La chute de l'Isengard...

A l'aube du quatrième jour de chevauchée, les rohirrims encore en état de monter un cheval arrivèrent en Isengard. Tout y semblait bouleversé : les ents, des légendes pour les enfants de Rohan, qu'on ne croyait qu'ils existaient que dans leur mythe, parcouraient le sol inondé de la Vallée du Magicien, dispersant les derniers restes et ruines de ce qui avait été autrefois le Cercle d'Isengard...

Gandalf, monté sur Gripoil, se tourna vers Théoden, puis il fila comme le vent vers Sylvebarbe, qui lui parla ainsi :

"Les Ents... se sont réveillés... Leur dernière Marche est accomplie... Groum... Burarum...

Les immondices de Saroumane... s'en vont enfin... A présent, les ents vont... de nouveau... appeler les arbres de Fangorn à s'étendre... jusqu'ici... et Isengard... ne sera plus jamais... habité...

Mais, Gandalf... nous avons... un magicien... à mater, ici..."

Mithrandir fit signe qu'il comprenait, et, se tournant vers Théoden, lui dit alors :

"Nous devons lui parler : lui proposer une chance d'aider à réparer les dégâts qu'il a causés. Mais, encore faudrait-il pour cela qu'il nous réponde...

Saroumane ! Sortez !"

Il n' y eu d' abord aucune réponse pendant un moment, puis à l' étonnement de tous, le mage Saroumane s' avança sur un balcon, l' air forcé, comme si il y était obligé, mais que l' expérience n' était pas du tout à son goût. Puis, il se mit à parler avec une voix douce, mélodieuse, envoûtante:
"He bien? Pourquoi vous faut-il troubler mon repos? Ne voulez vous donc me laisser de paix ni jour ni nuit?"
Saroumane parlait sur le ton d' un roi bienveillant chagriné.
"Mais voyons maintenant, je connais au moins deux d' entre vous de nom. Gandalf, que je connais trop pour espérer qu' il soit venu chercher conseils et aide. Mais aussi vous, Théoden de Rohan, puissant roi de la marche reconnaissable à vos emblèmes et aux traits de la noble Maison d' Eorl. Pourquoi, fier fils de Thengel le brave, ne vous êtes vous pas présenté ici plus tôt, en ami? J' ai toujours désiré vous rencontrer, et ainsi vous prodiguer de sages conseils dont vous avez besoin. Mais est-il trop tard? Je vous le dis, malgré tout les maux que vous m' avez infligés et des hommes qui ont malheureusement péri en Rohan, je suis encore prêt à vous sauver en vous délivrant de la ruine qui approche et vers laquelle vous courez. En vérité, moi seul peut encore vous aider, maintenant."

Théoden semblait hésiter, ses cavaliers approuvèrent en murmure les paroles de Saroumane, car il semblait que Gandalf avait toujours été fier et rude avec le roi de la Marche, et les emmenaient maintenant à une mort certaine, tandis que Saroumane se tenait là pour les tirer de là en leur montrant une issue de secours. Tel était le charme prodigué par la voix de Saroumane [confusion].
Gimli le nain rompit le silence en lançant des paroles signifiant clairement que les dires de Saroumane était faux. Le mage Curunir répondit alors:
"Paix! Je ne vous parle pas encore, Gimli fils de Gloïn. Permettez d' abord que je parle avec le roi du Rohan, mon voisin, et qui fut mon ami.
Qu' avez vous à dire, roi Théoden? Voulez vous la paix avec moi, et l' aide précieuse de ma longue expérience, afin que nos domaines soient plus florissants que jamais?"

Théoden ne répondait toujours pas, et ce fut Eomer qui parla...

Et de derrière les arbres, surgit Boromir, monté sur son destrier, suivit par son héraut, et a cinq de ses capitaines chevaliers. Il avait de nombreuses blessures, mais avait l'air en pleine forme, grâce a sa robustesse. De derrière les branches, aussitôt qu'il vu Saroumane et entendit ses paroles, lui la coupa.

- Le Rohan a déjà un allié. Un qui ne l'a pas poignardé dans le dos. Saurons vous a corrompu. Si jamais mes ancêtre eut sut que dans Ortanc ce trouvait, cette pierre. Ils ne vous auraient jamais confié ses clés. Cessez vos paroles bienveillantes. Vous venez de lancer l'assaut contre Théoden et vous souhaitez, par la suite, l'aider. Vous êtes brisés. Et tout le monde le sais. Et votre sagesse s'est envolée.

Il se rapprocha de Gandalf au petit trot. Il regarda Sylvebarbe en souriant.

- désolé de ne pas avoir pu vous aider, mais j'ai du intervenir au Gouffre de helm. Je vois que vous avez pu bloquer ce magicien de malheur.

"Je ne vous pas adressé la parole, Boromir de Gondor. Contentez vous d' obéir à votre père, et laissez le roi de Rohan décider de sa conduite."
Saroumane attendit la réponse de Théoden...

Le seigneur de Meduseld avait suivi cette scène dans le silence le plus expectatif. Il se tenait le dos voûté dans son armure, sur la selle de son cheval Nivacrin. Le cerlcle d'Isengard avait été brisé. De toutes parts gisaient décombres et cadavres d'hommes, d'orques, d'uruk-hai. L'eau montait haut et était mélangé au sang des séides de Saroumane, les fosses à feu avaient été innondées. Mais ce spectacle attrista le roi de Rohan. Quelle était la différence entre Isengard et le Gouffre de Helm ? En réalité, c'était du fait qu'un camp avait gagné. Dans les deux cas, il y aurait eu un massacre. Combien d'elfes qui étaient venus le secourir, lui et son peuple, étaient tombés bravement au combat ? Tous, y compris Haldir de Lorien. Théoden aurait aimé connaître une telle fin, sous la marée montante des ennemis, sous le fer noir et rouillée des orques, sous la haine des Dunlendings. Mais son heure n'était pas encore venue. Ces jours lui appartenaient et c'était donc à lui d'en décider comme bon lui semblait. Se redressant, levant la tête vers Saroumane, Théoden répondit :

"Saroumane, je ne suis pas venu ici pour repartir comme l'on fait mes ancêtres, avec la connaissance de l'acier, de la force brute, et des conseils avisés sur un monde de roc et de métal. Tout ce que vous avez dit à mes prédécesseurs n'a fait qu'amplifier le nombre de morts que vos légions ont causé. Cette fois-ci je suis venu faire le bilan de ces deux batailles, je suis venu vous demander ce que vous pensiez en attaquant le Rohan, je suis venu vous demander dédomagement. Saroumane, dans ma longue vie, je n'ai jamais vu autant de sang couler. C'en est bien trop désormais. Je ne cherche pas à vous destabiliser, ni à comploter derrière votre dos pour retrouver votre cadavre dans la boue, un poignard dans le dos. Le Saroumane le Blanc que vous étiez n'est malheureusement plus. Il a été perverti et son remplaçant a su préserver mon peuple lors de cette bataille au Gouffre de Helm. Gandalf le Blanc est un conseiller auquel je n'ai rien à reprocher."

C'est alors qu'une masse sombre se dessina derrière le port altier de Saroumane. Tous se demandèrent ce que c'était, qui c'était, mais Théoden lr ereconnut de suite. Tout à coup, ses yeux s'ouvrirent bien plus grands et une voix de vieillard sortit de sa bouche :

"Grima, fils de Galmond, que faites-vous ici ? Pourquoi se trouver en compagnie de celui qui nous a attaqué. Descendez d'ici Grima et rejoignez-nous. Revenez à Meduseld où vous reexercerez vos fonctions, mais bien plus assiduement. Vous avez été berné mon ami. Je ne cherche pas votre mort comme je ne cherche pas la chute du Seigneur d'Orthanc."

Le roi du Pays des Seigneurs des Chevaux resta là, à regarder l'ombre de Grima se profiler derrière Saroumane avant de se montrer au grand jour, le teint toujours aussi pâle et maladif, ce même regard vide aux paupières lourdes que si souvent Théoden avait vu et écouté...

[Grima m' a donné la permission de répondre à sa place.]
Grima sembla hésiter, mais alors, il vit Gandalf et Eomer, et rentra dans la tour l' air apeuré. Saroumane, dans une colère visible à tous, parla alors au roi de la Marche, puis se calma en s' adressant à Gandalf:
"Je ne sais pourquoi je vous seulement adressé la parole. Je n' ai nul besoin de vous ou de vos quelques galopeurs, aussi rapides dans la fuite que l' approche, Théoden dresseur de chevaux. Mon offre était bien au dessus de votre intelligence et de votre mérite. Je vous l' offre de nouveau, et vous me répondez par fafanronades et insultes. Soit, regagnez vos cabanes!
Mais vous Gandalf! Je suis peiné pour vous, je prends part à la honte que vous supportez en pareille compagnie. Vous êtes fier, Gandalf, et non sans raison, car vous avez l' esprit noble et des yeux qui voient loin et au plus profond des choses. Je vous le redemande: ne voulez vous pas écouter mes conseils?"
Voyant Gandalf hocher la tête en signe de dénégation, et demander si il n' avait pas déjà tout entendu lors de leur précédente rencontre, ou si il avait quelque chose à rétracter, Saroumane répondit, metant dans cet ultime effort tous ces pouvoirs, à tel point que nul ne resta insensible, mais le sortillège les faisait passer pour des enfants mal élevés écoutant aux portes la douce remontrance d' un roi bienveillant envers un ministre aimé et dans l' erreur:
"Votre fierté vous pousse à refuser mes conseils, que j' ai pourtant prodigués pour votre propre bien. Mais je crois que vous vous êtes trompé sur mes intentions. Dans mon ardeur à vous persuader, j' ai du perdre patience, ce que je regrette, certes. Je n' ai jamais eu pour vous aucune malveillance, et n' en ai toujours aucune aujourd' hui. Nous sommes tous deux membre d' un ordre ancien et grand, des plus excellents en Terre d' Arda. Notre amitié profiterait à tous deux. Nous pourrions accomplir de grandes choses ensemble, et guérir les blessures de ce monde. Comprennons nous mutuellement, et écartons les gens mineurs de nos pensées. Je suis prêt à redresser le passé et à vous recevoir, pour le bien commun. Ne voulez vous pas que nous délibérions? Ne voulez vous pas monter?"
Tous sans exceptions pensaient que l' alliance des deux mages était inévitable, ces deux là étant des sages bien supérieurs qui allaient discuter de choses profondes dépassant leur entendement. Eux allaient rester dehors, attendant la tâche qui leur serait assignée. Théoden même pensa:
*Il va nous trahir; il va partir, nous serons perdus.*
Saroumane, lui attendait la réponse de Gandalf.

Le pouvoir que Saroumane mit en oeuvre dans cet ultime effort était si grand qu'aucun de ceux qui se trouvaient à portée ne resta insensible. A présent, toutefois, le sortilège était entièrement différent : ils entendaient la douce remontrance d'un roi bienveillant envers un ministre dans l'erreur, mais néanmoins aimé. Ils étaient cependant exclus, tels des enfants mals élevés ou domestiques stupides surprenant l'insaisissable entretien de leurs aînés et se demandant de quelle façon leur sort en serait affecté. Ces deux-là étaient d'une espèce plus élevée : vénérables et sages. Leur alliance était inévitable, Gandalf monterait à la tour pour discuter dans Orthanc de choses profondes qui dépassaient leur entendement à tous. La porte serait fermée et ils seraient laissés dehors, congédiés en attendant la décision qui y serait prise...

Puis Gandalf rit, et l'idée fantasque s'évanouit telle une bouffée de fumée.
"Ah, Saroumane, Saroumane ! dit Gandalf, toujours riant. Vous avez manqué votre voie dans la vie, Saroumane. Vous auriez dû être e bouffon du roi, et gagner votre pain, de même que vos coups de fouet, en singeant ses conseillers. Ah, pauvre de moi !"

Il s'arrêta pour mettre fin à son hilarité.
"Nous comprendre mutuellement ? Je crains bien que vous ne puissiez jamais me comprendre ; mais vous, Saroumane, je ne vous comprend maintenant que trop bien. Je garde de vos arguments et de vos actes passés une mémire plus claire que vous ne le supposez. La dernière fois que je vous ai rendu visite, vous étiez le geôlier du Mordor, et c'est là que vous désiriez m'envoyer. Non, l'hôte qui s'est échappé par le toit y regardera à deux fois avant de franchir de nouveau la porte. Non, je ne crois pas que je monterai.
Mais écoutez Saroumane, écoutez, pour la dernière fois ! Ne voulez-vous pas descendre ? L'Isengard s'est avéré moins puissant que votre espoir et votre imagination le faisaient. Il peut en aller de même d'autres choses dans lesquelles vous mettez encore votre confiance. Ne serait-il pas bon de l'abandonner un moment ? De vous tourner vers de nouveaux objets, peut-être ? Réfléchissez bien, Saroumane, car il s'agit de votre dernière chance... Ne voulez-vous pas descendre ?"

Une ombre passa sur le visage de Saroumane; puis ce visage prit une pâleur mortelle. Avant qu' il ne pût la dissimuler, ils virent sous le masque l' angoisse d' un esprit dans le doute, ayant horreur de rester et redoutant de quitter son refuge. Il hésita une seconde, et chacun retint son souffle. Puis il parla, et sa voix était stridente et froide. L' orgueil et la haine le subjugaient:
-Veux-je descendre? dit il d' un ton de raillerie. Un homme désarmé descend-il parler dehors à des voleurs? Je vous entends assez bien d' ici. Je ne suis pas idiot, et je n' ai aucune confiance en vous, Gandalf. Les sauvages démons de la forêt ne se tiennent pas ouvertement sur mon escalier, mais je sais où ils sont tapis, à vos ordres.

Gandalf dévisagea longuement Saroumane, avant de répondre, l'air sérieux :

"Saroumane ! Vous ne pouvez rester en Orthanc plus longtemps ! Vous pourrez sortir en toute sécurité de votre trou à rat, à la condition de rendre la Pierre de Vision que vous aviez à charge, et de rendre les clefs d'Orthanc...

Deux choix s'offrent à vous, Saroumane. Vous pouvez saisir votre chance, et vous repentir, en sortant de votre tour, et en rendant la Pierre de Vision et les clefs ; ou bien vous êtes en droit de préférer rester tapi ici, et à y mourir de faim ou de soif, ou tout simplement d'ennui...

Réfléchissez, Saroumane... On vous tenait pour sage : ne désirez-vous point nous montrer qu'il reste encore un soupçon de sagesse dans vos décisions ?"

Saroumane hésitait visiblement. Il savait que prendre parti pour Gandalf et le Rohan revenait à déclarer une guerre ouverte à Sauron. Bien que la troisième Alliance ai été plus ou moins neutre, non allié à Sauron, il avait peur de prendre parti, au cas ou le seigneur des anneaux parviendrait à vaincre. D' un autre côté, il savait que celui-ci pourrait, même si il refusait l' offre, le punir pour avoir voulu jouer cavalier seul, et qu' il ne serait probablment pas plus en sûreté. Il décida alors qu' il fallait mieux être allié à un camp qu' ennemi des deux. Ainsi, il pourrait lui-même avoir une petite chance de redevenir respecté, et de rentrer à Valinor. L' offre de Gandalf, bien que peu agréable, était donc la meilleure. Il fallait s' allier à ses anciens ennemis, s' en faire des amis, et vaincre Sauron, afin qu' il puisse rentrer à Valinor. Il allait redevenir l' Istar puissant, sage et bon qu' il avait été, revenir aux côtés de Radagast et Gandalf, les derniers de sa race, et combattre l' ennemi commun.

-Vous ne me laissez guère le choix, Gandalf! Mais mieux vaut être allié à un camp qu' a aucun des deux. D' autant plus que Sauron désire maintenant ma mort autant que la votre. J' accepte donc votre offre, à la condition que vous me donniez votre parole que je serais traité en ami, non en prisonnier. Ai-je votre parole, Gandalf?

Gandalf fixa lontemps Saroumane, avant de répondre d'une voix grave :

"Non, Saroumane, je pense que le Noir tient encore plus à ma perte qu'à la votre... Mais, si votre repentir est vérifié, vous serez effectivement traité en allié, en cela vous aurez ma parole : néanmoins, il vous faudra me remettre la Pierre de Vision d'Orthanc, ainsi que ses clefs.

De plus, afin de vérifier votre véritable allégeance, il vous faudra m'accompagner à Minas Tirith, afin de repousser l'assaut de l'Ennemi qui ne tardera pas. Pendant le voyage, vous me direz tout ce que vous savez sur les plans de l'Ennemi que vous auriez pu deviner.

Enfin, vous êtes de manière permanente déchu de votre place dominante au Conseil Blanc : j'ai pris ce poste, et nous ne vous faisons pus suffisamment confiance pour cela..."

-Bien, puisqu' il en est ainsi... Je vous accompagnerai à Minas Tirith, et vous dirai tout ce que je sais ou soupçonne de l' Ennemi.

Puis Saroumane disparu du balcon, et on entendit peu de temps plus tard un bruit de porte qui s' ouvrait. Saroumane se tenait devant ses interlocuteurs, avec à la main son bâton, les clefs d' Orthanc et le palantir d' Orthanc. Il s' avança vers Gandalf et lui remit les clefs et le palantir, en lui disant:
-Voilà, maintenant, je ne peux plus revenir en arrière, et vous suivrai donc jusqu' au bout. Esperons seulement que nous n' allions pas à notre perte à tous, à Minas Tirith, mais si il le faut, j' irais même si j' étais sûr de notre défaite, car notre ennemi est commun, et nous sommes de nouveau alliés. De toutes façons, je n' ai plus d' autres choix.

Boromir leva la tête et vint aux côtés de Gandalf.

- Mon ami, je vous accompagnerais à la citée blanche. Je dois continuer mes fortifications autours de la citée et voir si mon général a fait du bon travail.

Il se tourna ensuite vers Haldor.

- Je te confie mes 1 000 cavaliers. Rejoint moi en compagnie des Rohirrims. Tu leur sera plus utiles qu'a moi.

Gandalf saisit les clefs et le Palantir d'Orthanc, puis les donna à Sylvebarbe, qui lui répondit :

"Les arbres... vont revenir vivre ici... Mes frères et moi allons... les y appeler... et il viendront, et alors Isengard fera... à nouveau patie de Fangorn..." [Un Mj pour modifier ça svp]

Puis Mithrandir se tourna vers Boromir, l'air grave :

"Votre père ne gouverne plus le Gondor de la meilleure manière qui soit pour votre peuple... Nous devons nous rendre à la Cité Blanche, et partir dès maintenant : l'Ombre de Sauron approche, et, bien que les hommes puissent encore le défier, ils ne pourront retenir sans aide les forces du Mordor...

Je soupçonne un prochain assaut sur la Lorien, depuis Dol Guldur, si le frère de l'Ennemi s'y est effectivement établi, et un autre assaut, plus puissant, contre Minas Tirith : en cas de besoin, le Gondor devra appeler à l'aide.

Saroumane, sellez votre monture s'il vus en reste une, et vous me suivrez là-bas ; je ne veux pas vous perdre de vue. Partons maintenant..."

Boromir partit au galop, sans attendre Gandalf qui le rattrapera sûrement au plus vite et qui arrivera a la citée blanche avant lui. Et ceux restant devant la forteresse d'Isengard, purent voir, au loin, parmi les arbres de la vielle forêt s'effacer la silhouette du capitaine du Gondor.

*Les hommes ont encore de l'espoir.*

Le roi Théoden de Rohan salua Boromir ainsi que Gandalf, puis Saroumane. Il se dirigea vers Edoras, là où son peuple l'attendait...

[Un simple up pour la suite des événements.]