En s'approchant de son cousin, Eberk le vis gisant dans une mare de sang. Deux flèches étaient plantées dans son corps. Le pensant mort Eberk fut submergés d'émotion. Un seul geste lui permit de voir que son cousin était toujours en vie.Il vint à ses cotés et s'agenouilla . Il lui prit la main et la sera contre sa poitrine. Son cousin le regarda dans les yeux, des larmes commencèrent à couler sur son visage, ses lèvres étaient pâteuses. Eberk mis une main sur son front, du sang séché se colla à sa paume. Il regarda son cousin, une boule lui noua la gorge, un nœud lui tordit l’estomac. Il demanda à son cousin :
-Que c'est-il passé ? Tous ces corps, nos confrères sont morts et cette vermine de gobelins.
Gisant au sol son cousin lui répondit :
-Une bataille, nous devions protéger la porte. Nous étions les derniers nains vivant avec les civils. Nous devions sauver la Moria. Il y a deux jours les gobelins nous ont attaqués. On les avait repoussés mais certains ont réussit à pénétrer.
-Quelle horreur ! Des gobelins en Moria ! reprit Eberk.
Une colère montait en lui.
-Tous mes hommes sont morts et moi je vais y rester. Je veux juste, que tu rejoignes les nains à l'intérieur. Que tu les protèges, promet le moi ! s'exclama son cousin.
-Je te le promet ! Mais avant, je réunirais une troupe de nain courageux. Nous reprendre la Moria à ses gobelins. Je te le jure !
Sur ses mots, son cousin ferma les yeux pour ne plus jamais les rouvrir. Eberk souleva son ami et le mena près des contreforts de la montagne. Les premiers charognards se nourrissaient de la chair pourri des gobelins. Eberk enterra son cousin auprès des montagnes et dit :
-Je te jure de respecter ma promesse et aussi de revenir et de te trouver sépulture descente, auprès de nos ancêtres. Et je te vengerai !.
Eberk pris sa hache entre ses mains et la sera de toutes ses forces. Il s'avança près des portes après avoir enterré son cousin. Des pensées immondes lui torturait l'esprit. Il fit demi-tour, sa seule mission était de trouver des nains pour reprendre la Moria des mains de ces vils gobelins et de venger son cousin.