La Bibliothèque du Temple

Il était partit de Tset-Hedren pour la Cité-temple et son savoir.Il avait laissé un message à l'intention de l'assassin si il comptait toujours coopérer avec lui et était suivit par les deux anciens prisonniers.
Tset-Habaor. La Cité-Temple. La Ville Sainte pour les orientaux. Mais elle contenait une chose plus importante encore que des reliques et des bannières sacrées : une bibliothèque importante.
Il s'avança dans la ville et entra comme n'importe quel pèlerin. Il parcouru les allées et atteignit l'immense bâtisse contenant le savoir.
Le bibliothécaire le vit entrer, imperturbable, vu le nombre d'agents et de prêtre ayant besoins d'informations qu'elles soient militaires, historiques ou ésotériques.
Le Chevalier parcourus pendant deux heures les rayonnages, passant d'un auteur à un autre, du domaine de la sorcellerie à celui de l'histoire.
Finalement, il trouva l'objet de ses recherches dans les légendes.

" Le Cor Abyssal "

Il était dessiné là. Un cor noir ébène, cerclé par des motifs de Mithril et d'argent représentant divers horreurs des temps anciens : là des flammes, ici d'immenses bras et enfin de fines lignes croisées. Pour l'embouchure, une tête de loup y est sculpté dans de l'or.
Un texte accompagnait le croquis :

Citation :: Le Cor Abyssal est un antique instrument utilisé lors de la Grande Guerre et perdu lors de la Dernière Bataille. On prétend que l'un des plus grand capitaine orque l'utilisait et sa musique permettait de saper le moral de l'adversaire tout en ravivant celui des alliés de l'Ennemi. Comme dit plus haut, on perdit sa trace après la chute d'Angband, mais nombre d'aventuriers sont quand même partit à sa recherche, sans résultat.
Néanmoins, un témoignage datant de l'année 2845 TA nous dit ceci :
" C'est dans cette antique caverne que je le vit. Parmis les toiles et les ossements, il apparu à moi. Un guerrier le tenait encore en main, mais la force l'avait quitté depuis longtemps, tous comme sa chair, et je n'eût aucun mal à lui faire lâcher prise. J'emportait avec moi cet instrument sombre comme la nuit. Puis elles revinrent. Séparé de mes compagnons, je soufflait avec force pour les prévenir du danger. Ils accoururent avec un courage renouvelé et elles reculère quelques peu. Mais cela n'arrêta pas leur Mère, qui se jeta sur nous, avide de sang. Dans la précipitation, je lâchais l'objet et fuyais à toute jambe.Je sortit de cet enfer, seul et maudissant cet artefact si beau et si dangereux."

Un ancien texte elfique le met en rapport avec deux vers mystérieux :
" Sonne la trompe
Et ta fin viendra "
Aucune explication supplémentaire sur ces deux phrases énigmatiques.

Phrases énigmatiques ? Pour lui pas. Il connaissait leur valeur. Mais là n'était pas la question. Il savait où Le trouver. Près de la Tour de la Sorcellerie. Au fin fond des forêt tordues par le Mal : dans l'antre de la Reine des Araignées : Taur Ungol. Ceci serais sa prochaine destination. Et la première étape vers son Destin...