Appel... (Libre)

Même les étoiles me semblaient moins éclatantes ces derniers temps... Pourtant, elles étaient toujours les mêmes, j'avais certainement un problème... J'avais d'ailleurs identifier ce problème, il s'appelait: Conscience.
En effet, à l'approche de la décision face au mariage que je devais donner à mon père d'ici je dirais un mois au grand maximum, j'étais terrorisée. J'allais rester dans cette maison jusqu'à la fin de mes jours? Non. Mais je savais que je ne pouvais pas partir: Mon père aurait retourné tout le pays et aurait ensuite était triste jusqu'à la fin de ses jours. Perspective que je refusais d'envisager...

Mais j'avais tout de même mes raisons de vouloir partir... J'étais bien obligée d'accepter la proposition faite par mon oncle ou il se fâcherait pour de bon avec mon père -et son frère- mais je n'avais aucune envie de me marier. Certainement pas avec cet énergumène stupide qu'étais mon cousin, je ne me rappel même plus plus de son nom...
Mais pas seulement, je sentais en effet qu'une fois marier à mon cousin, je ne sortirais plus jamais de Pelargir, lieu où il résidait. Attendre ma fin sans rien faire? Moi? Certainement pas.
Et j'avais encore une bonne raison de vouloir partir. Meilleure que les autres -qui sont assez égoïstes- je sentais que la Terre du Milieu courrait un terrible danger...

Elle avait besoin de chacun de nous, pour ce que nous sommes. Et rester cloîtrée chez moi n'aiderais en rien une terre au bord du gouffre. Certes, je ne serais pas d'une grande efficacité en matière d'offensive, étant donné que jamais au grand jamais je ne toucherais une arme mais ma magie défensive compensait largement mon incompétence en matière d'offensive.

Qu'à cela ne tienne, tant pis si je me trompe, mais je sentais bien que ma place ne serais jamais ici. Je rouvris les yeux redécouvrait les pâles étoiles et le ciel d'un noir d'encre au dessus de Minas Tirith. Je n'allais pas rester à mon balcon en attendant ma fin avec celle de mon peuple. Me levant, je pivotais vers ma chambre et ouvrais sa porte en douceur.
Lawline sursauta en me voyant entrer: Mes transes pouvaient durer des heures et des heures, voir des jours... J'avais été rapide pour choisir ma vie, tout de même...

Mais encore une fois, tant pis, de toutes façons je possédais un certain délai, imposé par mon père. Parfait, je pouvais donc faire ce que bon me semblais durant mon mois. J'attrapais un bout de parchemin traînant sur ma commode et m'équipais d'une plume blanche. Je m'assis sur le rebord de mon lit et tergiversais quelques secondes avant d'écrire de mon écriture splendide et appliquée:

Père, j'ai besoin de réfléchir hors de Minas Tirith, j'étouffe. Je reviendrais avant un mois ou deux au maximum, je te le promets. Je penserais à toi à chaque instant. Je suis désolée, excuses-moi.

Ysabelia,

Je déposais soigneusement le mot sur mon lit et m'attachais ma cape autour des épaules. Vérifiant l'état de ma coiffure fragile au désordre soigneusement étudier, je fit un rapide signe à ma Colombe de me suivre. Puis, avant de partir, je fouillais dans la commode et retrouvais mon argent mis de côté. J'attrapais la très épaisse bourse et la rangeait dans une petite sacoche assortie à ma robe. (elle ne compte pas en def ni rien)

Ensuite, j'ouvris la porte de ma chambre, Lawline sur mon épaule et descendis les marches très, très doucement. Arrivées dans le hall, je remarquais que la porte prenais des allures de monstre, ce soir...
Je marchais jusqu'à elle, ou plutôt me traînais. J'allais faire du mal à mon père. c'était une certitude. Mais avais-je vraiment le choix? Le choix égoïste, n'aurait-il pas était que je reste ici, bien en sécurité? Si. Ne devrais-je pas me servir de mes extraordinaires pouvoirs pour contribuer à aider Arda? Si. N'avais-je pas le droit d'être heureuse? Si, je pense.

J'ouvris la porte de notre vaste demeure et jetais un dernier regard à l'intérieur... C'était là que s'arrêtait ma vie ici. Oh, je reverrais mon père, je ne pourrais pas m'en passer, mais je serrais certainement déjà fiancée d'ici là. Tout aller changer, donc.
Alors, dans un geste calme en lent, je refermais notre porte. La porte de la demeure de mon père. La porte qui donnait sur mon ancienne vie.

Faisant dos à la porte, je me tournais vers les allées pavées du Sixième étage de Minas Tirith. Personne n'étais à l'horizon. Je caressais Lawline sur mon épaule, pour me donner du courage et avançais d'un pas sur le sentier menant aux niveaux inférieurs. Je sortirais de Minas Tirith en une heure. Étant donné que je n'étais jamais descendue seule en bas et que je serais très prudente. Le doux vent environnent caressait mes cheveux et ma visage. Je me demander si Ealine avait sentit cet élan de Liberté la submergeais lorsque elle avait quitter la maison...

Soudain, je me sentis suivie. Sensation très désagréable et troublante. Me mordant la lèvre, je pressais le pas... Mon père dormais, impossible qu'il ait envoyé quelqu'un, de plus il ne se permettrait jamais de me retenir par la force. Plus j'avançais, plus j'imaginais des scénarios catastrophes...
Vite, sortir d'ici...
Mais si cela se trouvais, en réalité, ce n'étais qu'un passant. Ma liberté avait été trop courte à mon goût. J'étais de nouveau prisonnière. Pas la même façon, cependant. Ce regard me fixait tellement que je m'en sentais prisonnière...

Tout à coup, je sentis une main sur mon épaule... Comment? Oh! Je m'étais arrêtée! Non mais quelle idiote... Mais c'était trop tard à présent, je devais me retournais. Je fis soudainement volte-face et Lawline s'accrocha. Je regardais l'inconnu devant moi, dissimulait dans la pénombre...
Mes yeux, bleu comme le ciel d'été, perdirent de leur éclat, signe que j'étais envahie de peur et d'appréhension...

Voilà sept ans que j'étais partie de Minas Tirith. J'avais errée dans Arda, au début libre comme le vent, heureuse de pouvoir faure ce que je voulais. Je me suis rendue à Pelargir en espèrant ne pas tomber sur mon oncle et son imbécile de fils. Je suis allée en Arnor, au royaume de Srikdan, puis je suis allée en Erebor chez le grand roi nain Daïn et, bien que je ne me sois pas sentie à mon aise là-bas je dois avouer que c'était magnifique. Puis, ma chère soeur m'a manquée et je suis rentrée en Gondor, à Minas Tirith, et depuis quelques heures j'attends, assise dans l'ombre en vue de la maison que j'ai quittée depuis sept ans.

Mais, alors que je commençais à m'assoupir, la porte s'est ouverte et une silhouette à peine plus petite que moi sortit de la masure. Je le reconnu immédiatement : il s'agissait d'Ysabelia, ma chère soeur qui m'avait tant manquée. Je me demandais pourquoi elle quittait la maison, peut-être pour les mêmes raisons que les miennes il y avais sept ans...Mais peut-être autre chose...Ou alors un peu des deux...

Je me réjouissais à l'idée de revoir enfin Ysabelia. J'éspèrais que tout s'était bien passé pour elle durant mon absence. D'un coup, je ne voyais plus le monde qui m'entourais du même oeil. Les étoiles me paraissaient briller plus encore que quelques minutes auparavant, les pavés des allées me semblaient plus plats et plus lisses...

Sans attendre, je me glissais furtivement à la suite d'Ysabelia et la suivais dans l'ombre afin de la surprendre et de la rejoindre loin de la maison, à un endroit où Père ne reisquais plus de me voir en compagnie d'elle car j'étais encore sensée vagabonder dans Arda afin d'éviter un mariage avec un abruti qui n'était autre que mon stupide cousin !

Ysabelia semblait plongée dans ses pensées, comme la plupart du temps d'ailleurs, pensais-je. Elle se dirigea vers les escaliers permettant de descendre du sixième étage au cinquième. Cela ne m'étaonnais pas, puisque elle voulait sortir de Minas Tirith. Soudain, elle accéléra le pas. M'avait-elle repérée ? Cela ne m'étonnerais pas, elle n'était pas sotte.

Je me rapprochais d'elle et posais délicatement ma main sur son épaule. Je la sentis sursauter, et elle s'arrêta. Puis, d'un coup, elle fit volte-face et me fixa. Je sentais l'appréhension dans ses yeux. *En même temps, moi aussi j'aurais été effrayée si un inconnu m'avait suivi* me dis-je. Je me rendis compte que mon visage était dissimulé dans l'ombre et que ce fait la terrifiait. Alors, j'avançais lentement et je sortait de l'ombre, mes yeux bleus fixant les siens, du même bleu azur. Mon visage se fendit d'un grand sourire, et je pris la parole de ma voix douce :

Salut, Ysabelia...

Je n'arrivais pas à y croire! Comment était-ce possible après tant d'années? Ealine, à Minas Tirith! Moi qui pensais que jamais, au grand jamais, elle reviendrait ici... Pourtant, Arda était si vaste, si infinie, comment se pouvait-il qu'elle est renoncé à la beauté de la Terre du Milieu pour revenir ici? Il était pourtant impossible qu'elle soit revenu annoncer à notre père que finalement elle allait épouser mon cousin! Elle l'avait toujours haït, bien plus que moi qui, aux dernières nouvelles n'avaient jamais détesté personne.

Je n'en revenait pas. Comment ce pouvait-il...? Mieux valait que je le lui demande. Je me contentais de la regarder à la faible lueur de la lune, elle avait tellement changé! Elle était devenue vraiment magnifique, seuls ses yeux plus bleu que le ciel de Juin me rappelèrent bien Ealine, ma grande soeur. Elle avait toujours les mêmes et moi aussi, nos yeux qui avait toujours était les mêmes. Pourtant, après toutes ces années, je savais qu'elle ne pouvait être que ma soeur disparut.

Il était étrange tout de même que nous nous retrouvions après tant de temps le soir où moi-même je quittai le domaine de mon père... Etait-elle depuis longtemps à Minas Tirith? Cela serait étrange, pourquoi n'était-elle pas venue nous voir? Question idiote, elle était censée être partie sur un coup de tête courir le monde, du moins c'était la version officielle, la véritable raison de son départ était bien plus triste.

Soudain, je me rendit compte que cela faisait plusieurs minutes que je rêvais en la regardant avec des yeux exorbités. Je revint brutalement à la réalité et me jetais littéralement à son cou! Ah, bonheur quand tu nous tiens!
Je m'accrochai à elle, avec une force impressionnante pour mon allure frêle. Je restais pendue à son cou durant quelques instants, puis je retombais sur mes pieds, ayant peur de lui avoir brisé le dos, même si j'étais vraiment très mince et légère, elle n'était pas beaucoup plus épaisse que moi.

Je me retrouvais à nouveau en face d'elle et me décidait enfin à parler de ma voix chantante:

-Ealine... Comment... Je suis si heureuse de te voir! Tu n'imagine pas à quel point tu m'as manqué! Comment vas-tu? Tu es arrivée depuis longtemps? Et pourquoi, je te pensais au minimum en Ithilien!

Je m'interrompis brusquement, je n'avais pas repris une seule fois ma respiration. De plus, je ne l'avais même pas laissé répondre... Mais il y avait tellement de temps que je ne lui avait pas parler, même si ce n'était pas une excuse pour la bombarder de questions sans la laisser me répondre... J'avais également été affectée par ma peur en sentant un regard me fixer dan le dos.

-Excuse-moi, marmonnai-je , Je me suis imaginé tout un tas de scénario catastrophe et finalement c'est toi...

Je souris en voyant l'air étonné d'Ysabelia, qui me fixait avec de grands yeux. Et oui, elle ne s'y attendait sûrement pas. La Terre du Milieu état certe magnifique, mais j'aimais ma soeur plus que tout, plus encore que la liberté à laquelle j'avais goûté en vagabondant à travers Arda. Ysabelia n'étant pas bête, je pensais bien qu'elle avait comprit pourquoi j'étais revenue. A moins qu'elle ne s'imagine que j'étais de retour pour aller épouser cet imbécile de cousin dont le nom m'avait échappé. Je le déteste encore plus qu'elle.

Puis, quittant des yeux son visage toujours consterné, je la regardais de la tête aux pieds. Elle avait bien changée ! J'étais sûre qu'elle devait se dire exactement la même chose de moi, mais elle était devenue une belle adolescente de dix-huit ans. Elle avait grandi, tout en restant plus petite que moi, ses cheveux et ses yeux étaient toujours les mêmes, sur ce point là au moins elle n'avait pas changée.

J'étais débordante de joie. Après sept ans, enfin, jétais de retour et je re-voyais ma soeur, et il semblait que elle aussi partait. Soudain, une pensée me traversa l'esprit. Et si, mon stupide cousin avait demandé à Père la main d'Ysabelia, puisqu'il n'avait pas pu avoir la mienne ? L'idée d'avoir ainsi pu compliquer la vie de ma sour à ce point était pour moi inacceptable. Il fallait que je lui demande. Si c'était le cas, je le regretterais longtemps mais cela voudrait dire que, soit elle avait accepté (ce qui m'aurais fortement étonnée) soit elle partait comme moi voilà sept ans !

Soudain, Ysabelia brisa l'immobilité de la scène en se jeta à mon cou. Je le serrais dans mes bras en riant. Enfin un moment de bonheur depuis que j'avais quittée Minas Tirith. Puis, ma soeur me lâcha avec regret -tout comme moi, car il était si bon de reoir enfin sa chère soeur- et retomba sur ses pieds, me regardant avec l'air d'avoir peu de m'avoir brisé quelque chose. L'air de rien, je n'étais pas plus épaisse que lui, ni plus mince ni plus légère d'ailleurs. Quoique...je devais bien avoué que, en raison de son jeune âge, je l'étais un peu moins qu'elle. Mais très peu.

Puis elle prit la parole, de sa voix chantante -la même que moi, sois dit en passant, c'était encore une des nombreuses choses que nous avions en commun-. Elle me posa plein de questions en même temps, sans s'interrompre et me laisser le temps de parler. Puis j'en compris la raison lorsqu'elle m'avoua avoir imaginé des scénarios catastrophiques en sentant un regard et une présence dans son dos. Alors, je pu enfin lui parler et répondre à ses questions :

-Moi aussi, je suistellement heureuse de te revoir, tu n'imagines même pas. Tu sais, tu m'as manquée toi aussi, pendant les sept ans où j'étais partie. En fait, je viens juste d'arriver, je voulais te revoir, mais seule, car Père aurait eu des ennuis si il avait dis à toute la famille que j'étais parti et que je revenait. Il aurait voulu que je reste...

Je suis allée bien plus loin que l'Ithilien, je te raconterai tout, et on pourra même y retourner.

Je suis désolée de t'avoir fait peur, je voulais me montrer hors de Minas Tirith, mais bon. Et...au fait, qu'est ce que tu fais dehors ? Tu pars ? Ou ça ?

Je pris soudain conscience de ne pas laisser Ysabelia répondre non plus. Ah, nous nous ressemblions tant, toutes les deux...

Mon rythme cardiaque redevenait acceptable. Quelle peur j'avais eu! J'avais vraiment du mal à me remettre de la peur que j'avais eu en sentant un regard vrillait mon dos. Et voir Ealine en, plus, qui allait bien, en bonne santé. Et surtout, à qui j'avais également manqué. Elle ne m'avait pas oublier, sinon, elle ne m'aurait pas bombarder de questions comme moi-même que l'avais fais.

D'ailleurs, je manquais d'éclater de rire en l'entendant me lançais des question à tord et à travers, comme moi, sans s'arrêtait. En la retrouvant, je me retrouvais. Les sept années qui s'étaient écoulées étaient oubliées. C'était comme si nous ne nous étions jamais quittées. Car nous n'avions changé ni l'une ne l'autre. Sauf physiquement, bien entendu. Je me décidais donc à lui répondre:

-Et bien, comme toi, je pars de Minas Tirith, oui. J'ai accepté de réfléchir à la proposition de Père sur mon mariage. Mais je me sens enfermée, j'ai besoin d'air, c'est compliqué... je t'expliquerai... Mais je ne sais pas où aller mais loin du Gondor, c'est une certitude, j'ai envie de combattre, à ma façon... Veux-tu être mon guide, Ealine, je n'ai jamais mis les pieds hors du Gondor?

Je rougis légèrement...

Ysabelia se calmait. Quelle peur je lui avais faite, et involontairement en plus ! J'esquissait un sourire, qu'elle me rendit. aujourd'hui, je passais saus aucun doutes le meilleur moment de ma vie en retrouvant ma chère soeur qui m'avait tant manquée. J'éspèrais qu'elle ne s'était pas trop ennuyée sans moi.

Je la vis éclater de rire alors que je la bombardait de questions comme elle quelques minutes avant. Je me joins à son rire. Elle aussi semblait heureuse de me retrouver. Et, à ce que je voyais, elle allait partir aussi. Cela m'étonnais de père, qui ne nous laissait jamais sortir de Minas Tirith...Que faisait-elle là ? Je m'interrogeai encore quand Ysabelia me répondit. Elle partait elle aussi, pour échapper à un mariage avec un cousin à la stupidité légendaire. Et elle voulait que je sois son guide. Je souris :

"Bien sûr Ysabelia, je serais ton guide, et nous irons là où tu le voudra. Mais...tu veux combattre, cela je peux le comprendre, mais par contre, te connaissant, je me doute bien que ce ne sera pas en te battant contre les soldats de l'Ennemi...Comment comptes-tu t'y prendre ?"

Je souris malicieusement à ma grande sœur. Mais ne répondis pas à sa dernière question, elle le saurait, en temps voulu. Et je devais encore m'améliorer. je pouvais encore m'améliorer. Mais ce serait plus facile sur le terrain. Je pouvais protéger les miens, éclairer notre champs. Ce n'était pas rien. Mais Ealine avait raison, je ne me battrai pas armée ou pas contre l'Ennemi. La seule vision d'une arme me rendant malade, en tenir une me serais insupportable.

Mais je pourrais penser à cela plus tard, à présent je pouvais voyager avec ma soeur, ce qui était un rêve, je l'aimai plus que tout au monde. Je fus donc très heureuse de savoir qu'Ealine acceptait de me prendre avec elle. Je réfléchi alors... Où aller? Pourquoi pas à Pelargir, histoire de régler une bonne fois pour toute cette histoire de mariage. Je n'avais pas envie de savoir que Père allait endurer les humeurs de son frère, confronter à notre disparition. L'idée de mon père, harcelé par son frère par ma faute me troubla, je devais me rendre à Pelargir, avec Ealine, inutile de se cacher plus longtemps. Les histoires de famille commençaient à être dures à supporter. Je répondis donc à ma soeur aînée:

-Nous devrions d'abord nous rendre à Pelargir, non? Je n'ai pas envie de savoir Père déchirer entre la tristesse de notre disparition et la colère de son frère. Rendons-nous là bas et mettons les choses à plat. Comme cela, nous serons libre, et nous n'aurons plus besoin de nous cacher à notre prropre famille.
Pour ce qui est de a façon de combattre, tu verras en temps voulu. Mais comme tu l'as dis, je me bats à ma façon.Ajoutai-je en souriant à Ealine.

Je sourit inconsciemment à la soeur. Puis je me rendit compte qu'elle n'avait pas répondu à ma dernière question. Ysabelia détestait les armes, et elle ne pouvait pas supporter la vue d'une d'elle. J'avais raison, elle ne se battrait pas comme un soldat, mais bien à sa manière, qu'elle semblait vouloir garder secrète pour l'instant. Tant pis, tut le monde avait ses secrets, et si elle ne voulait pas me le dire, peu m'importe. Mais, à bien réfléchir, je détestait également les armes, et bien que je puisse supprorter leur vue, je serais incapable d'en tenir une. Heureusement, je ne pensais en avoir besoin.

Enfin, après sept ans de solitude, ma soeur viendrait avec moi, et je serais, en quelque sorte, son guide dans Arda. Restait encore à savoir où aller, car Ysabelia ne semblait pas encore fixée sur une destination. Nous pouvions aller au Rohan, à Lamedon, à Lorsarnach...Là où elle voulait, en fait. n'étant plus ratachée à rien, nous étions libres de toutes contraintes...J'était encore en train d'imaginer quand ma chère seour parla. Pensive, je lui répondais :

"Tu as raison, Père aura bien assez de problèmes avec notre disparition. Nous irons d'abord régler les choses à Pelargir. Il est hors de question que notre oncle commence à harceler Père avec ces histoires stupides de mariage...

Eh bien, j'attendrais, et je verrais bien. J'éspère juste pouvoir t'aider, du mieux que je puisse..."

Je tapais dans la main de Ealine, heureuse qu'elle comprenne que je veuille assurer l'avenir de Père. Je lui adressais un signe de la main, l'incitant à venir tandis que je me précipitais en courant vers le bas de Minas Tirith, folle de joie, bientôt, le cauchemar serait finis!

[Suite du Rp à Pelargir]