La destruction de Druadan

Depuis son alliance avec la Moria, Körvurg se sentait de plus en plus puissant. L'envie de pouvoir commença alors à le ronger de l'intérieur; il fallait que Dun obtienne rapidement une grande victoire pour remotiver ses troupes et affirmer sa puissance grandissante.
Au lendemain de son retour, le roi rassembla ses guerriers impitoyables au sein de la cour de la forteresse: le départ allait bientôt s'annoncer. La plupart des soldats ne connaissaient pas leur destination mais étaient prêts à le suivre, sans broncher. Alors que tous furent rassembler au pied de la place forte, Körvurg apparut, fier, confiant et déterminer plus que jamais. Il venait de revêtir ses habits de guerre et se tenait en haut du balcon de pierre:


" Guerriers de Dun, préparez-vous à dévaster Druadan ! Les alliés du Rohan doivent tous périrent ! Le seigneur Curunir en personne nous assisteras pour l'assaut et nous offre sa protection. "

Puis le sanguinaire leva sa lance au dessus de sa tête, s'en suivit les clameurs sauvages des soldats réunis.

Il laissa sur place 1000 huscarls ainsi que 300 cavaliers pour protéger le château puis parti avec ses troupes.

**************

Alors qu'il traversa le Rohan, le passage du roi et de Saroumane ne semblait guère avoir éveillé l'attention de quiconque, car la majorité des forces rohirims se battaient au Gouffre de Helm, c'est donc sans encombre qu'ils arrivèrent aux vastes forêts de Druadan, là où règnaient bon nombre de mystères. Körvurg ne connaissait pas vraiment les lieux, mais la sagesse et la puissance de Saroumane l' accompagnait donc il savait qu'il n'y avait aucun risque.
Une fois sur place le carnage allait enfin commencer; ils pénètrèrent davantage dans les sombres bois, se frayant un chemin à travers les arbres. Jusque là ils n'avaient pas rencontré de résistance, mais tous rèstèrent sur leur garde: la centaine d'homme sauvage marchait en éclaireur devant, suivit de Körvurg acompagné du Magicien et tous deux étaient escortés par un demi-millier d'Huscarls. Derrière les guerriers de Dun, l'épée au fourreau n'attendant qu'une occasion pour brandir leurs armes.
Soudain un homme s'arrêta un instant, il lui semblait avoir aperçu quelque chose dans les fourrés ...

L'assaut c'était si vite déroulé que Körvurg avait un peu de mal à suivre. Mais lorsqu'il aperçu le petit être sur son flanc ouest, il empoigna sa lance du Grand Oeil et la jetta d'un trait fulgurant sur le wose. Ceci fait il dégaina son épée avant de se jetter droit dans la bataille, les guerriers de Dun l'imitant. Une immense frénésie s'empara de lui lorsqu'il trancha les premières têtes et il semblait ne plus se contrôler...

[Je précise que Saroumane est présent et qu'il dévie tant qu'il peut les flèches, je lui laisse le soin du prochain post]

Saroumane était en effet là, monté sur son cheval, près du front, mais pas trop non plus. Il dirigeait sa magie à dévier les flèches
visant les principaux points stratégiques [car je ne pense pas avoir le pouvoir de tout protéger] avec ses sorts d' attraction
(nv2) et d' impact.

Il était assez expérimenté en stratégie (nv3), c' est pourquoi il aidait les troupes proches en les galvanisant à l' aide de sa voix (sort), et les repositionnant près de lui grâce à son expérience de commandement. Il était sur son cheval, qui lui offrait l' avantage d' avoir une vue surélevée, ce qui lui permettait de donner ces ordres et de faire profiter de son commandement. Il resta ainsi pendant un moment, aidant de loin les troupes et procurant une aide défensive.

Puis il cria un ordre, jeta une puissante boule de feu dans la forêt en avant, comme un signal d' attaque, pour montrer a tous que la seule victoire les attendaient face à un ennemi aussi faible, et qu' elle serait proche et facile à condition de redoubler d' efforts. Il fanatisa les guerriers alentours avec sa voix, pour les rendre plus forts, plus décidés et plus furieux combattants.

Et il s' élança lui même au front, avec les troupes proches, galvanisées et dirigées par lui frappant de son bâton tout ennemi à sa portée, et lançant des sorts de feu dans la forêt, de vers là ou venait approximativement les tirs ennemis, afin de créer la panique chez les adversaires en brûlant des points subtilement choisis de la forêt pour leur enlever l' avantage du couvert, et les forcer à se battre en terrain découvert, où ils seraient certainement massacrés.

[Yeh, victoire.]

Saroumane voyait que maintenant, son allié pouvait finir sans lui. Et son palantir lui vait annoncé une bien étrange nouvelle. Il s' apporcha le plus vite possible de son ami Körvurg, et lui dit:
"Ami, ta blessure est empoisonnée et saigne. Je vais tenter de la guérir, bien que je n' ai pas le pouvoir de soin qui te soignerais entièrement [j' ai juste guérison]. Puis je devrais partir en hâte. Finit la bataille, et prends ton temps pour sécuriser cette nouvelle partie de ton royaume. Ne me suis pas tout de suite, mais construit d' abord une forteresse ici, prends ton temps pour sécuriser cet endroit. Tel est mon conseil, que je pense le meilleur pour toi. de plus tu dois prendre le temps de te soigner et de te reposer, toi et tes hommes. J' espère que nous nous reverrons plus tard, prends cela pour te fabriquer une forteresse puissante ici, et éventuellement faire autre chose."

Saroumane lança un sort de guérison avec toute la concentration possible sur la blessure de Körvurg, puis partit en hâte sur son cheval, laissant tout son or, son fer et son bois à son allié.

[Note à Manwë: n' oublie pas de modifier les profils (expérience+Don de Saroumane)]

Saroumane a écrit:

[Note à Manwë: n' oublie pas de modifier les profils (expérience+Don de Saroumane)]

[T'inquiètes pas, je fais tout à la fin.]

" Merci de ton aide maître d'Isengard. Le Royaume de Dun saura t'assister lui aussi en temps voulu ! " Déclara le sanguinaire alors le magicien s' éloignait à grande vitesse. Il avait bien l'intention de suivre ses conseils...


Lorsque les derniers petits-êtres s'enfoncèrent dans la forêt, Körvurg poussa un cri assourdissant constatant leur victoire, et tous les guerriers se déchaînèrent davantage. Mais le roi ne voulait pas en rester sur cette victoire mineure, il ordonna le déboisement total des environs et que l'on dresse des palissades de bois autour du campement. pendant ce temps Körvurg exigea aux archers d'enflamer leurs flèches et d'incendier tous les bois alentours. Les rbres servaient d'abri aux woses et sans eux il les soumettra rapidement à sa volonté.

Alors que les traits enflammés consumaient la forêt, Körvurg partit avec ses guerriers hucarls afin de capturer des petits hommes et de les rendres esclaves du peuple de Dun, du Roi. La fumée noire s'élevait très haut et Körvurg accompagné de ses sbires ratissait les environs ...

[ça c'est balot ]

Körvurg, bien que surpis saisi son courteau et se jetta sur le wose. L'infructueuse recherche de la veille l'avait irrité, et donc il se jetta sur lui avec rage. Puis il songea que le petit être, sous la torture, pourrait peut-être lui donner l'endroit de ses semblables ...

Lorsqu'il ramena sa prise au campement, Körvurg le jetta dans une tente où il fut enchaîné aux pieds et aux mains. Ensuite, escorté de 4 guerriers, le wose fut traîné jusqu'à une seconde tente, plus sombre que la précédente: 2 des hommes surveillaient l'entrée et les deux autres l'accompagnèrent jusqu'au roi. Il avait retiré son casque, laissant apparaître son visage meurtri et déformé par la haine. Ces yeux avaient une couleurs inhabituelle pour un humain, et les deux dunderlings s'inquiètèrent du spectacle: c'était la première fois qu'ils voyaient un tel visage...

Le sanguinaire saisi d'une poigne ferme l'intru par la gorge et le souleva. Ses pieds ne touchaient plus le sol. Il lui grommela alors:

" Tu vas me montrer où se cachent les autres, à moins que tu ne préfèrent que je brûle votre précieuse forêt... "

Il le lacha et poursuivit: " Vous avez déjà pu observer notre puissance, tu sais de quoi on est capable ! "

Alors que dans la forêt encore animée de vie, l'avancée des hommes de Dun se déroulait sans encombre, Körvurg commençait à s'impatienter:

" C'est encore loin ? " demanda-t-il au wose qui ne lui répondi pas, faisant mine de n'avoir rien entendu.

Il grommela entre ses dents quelques insultes puis distinga une étrange silouhette dans les fourrés. Alors qu'il se disait que ce n'était rien de bien méchant, il arrêta la marche puis envoya tout de même un homme sauvage vérifier ...

Körvurg observa la surprenante réaction du prisonnier et compris alors qu'ils n'étaient tout proche de l'endroit qu'ils cherchaient:

" Soldats, restez sur vos gardes: nous ne sommes plus très loin "


Tous les guerriers dégainèrent aussitôt leurs épées et les archers se préparaient à tirer au moindre mouvement suspect. Le roi brandit sa lance légendaire avant de crier sur le wose: " Si tu nous a trahit alors je ferai raser cette forêt tout entière, et tes compagnons avec!! Alors c'est ta dernière chance, où sont-ils ? "

Il le dévisageait d'un regard menaçant et il commençait à avoir son bras et son poing qui le démangeai ...

Körvurg réalisa enfin que les femmes et enfants se trouvaient un peu plus loin, mais maintenant il s'agissait d'être plus prudent. Lorsqu'il aperçu les huits prisonniers il eut un sourrire malsain aux lèvres: le vieux wose se trouvait parmi eux. Celui qui lui avait menti et avait amené les troupes dans un guet-à-pent avait survécu, tant mieux !

Il s'approcha de lui, le wose le regardait de son regard vide et son sourrire malicieux avait fait place à la peur. Le sanguinaire le souleva par la gorge et le jetta 5 mètres plus loin. Alors que le prisonnier tentait de s'enfuir, Körvurg le frappa violemment de sa main droite et le petit homme s'écroula par terre. Körvurg le rua de coups de plus en plus brutaux si bien que la victime était atrocement ensanglanté:

" Ta plus grosse erreur, misérable, c'est d'avoir survécu ! " lui hurla-til avant de le passer de nouveau à tabas.

Ensuite le vieux wose fut emmené dans une tente; s'en suivit des cris terrifants de douleur, qui glacèrent le sang des septs autres prisonniers. Après une dizaine de minutes de gémissement et d'hurlements intenses, un huscarl sortit de la tente et jetta le cadavre mutilé sous les yeux des autres woses. Le sanguinaire s'était rendu compte de l'intelligence et de la ruse dont disposait ses créatures et qu'il les avait quelques peu sous-estimé; il avait l'intention de ne plus commettre une telle erreur. La dépouille était méconnaissable: les yeux avaient été arrachés, un bras avait été sectionné ainsi que les deux jambes. Parmi les septs prisonniers se trouvaient 4 anciens. Un des capitaines du roi leva le bras et un guerrier leur sectionna la gorge, un par un. Il en restait donc trois, éffarés par le spectacle qui venait de se présenter sous leurs yeux, tremblant de peur.
Körvurg, les mains rouges de sang, sorti son épée du fourreau et se rapprocha d'eux. Il tendit l'épée vers leur direction et clama d'une voix calme et mesquine:

" Que ceux qui refusent de m'aider m'en fasse part... "

Constatent le silence le plus complet, il poursuivit sa démarche:

" je sais que votre campement principal se trouve non-loin d'ici, je veux savoir si il reste beaucoup de vos compagnons en armes là-bas. Si vous tentez quoi que ce soit contre moi, si vous me jettez juste un regard que je désapprouve, vous subirez le même sort que l'autre... il montra du regard la dépouille.
Si vous m'indiquez ce je désire, j'épargnerai les femmes et les enfants, autrement toutes et tous finiront comme l'ancien Je vous écoute ... "