Le sortir de mon esprit, et vite...

[Vous l'avez attendu? Vous avez vibrer d'impatience? Vous en avez rêvé la nuit? Et bien voici le grand retour (en très grande force) de AILEEEEEE!]

Quel bonheur d'y être de nouveau. Cela faisait si longtemps. Si longtemps que j'attendais d'y retourner. Cela faisait peut-être des années ou seulement quelques secondes que j'avais quitté la Terre du Milieu, de nouveau. Mais le temps m'avait parut infiniment long. Le douceur des pierres blanches et le lumière des petites sphères lumineuse m'avaient manqué. Une toute douce brise avait pris la place du vent sec et claquant d'Umbar. Elle caressait mon visage avec une infinie tendresse. Etrange comment sensation mais je l'avait déjà ressentie, et je savait qu'ici, j'étais en sécurité.
J'étais déjà venu ici après ma Transformation. J'avais pu m'y ressourcer. Au début, j'avais pris peur, et puis j'avais compris qu'ici, je n'avais pas à réfléchir.
Et c'était le plus beau cadeau du monde. Je n'avais ni envie de penser à ma Transformation, ni au lieu où je me trouver vraiment, encore moins à l'homme qui m'avais sauvée, il m'avait abandonnée, au bord du précipice effroyable de la mort, que j'avais frôlé de très peu. Je me souvenais avoir été épuisée. Sans aucune force. Et pourtant, dans mon Paradis parallèle, je me sentais comme un ange ayant regagner son ciel. Cette endroit était vitale pour moi, où qu'il se trouve, il me sauvait de la mort dès que j'allais très mal. Mais je ne voulais plus souffrir, plus jamais. Alors, j'allais rester ici, voila.
Personne, là bas, en Terre du Milieu, ne mériter de subir mes folies et mes interrogations qui avait déjà fait du dégât. Je n'avais même plus envie de savoir qui j'étais. A quoi cela aurait servi? A m'en vouloir d'avantage?

Non, merci.

J'avais joué sur les deux tableaux et avait doublement perdu. En Lorien, je m'étais sentie coupable à tel point que j'étouffais. Je ne m'étais pas sentie à ma place près de Gildor qui avait tant fait pour moi... En même temps, m'avait-il vraiment rendu service en me tirant des profondeurs de Fangorn. Je commençais à en douter sérieusement. Je n'aurais pas eu tous mes problèmes si on m'avait laissé tranquille. Je n'aurais pas eu à me retrouver tirée en le Bien et le Mauvais. Et je n'avais pas envie de Choisir. Je ne pouvais me résoudre ni à abonner la Terre au Mal, ni me résoudre à oublier Silas, jusqu'à la prochaine bataille qui nous opposerais et où je n'aurais alors pas le choix.
Et mes ailes, que signifiaient-elles? Elles pouvaient être un déguisement comme un véritable signe du Ciel.
Oh!
Trop tard, j'avais réfléchis et prit ma décision...
Je restais ici, voila!
Les paupières toujours closes, je me laissais aller contre la pierre tiède. Un lourd poids venait de s'envoler comme un lourd oiseau de proie de mon coeur. Je resterais là jusqu'à la fin du monde. Sans avoir parler à Silas, sans avoir compris qui j'étais, sans avoir aidé un camp, sans avoir voler, sans avoir Compris...
NOOOOOOOOOON!

Tout devint noir.

Je papillonnais des paupière en sentant un froid mordant contre mes joues d'albâtre. En vent glacial frappait de plein fouet mon visage et je ne voyais à l'horizon que nuages. Des nuages aux tons gris sombre et noir que j'avais déjà vu quelque part...
Non... Pitié... La Terre du Milieu...
J'étais revenue dans cet endroit funeste où ma tête bourdonnait de question en permanence et où la cruauté présente n'avait d'égale que leur envie de vengeance. Ici, on se battait, on mourait, on pillait, on hurlait, on aimait, on choisissait. Et ça, ce n'était pas du tout pour moi.
Écumante de rage, de colère contre moi-même d'avoir quitté mon Havre pour la tristesse de cette Terre déchue! Pourquoi? Pourquoi étais-je si hésitante?! Je changeais d'avis en permanence! J'aurais pu être vraiment heureuse dans mon Songe!Mais mes interrogations me rattrapaient toujours, je ne pouvais leur échapper indéfiniment. Soudainement, je sentie une étrange caresse sur ma cuisse. Des plumes?
Interloquée, je m'assit par terre, péniblement et ramassais le petit tas de plumes blanches à mes pieds. Je secouais mes longs cheveux blonds et ramenais l'une de mes ailes vers moi, pour comparer la taille des plumes. Ce n'étaient pas du tout les mêmes, les miennes étaient en lame de couteau alors que les autres étaient plus petites et rondes. Un seul nom me vint alors à l'esprit: Celeste. Ces plumes étaient les siennes, je la connaissais par coeur. Mais comment? Comment avait-elle put me suivre ou me sauver? Je ne me souvenais que de Silas, me déposant dans un arbre, et ce souvenir à vrai dire, me rendais folle de tristesse et de rage: J'aurais pu mourir et j'avais perdu mon coeur, ce qu'il est restait, dans cette affaire.

D'ailleurs... En parlant de Silas, c'était ici qu'avait eu lieu ma Transformation en "Ange", donc, c'était ici qu'il m'avait prise avec lui, en toute logique! A Cirith Ungol! Je me trouvais dans la patrie de Silas. Quelle coïncidence. Maintenant, j'avais quitté mon bonheur, mon havre, j'étais ici: à Cirith Ungol. Et je n'avais rien à perdre et tout à gagner. Pour une fois, je ne réfléchis pas. Ce n'était même pas la peine. C'était tout choisi: J'allais retrouvé Silas et traversant en long et en large la Terre du Milieu. Une fois cela de régler, je pourrais réfléchir vraiment. Mon esprit ne serait plus brouillé par le visage de Silas. Je l'oublierais sans problème.
Il était temps de me servir de mon sixième sens et surtout, de mes ailes. Avec ma vitesse hors du commun, je verrais son visage d'ici quelques heures, peut-être.

Ramenant en arrière ma longue chevelure d'or, je me levais et fermer les yeux. Je pris une grande, une immense inspiration et me concentrais. Mes deux immenses ailes d'anges se mirent à battre avec délicatesse tandis que je m'élevais dans les airs. Ma robe blanches volait doucement et je rejoignais les nuages à une vitesse foudroyante. Une pure sensation de bien-être m'envahis. C'était comme si j'étais faite pour voler. J'étais faite pour voler. Mes cheveux claquais dans le vent tandis, que sans une hésitation, je suivais la trace de Silas.
Il fallait que je le retrouve et vite. C'était le seul moyen pour sauver mon coeur. Je devais comprendre qui j'étais et ce que je devais faire ici-bas. Et pour ça, j'avais besoin de comprendre ce que je ressentais, en premier.

Tel un ange fantastique, je filais à toute vitesse, fixant de mes yeux de faucon le sol, cherchant le danger, cherchant l'amour. C'est la même chose...



[suite du RP au Gondor, avec Silas à qui je ne demande pas son avis ^^]