Discussion des chefs

Ici peuvent poster Gildor et Morkar, dans les cachots de Dol Guldur alors que la bataille fait rage plusieurs mètres au-dessus de leur tête. Je n'interviendrai pas (ou très rarement) dans ce RP, je vous laisse donc vous arbitrer vous-même (à moins que vous ne fassiez une action qui ne nécessite que je vienne). De toute façon, je resterai à l'affut car je ne compte tout de même pas vous laisser croupir dans des geôles durant toute la bataille.

(Poste rédigé assez vite =S)

J'ai au fond d'un trou... assis sur le sol humide et les murs étaient couvert de moisissure.
J'entendis soudain quelqu'un déscendre les escaliers et la portes s'ouvra. Morkar se présenta devant moi, mais je me levai même pas. De toute manière, je n'avais pas envie d'user mon énergie à soulevé la lourde masse serré à mon pied.

"Que comptez-vous faire de moi?
La situation est serrée, autant pour vous que pour moi. Si vous me laisser enfermer ici, mon armée détruira votre forteresse, sans compter que vos petits renforts Haradhrims ont surment été anéanti par les armées Galadhrims et Rohirrims qui viendront par la suite nous prêté main forte.
Et de mon côté, des éclaireurs nous ont informé que Sauron prépare une gigantesque armée. Je dois donc me rendre au plus vite avec l'héritière d'Imladris à Fondcombe et y préparé les défenses.
C'est à vous de décidé, si vous me libérez, les armées elfes se retireront de Dol Guldur. Mais si vous m'enfermez, nous serons tous dans de gros ennuis: Dol Guldur ravagé et Imladris sans défense.
Je ne vous considère plus comme un ennemi, car au fond, vous n'êtes pas vraiment méchant.
En revanche, si le chemin de votre aimée vient à croiser le mien, je me ferais le plaisir de libéré ma haine."

C'est dans les souterrains de Dol Guldur que le Nécromancien avait disposé les cachots, de même que les tanières d'orques, de wargs, et d'abomination en tous genres. C'est là que l'essentiel de l'armée de Morkar stationnait, en attendant d'être appelée sur les remparts pour la bataille. Cet endroit grouillait de créatures de Morghot, et c'est ce dont Gildor s'apercevait depuis sa cellule. Celle-ci était close par une porte de fer, et le petit orifice dans le mur du fond donnait sur une gigantesque fosse à orques et Uruks. Bientôt, il entendit des bruits de pas derrière sa porte. Des orques l'ouvrirent : pendant qu'une dizaine d'Uruks restaient à l'extérieur, quatre orques entrèrent, et acculèrent Gildor, l'air mauvais.

L'elfe lança son poing, sonnant l'un des quatre, avant d'envoyer son pied dans l'entrejambe d'un second séide. Quatre autres orques arrivèrent en renfort, et chacun se pendit à l'un des membres de Gildor, pesant de tout leur poids. L'elfe finit par céder, et, malgré son ardeur combattive, fut bientôt immobilisé, sauvagement plaqué contre le mur.

Quatre orques vinrent s'ajouter aux six déjà présents : tous avaient entendu le son du cor, et venaient à présent, charognards qu'ils étaient, se servir en butin. Gildor banda ses muscles, mais les orques le serraient bien trop fort, et il ne put se libérer.

Alors les orques commencèrent leur oeuvre de pillage, art dans lequel tous les reconnaissaient maîtres. Gildor se vit ôter son armure, pièce par pièce ; on le déplaçait au besoin. Son cor lui fut pris, mais les créatures de Dol Guldur ne s'en arrêtèrent pas à son armure : une fois toutes ses pièces d'équipement militaire entassées au sol, dans un coin, les orques entreprirent de le dévêtir complètement, avides de le déposséder de ses atours de seigneur elfe. Lorsque le général gesticulait, ou se débattait trop violemment, une volée de coups s'abattait sur lui et le réduisait au silence, et les orques reprenaient de plus belle.

Puis, ce fut fini : Gildor, nu comme un ver, était toujours fermement maîtrisé par ses cruels geôliers. Alors, quelque chose sembla effrayer les orques, et, par crainte de la réaction de leur maître à la vue de ce pillage de son otage, ils vêtirent Gildor d'un pagne noir des plus crasseux, afin de dissimuler ses parties intimes. Puis, comme si ce geste faisait une différence substentielle, ils croisèrent de force les poignets de l'elfe sur sa poitrine, et les lièrent fermement à l'aide d'une corde noircie. Un noeud grossier mais robuste fut fait, et les orques lâchèrent le général elfe, le laissant au sol se débattre vainement avec ses liens. Les créatures de Morghot se partagèrent le butin, mais, au moment de sortir de la cellule, se le virent confisquer par les Uruks de garde :

"Tout ça appartient au maître, maintenant."

Les orques, réticents, lâchèrent néanmoins les fruits de leur larcin, et s'en furent, dépités, poursuivis par les grognements des Uruks.




Morkar réfléchissait, porté par deux robustes Uruks à travers les couloirs de Dol Guldur. Ils parcoururent les souterrains, et l'Ainur déchu songeait qu'il avait certainement été bien avisé de faire protéger les souterrains par des murs de métal : ils étaient ainsi protégés contre des intrusions souterraines. Au fil de ses réflexions, il en revenait toujours à son état : il était aussi impuissant que son prisonnier elfe...

Ils arrivèrent à la cellule de Gildor. On les fit entrer avant de refermer derrière eux. Les deux Uruks déposèrent leur maître contre un mur, face à Gildor. Puis les deux colosses se positionnèrent de part et d'autre de la porte, surveillant Gildor, pourtant lié et étendu devant leur maître.
Alors, Morkar réfléchit : il était étrange, entre toute autre chose, qu'il ne nourisse pas de gêne à l'idée d'être ainsi assis, adossé au mur d'un cachot, avec à peine la force de parler. Son regard se planta dans celui de Gildor, et il se demanda soudainement ce que l'elfe resentait, lui... Décidé à découvrir le pourquoi de ce phénomène d'adimration qu'il ressentait étrangement pour Gildor, il s'apprêta à parler. Il n'y réussit que brièvement, et d'une voix hachée, tutoyant délibérément l'elfe :


"Alors, Gildor d'Imladris... Que vais-je faire de toi ? Est-ce que je devrais ... te laisser partir ?"

C'était une vraie question, qui devait amener la discussion entre les deux chefs de guerre...

J'écoutai sa question... mais que dire? Je n'avais aucun pouvoir ici et je lui avait déjà exposé ce que je pensais.

"Je ne sais rien faire Morkar... Je suis entre tes mains.
Et tout naturellement, je te réponderais, oui, laisse moi partir avec mes biens, je te considère plus comme un ennemi, sauf si tu fais la bêtise de me laisser ici."

Morkar sourit intérieurement : à présent, tout était presque gagné, il ne lui restait plus qu'à convaincre Gildor du bien-fondé de sa pensée. C'est donc de façon on ne peut plus neutre qu'il répondit à l'elfe :

"Pour repousser mon frère, lorsque je serais prêt, il me faudra quelques objets...

Il me faut au moins l'un des Anneaux Elfiques... mais deux, ce sera mieux, car ma victoire finale sur mon frère sera plus assurée..."

Gildor a écrit:

Et le seigneur Celeborn, lui, est mort, je ne sais pas ce qu'est devenu son anneaux.

[Juste pour préciser, c'est Cirdan qui possède le troisième anneau elfique mais il l'a donné à Gandalf quand celui-ci est arrivé en Terre du Milieu.]

Morkar se passa une main sur le visage : il était las, très las. Combien de temps ce petit jeu allait-il encore pouvoir durer ?

"Oui, c'est vrai, je me verrais si bien débarquer en Lorien, ou à Fondcombe, pour demander les anneaux à leurs gardiens..."


Après cette brève exaspération, Morkar ressentit le besoin de s'expliquer plus précisément sur ses intentions :

"Je ne peux décemment pas faire la guerre ouvertement à mon frère. Il n'en subsiste pas moins que je ne suis pas fondamentalement mauvais.

Les Ainurs ont droit à leur propre opinion sur les actions des Peuples d'Arda... Et en tant qu'Ainur, je suis le seul en Terre du Milieu à savoir comment (peut-être) abattre Sauron..."

Je réfléchis quelques secondes, cela me dégoutais de devoir voler les anneaux elfiques. Mais bon, avais-je le choix?

"J'accepte votre proposition... Même si cela ne me plais guère de devoir dérober deux anneaux elfiques."

[Désolé du retard =(]

Morkar sourit, et so visage exprimait à présent une satisfaction teintée de suspiscion :

"A la bonne heure !"

Il leva les bras, et claqua par deux fois des mains. Les Uruks-Haï à l'entrée entrèrent à nouveau dans la pièce, et le reprirent bras dessus bras dessous. A nouveau porté par deux colosses, Morkar s'adressa une dernière fois à Gildor :

"Bien sûr, je conserve ton équipement et tes artefacts comme gage de ta bonne foi. Ils te seront rendus en échange des deux anneaux d'Elrond et de Galadriel...

J'ai ta parole, mais je préfère doubler mes atouts, au cas où tu serais trop pleutre pour honorer tes engagements... ce qui, en soi, ne m'étonnerait pas..."

Sur-ce, il le laissa. Gildor, quelques peu échauffé par l'unsulte que venait de lui lancer l'Ainur déchu, resta là un moment, pantelant, réfléchissant au meilleur moyen de réaliser sa mission.

[Je préviens que Morkar est désormais libre d'agir et d'utiliser ses nouveaux pouvoirs comme il le souhaite ]

(Désolé aussi du retard mais mon ordi est chez l'informatitien , là je suis sur celui de mon père mais il veut pas que j's
y touche trop ^^)

"Tu ne payes rien pour attendre Morkar! Je pensais que tu étais quelqu'un de meilleur. Mais bon, je suis sûr que ton plan va réussir, étant donné les moyens ignobles que tu utilises et en faisant semblant que tu n'y es pour rien..."

Je fus relaché quelque instant après. Et maintenant, si je voulait récupéré mes précieux équipement, il me fallait récupéré les 2 anneaux elfique.
Je parcourus donc la forêt noir et direction de la Lothlorien...