Découverte de l'Harad

Alors qu'il était parti depuis plusieurs mois de Minas Tirith, la belle Cité Blanche, Asäeron n'avait pas eu de nouvelles de la compagnie de Dakeyras. Se promettant d'y retourner assez rapidement, il fit tout de même la découverte de nombreux paysages.
S'étant premièrement dirigé vers les pays elfiques, Asäeron changea d'orientation et s'en alla complètement au Sud. N'ayant que peu d'informations sur l'état actuel des choses, il avançait très prudemment et surtout doucement.

Cela faisait longtemps qu'il ne s'était d'ailleurs aventuré en ville. Il lui fallait se réapprovisionner, notamment en eau, et cela ne pouvait pas faire beaucoup de mal de voir un peu de monde et de s'arrêter pourquoi pas quelques jours. Cela permettrait également d'en apprendre plus sur ce pays et ces Hommes.

Le climat était plus chaud, et les gens étaient également plus bronzés. Pour rester relativement discret dans la foule, Asäeron préféra se décapuchonner, bien qu'il soit un peu plus pâle que la plupart des locaux.
Dissimulant au mieux ses armes, il marchait de moins en moins vite pour se laisser le temps d'observer un peu partout. Il constata que, comme à Minas Tirith et à peu près partout, la pauvreté était de mise. Les gens avaient l'air de vivre dans la misère, ou peut-être était-ce la chaleur et le peu de végétation qui faisait cet effet.

Il continua d'avancer jusqu'à un grand croisement, ce qui pouvait paraître comme une place, et se mit à la recherche d'une sorte de taverne ou d'une auberge, toujours à petit rythme et en examinant un peu tout, comme à son habitude...

Asäeron pénétra dans le village sans être inquiété si repéré. Observant autour de lui, iol pu constater que le village haradrim ne ressemblait pas du tout à ceux de Gondor. Les maisons étaient de construction plus sommaire, essentiellement en bois. Quand aux habitants, tous portaient une arme, et Asäeron en déduit que soit la violence était monnaie courante en ces lieux, soit le village était assez fréquemment le cible de raid de pillards du désert. Le gondorien se demanda si c'était partout pareil en Harad, où si ce village était une ecxeption...Mais, ne pouvant pas avoir la réponse à son interrogation, il laissa tomber et essaya de trouver l'auberge.

Après plusieurs regards sur sa bourse, Asäeron fini par ressortir ses armes, et adopta une posture menaçante. Ainsi personne ne se risque à quoi que ce soit avec le gondorien. Et c'est avec soulagement qu'il trouva finalement l'auberge, qui semblait être le seul bâtiment plus ou moins déceny dans le village. Il poussa la porte et entra. Les discussions cessèrent à son arrivée mais reprirent vite. Asäeron se dirigea vers le comptoir, mais son chemin fut barré par un homme à l'aspect passablement éméché et à la mine patibulaire, qui lui grogna :

"T'es pas d'ici toi. Qu'es't'es v'nu faire là ?! Tu cherche quequ'chose ?!"

Son haleine empestait l'alcool et Asäreon constata que l'homme brandissait une dague et le regardait d'un oeil noir...

[A toi de jouer Wink

]

Bien que le bonhomme en face de lui ait l'air assez alcoolisé et menaçant, il le regarda droit dans les yeux et ne cilla pas une fois, ce qui lui laissa le temps de réfléchir à ce qu'il faisait là, et de répondre :

-Bonjour... Je cherchais juste une auberge, je suis un voyageur parti à la découverte du monde. Cela fait maintenant plusieurs jours que je ne me suis arrêté dans une ville pour ravitailler et me reposer, voilà...

Ne souhaitant pas vraiment se battre dès son arrivée dans cette ville, il n'esquissa pas un geste, et ne prit pas la précaution de mettre la main sur la garde de son épée. Bien qu'il y pensait, cela pouvait peut-être enerver le Haradrim plus qu'il ne l'avait l'air.

Gardant toujours le contact visuel avec l'ivrogne, il fronça légèrement les sourcils et montra qu'il n'avait tout de même pas l'intention de se laisser faire.
Jetant un petit coup d'oeil à la main armée de son interlocuteur, il se permit d'ajouter :

-Range ton arme, je ne veux de mal à personne, je ne suis pas là pour ça...

L'homme toisa Asäeron avec un air mauvais, et fut étonné que ce-dernier ne cille pas face à lui. Avec un grondement menaçant, il repoussa Asäeron en prononça laborieusement :

"Y'a rien à voir ici ! Et on aime pas le étrangers dans ton genre, dans l'coin..."

Puis l'ivrogne compris la dernière phrase du gondorien et beugla, fou da rage :

"Pour qui tu t'prends ?! T'as pas d'ordres à me donner !"

Aussitôt, il se jeta sur Asäeron et tenta de le frapper de son poignard, mais il esquiva, se rendant compte avec appréhension que, malgré son état de sobrieté avancé, l'homme était encore plutôt leste et sa musculature des plus développée ne présageait rien de bon pour le gondorien...

Voyant le lourdeau plonger sur lui, Asäeron eut la présence d'esprit d'esquiver in extremis. Le Haradrim, pourtant alcoolisé et doué d'une forte ossature, restait relativement souple et vif. Profitant d'un moment d'hésitation générale, il se dépêcha de dégainer Kloscur, l'épée héritée de sa famille.

Se mettant en position en face de l'ivrogne, il commença à lever son arme, et tenta de réfléchir brièvement.
Valait-il mieux tenter de convaincre son adversaire de ne pas se battre, au risque de l'énerver encore plus et de se retrouver en plus mauvaise posture... Ou bien tenter de vite l'abattre, au risque encore une fois d'avoir tous les alentours sur le dos... A moins qu'ils ne soient pas très solidaires.

Serrant les dents et renforçant sa poigne, il s'entendit penser à voix haute :

-Tant pis...

Quitte à risquer sa vie, il commença à abaisser le plus rapidement possible son épée sur son ennemi.

Le lourdeau, ne pensant pas qu'Asäeron soit assez brave pour oser l'affronter, n'eut pas le temps d'esquiver et eu le poignet gauche sectionné. Fou de rage et de douleur, et frappa au hasard devant lui, blessant légèrement son adversaire au bras droit. Jetant un court regard autour de lui, Asäeron constata qu'un cercle de haradrims curieux observaient le combat avec attention.

L'homme, pressant un tissu déjà teinté de pourpre, lui jetait un regard haineux et meurtrier avant de planter son poignard dans une table et de dégainer une large lame qu'il maniait à une main...

Tu perds 5 points de vie et 3 points d'équipement.

Récapitulatif : Asäeron : 95 pts de vie, 7 pts d'équipement.
l'ivrogne : 80 pts de vie.

C'est à toi de jouer.

Asäeron remarqua que les Haradrims ne bougeaient pas, ce qui était plutôt bon signe pour lui. Se remettant en garde après avoir coupé le poignet de son adversaire, il avisa sa blessure très légère et reserra sa poigne des deux mains sur son épée.

Concluant que l'ivrogne ne pouvait se servir que d'une seule main, il allait pouvoir frapper bien plus rapidement et avec plus de force avec ses deux mains.

Se lançant à l'attaque, il fit vite reculer son vis-à-vis. Frappant un coup à gauche et un coup à droite par alternance, Asäeron prit donc très rapidement le dessus avant de s'arrêter et de prendre un peu de distance.

-Tu tiens à mourir ou tu veux continuer à siroter encore quelques années ?

S'apprêtant à parer une charge de l'autre abruti au cas où, Asäeron restait assez sûr de lui. Bien qu'il ne veuille pas spécialement abattre son adversaire, il allait peut-être y être contraint d'ici peu.

Un rictus haineux déforma le visage rougeaud de l'ivrogne. Regardant Asäeron droit dans les yeux, il cria :

"J'veux continuer à boire..."

Puis, en projetant son poignard sur son adversaire, il hurla :

"Et j'veux te voir t'vider d'ton sang !"

L'arme se planta dans l'épaule d'Asäeron avant que l'irvogne ne se jette sur lui et le fappe d'un grand coup, lui faisant perdre son arme qui vola à quelques mètres, hors de porté...

Récapitulatif :

Asäeron : 87 pts de vie, 6 pts d'équipement.
L'ivrogne : 80 pts de vie.

C'est à toi de jouer Very Happy