait m'obligeant à fermer les yeux.

Je me trouvais dans une pièce, entièrement noir. Aucune lumière ne venait percer les Ténèbres. Immobilisée sur un sol inexistant. Soudain, un rayon de lumière jaillit à ma droite et entra en moi. Puis un deuxième et un troisième jaillirent, de plus en plus grands. Je me sentais oppressée par une étrange puissance, j'avais envie de respirer mais une partie de moi s'y refuser. J'avais l'impression d'enfler au fur et à mesure que ces rayons immaculés magiques pénétraient en moi, bloquant ma respiration, bloquant mes pensées, sauf une ultime qui résonnait toujours dans ma tête: Idrial et Celeborn. Pourtant, je n'enflais nullement, j'étais toujours aussi mince mais j'avais l'impression, grandissante à chaque nouveau rayon s'engouffrant en moi, que j'allais exploser d'un instant à l'autre. Telle une bombe sur le point d'exploser...

Soudain, j'ouvris les yeux, mais je ne voyais toujours rien. Cette fois-ci cependant je savais très bien que j'étais en pleine réalité. Debout sous la tente mais mes pupilles étaient invisibles aux autres, seul le blanc de mes yeux étaient visible. Je sentais soudainement une bourrasque de vent plus forte de celle d'une terrible tempête contre moi, mes cheveux d'or se mirent à se déchaîner autour de mon visages aux iris invisibles. J'avais l'impression de décoller du sol. J'étais tout près, près d'Eux. Je levais lentement les bras et plaçais mes paumes devant moi. Je devais être terrifiante en ces instant.

Je m'approchais, ils approchaient... Il était temps... Alors, les incantations, celles que j'avais redoutaient me vinrent comme une évidence: Rend leur la Vie. Me concentrant plus que jamais, je ne pensais qu'à eux, juste à eux, seulement à eux. Soudain deux choses se passèrent en même temps...

"Rend leur la vie." Murmurais-je en une langue si ancienne qui personne autour de moi ne pouvais la comprendre.

Une fraction de seconde plus tard, je sentie jaillir toute ma puissance accumulée aux court des dernières minutes, qui avaient pourtant étaient les plus longues de mon existence. Tel une vague de Vie, je la sentie s'envoler vers l'avant.

Je me déchargeais de tout en quelques instants. Je commençais à sentir la présence des autres, me poussant encore, me portant encore. Levant encore les mains vers le Haut je déversais sur le reste de ma puissance combinée à celle des autres.

Puis, tout se finis, avais-je réussis? Je n'en savais rien. Il faudrait quelques instants, mais je me sentie si vidée que je ne me sentais plus de regarder ma victoire ou ma défaite. J'avais tout donné, jusqu'au bout. Comme chaque être qui soit, j'avais des limites, là, je les avaient défiaient puis dépasser. J'en payais le prix, à présent. Je sentais encore le sang battre dans mes tempes. J'attrapais ma tête, prise de maux atroces. Puis je tombais à genoux, cela avait était bien pire que ce que j'avais pu imaginer. Mes yeux, de nouveaux normaux étaient implorants. Implorant, non pas pour moi, mais pour Leurs amis morts, Mes amis, Nos amis...
Vidée de toute énergie, je ne me sentais même plus de bouger, j'avais une peur invraisemblable et impossible que ma tête n'explose si je la lâchais. Tremblant de tous mes membres à la seule pensée que rien ne se produise.

(PS: J'utilise donc: Soins (+Maïa), Affinité avec la magie (+Maïa)